Analyse tristesse de la lune
Commentaire de texte : Analyse tristesse de la lune. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar suerte • 7 Juin 2016 • Commentaire de texte • 1 896 Mots (8 Pages) • 16 440 Vues
Analyse tristesses de la lune
Table de matières
- Lecture du poème
- Remise en contexte
- Paraphrase
- Forme du poème
- Observations
lexicographie
sémantique
figures de styles
allitérations et assonances
- Interprétation
- Conclusion
Remise en contexte
Charles-Pierre Baudelaire est né le 9 avril 1821 à Paris et est mort en 1867 le 31 août de la syphilis.
« Les fleurs du mal » est paru en 1857 et a été rééditer plusieurs fois suite à diverses censure sur certains des poèmes tels que « Les bijoux, Lesbos, Le Léthé, A celle qui est top gaie, Femmes damnées, Les Métamorphoses du vampire ». Ces derniers ne seront pas réintroduits avants 1949.
Paraphrase
Strophe 1 :
On raconte que la lune se couche lentement.
Strophe 2 :
On dit ici que la lune disparaît derrière les cimes enneigées des montagnes en admirant l'apparition des premiers rayons de soleil
Strophe 3 (distique) :
on relate dans ces deux vers que la lune dans une douce paresse laisse tomber une larme sur la terre
Strophe 4 (+ vers 11) :
On décrit enfin qu'un poète n'arrivant pas à dompter le sommeil prend dans sa main cette larme aux reflets multicolores comme de l'opale et la cache du soleil.
Forme du poème
Il s'agit d'un sonnet en alexandrins. On y retrouve aucune diérèse.
Rimes : fem.= féminine masc.= masculine
1 Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ; A riche fem.
2 Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins, B riche masc.
3 Qui d'une main distraite et légère caresse A riche fem.
4 Avant de s'endormir le contour de ses seins, B riche masc.
5 Sur le dos satiné des molles avalanches, C riche fem.
6 Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons, D suffisante masc.
7 Et promène ses yeux sur les visions blanches C riche fem.
8 Qui montent dans l'azur comme des floraisons. D suffisante masc.
9 Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive, E suffisante fem.
10 Elle laisse filer une larme furtive, E suffisante fem.
11 Un poète pieux, ennemi du sommeil, F suffisante masc.
11 Un poète pieux, ennemi du sommeil, F suffisante masc.
12 Dans le creux de sa main prend cette larme pâle, G riche fem.
13 Aux reflets irisés comme un fragment d'opale, G riche fem.
14 Et la met dans son cœur loin des yeux du soleil. F suffisante masc.
Les deux premières strophes sont en rimes croisées, les deux premiers vers de la troisième strophe sont en rimes plates et les quatre derniers vers sont en rimes embrassées.
Nous avons un enjambement au vers 7-8 le rejet est « Qui montent dans l'azur » et le contre rejet est « les visions blanches ».
Nous en avons un autre aux vers 12-13 le rejet est « Aux reflets irisés » et le contre rejet « cette larme pâle ».
Toutes les césures se font à la virgule ou à la sixième syllabe (hémistiche)
Observations
Lexicographie
- « pâmoisons » : s’évanouir défaillir.
- « langueur »: mélancolie douce et rêveuse.
- « oisive » : qui n'exerce aucune activité.
- « pieux » : qui est inspiré par un amour mêlé de respect.
Champs sémantiques et lexicaux
Nous retrouvons les champs lexicaux suivants :
- la rêverie : « rêve(vers 1), paresse(vers 1), s'endormir(vers 4), langueur(vers 9), oisive(vers 9), sommeil(vers 11) »
- la mort : « s'endormir(vers 4), mourante(vers 6), pâmoison(vers 7), sommeil(vers 11) »
Au niveau de la sémantique nous avons la « larme » (vers 10) qui a pour signification la larme que l'on pleur mais également l'inspiration.
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