LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Analyse de la pièce de théâtre Macbeth de William Shakespeare

Commentaires Composés : Analyse de la pièce de théâtre Macbeth de William Shakespeare. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2014  •  923 Mots (4 Pages)  •  2 677 Vues

Page 1 sur 4

Cette fameuse pièce de théâtre écrite en 1606, a fait l’objet de plusieurs représentations au fil du temps. Macbeth est l’une des pièces les plus populaires écrites par le célèbre auteur William Shakespeare. La pièce écossaise, a la réputation d’être maudite lorsqu’on prononce le mot « Macbeth ». En effet, plus d’un événement tragique est survenu comme le décès de certains acteurs, de violentes émeutes qui ont éclaté parmi la foule ou même des théâtres qui ont pris feu. Lors de l’extrait d’analyse, Macbeth, qui avait fait assassiner Banquo par ses tueurs à gages, démontre les premiers signes de sa folie devant plusieurs invités du banquet. C’était le début de la fin pour ce personnage qui fut tué, par Macduff, après avoir poussé sa folie trop loin.

Tout d’abord, cette œuvre théâtrale est une tragédie élisabéthaine. Contrairement aux pièces classiques, elle ne respecte pas les règles dramaturgiques à la lettre. La bienséance n’est pas respectée, car dans le texte, on retrouve plusieurs passages qui démontrent de la violence, du sang et des meurtres. La pièce est vraisemblable, malgré la présence de sorcières, mais elle ne respecte pas les trois unités. L’histoire se déroule sur plusieurs jours et même plusieurs années, car Banquo a engendré Fléance pendant que Macbeth s’occupa de sa soif de pouvoir. L’unité de lieu n’est pas respectée, car les personnages sont presque toujours sous un différent toit. L’unité d’action est respectée, car M et Lady M tentent d’augmenter leur contrôle sur les autres tout au long de l’œuvre. Shakespeare utilise lors de cet extrait des didascalies pour bien illustrer l’action des personnages. Il y a des échanges de répliques entre deux ou plusieurs personnages. L’utilisation du soliloque «il fut un temps où la cervelle étant ôtée, l’homme mourrait, c’était fini : mais maintenant, ils se relèvent avec vingt meurtres mortels sur leur crâne et nous poussent de nos sièges, c’est plus étrange que le meurtre même. » permet au dramaturge de démontrer que Macbeth n’a plus toute sa tête, en plus d’être une allitération en « m » qui accentue l’impact de ses propos. Le texte est écrit en vers libres, dans un registre soutenu. Cette grande pièce a été écrite de façon libre, mais réfléchie.

En second lieu, Shakespeare a doté son texte de plusieurs figures de style qui ajoutent un autre sens à son œuvre. Au début de l’extrait, le meurtrier de Banquo discute avec Macbeth et lui annonce que Fléance a échappé. Big Mac lui répond : « Alors ma fièvre me reprend ». Cet euphémisme a pour but de dissimuler qu’il est en danger de mort. En effet, Fléance pourrait vouloir venger son père et cela ne règle pas le risque que la prophétie des sorcières se réalise et que le jeune homme accède au trône. Lorsque le roi d’Écosse s’adresse au fantôme de Banquo en utilisant les mots : « … ne secoue pas tes boucles de sang caillé contre moi. », cela laisse une image terrifiante de l’aspect physique de Banquo. Cette métaphore démontre aussi la cruauté de l’acte meurtrière qui le fit passer dans l’autre monde. L’accumulation « avec vingt meurtres mortels sur leur crâne » permet au dramaturge d’illustrer la brutalité de la scène en créant un effet d’amplification et d’insistance.

...

Télécharger au format  txt (5.3 Kb)   pdf (72.9 Kb)   docx (9.9 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com