Analyse DE PROFUNDIS CLAMAVI

Analyse de De profundis clamavit : COMMENT CE TEXTE EXPLIQUE T’IL LE SPLEEN ?

Ce sonnet est tourné vers la mort car le titre reprend les premiers mots d’un psaume catholique chanté pour les morts : du fond de l’ abîme j’ai crié. Ces termes sont d’ailleurs repris par le poète à la première strophe car la voix lyrique « implore (…) du fond du gouffre ». Enfin, le chant lexical de la nuit donne à voir les ténèbres : « obscur » au deuxième vers, « nuit » aux vers quatre et six, « chaos » au vers onze.

Dans ce monde obscur il n’y règne que le mal : En effet, on y retrouve de nombreux méfaits comme le « blasphème » au vers quatre, « l’horreur » au vers qutre aussi.

Ainsi le lecteur découvre un monde où plus rien ne vit ; comme le montre l’énumération des choses inexistante amplifiée par la répétition de la négation « ni » au vers huit ; et où il fait froid ; comme le suggèrent l’antithèse « soleil de glace » au vers dix et l’ oxymore « soleil de glace » au dixième vers. Or ce froid peut nous rappeler le froid mortel des cadavres.

C’est pourquoi la voie lyrique envie jusqu’ aux « plus vils animaux » au douzième vers car ils n’ont pas conscience de la mort, conscience qui caractérise le genre humain.

Ainsi, De profundis clamavit semble, par l’évocation désespérée de la mort, explicité ce qu’est le spleen, soit un ennui sans cause et un dégout de la vie.

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