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Amélie Nothomb et son roman autobiographique:Stupeur et tremblements

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Par   •  29 Avril 2014  •  485 Mots (2 Pages)  •  1 318 Vues

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La mondialisation provoqua de nombreuses crises. Les grandes entreprises devinrent les véritables pôles de l’économie mondiale, alors que l’humain est seulement un rouage de ces grandes entreprises. Stupeur et tremblements est un roman d’autofiction, un genre littéraire important du postmodernisme, écrit par Amélie Northom. Elle relate avec recul son expérience vécue en 1990, lors de son intégration ratée dans une grande entreprise japonaise. Le Japon étant très conformiste, Amélie est rejetée de cet univers ce qui la poussera à tourner en dérision non seulement le monde du travail japonais, mais toute la culture nippone. En effet, nous montrerons comment Amélie tourne en dérision le monde du travail japonais ainsi que la culture nippone.

Amélie tourne en dérision le monde du travail japonais. En premier lieu, elle se moque de M. Omochi, le vice-président de l’entreprise japonaise pour laquelle elle travaille. En effet, nous pouvons lire qu’elle le compare au diable et à un ogre ; « […] et le vice-président le diable. » (p.73) et « […] d’une voix d’ogre réclamant son déjeuner […] » (p.89). Amélie le compare au diable parce qu’il fait du mal à Amélie-san. Le vice-président est comparé à un ogre à cause de sa taille. Elle le présente comme un obèse et un gros mangeur avec la métaphore, « […] lui eût donné faim pour un double sandwich futon-mayonnaise […] » (p.95). En second lieu, Amélie Northom décrit sa supérieure, Mlle Mori, et sa relation avec celle-ci avec des termes érotiques. Nous pouvons donc voir le champ lexical de l’érotisme : « nue » (p.67), « enlace » (p.67), « jouissait » (p.128) et « assouvissement » (p.129). Amélie rend érotique trois scènes entre Mlle Mori et Amélie-san dont celle-ci : « les cheveux dans un tel état qu’elle semblait avoir passé une folle nuit d’amour » (p.63). Cet érotisme donne une touche de comique qui ne devrait pas exister puisque Mlle Mori est sa supérieure. En utilisant ainsi le comique, elle rend ridicule le personnage de Mlle Mori. En troisième lieu, Amélie se moque du fonctionnement de l’entreprise japonaise. À la page 99, Amélie décrit le travail d’Amélie san avec une antiphrase : « […] elle me confia les clefs d’un débarras où ces merveilles étaient entreposées à l’abri des convoitises […] ». Elle utilise aussi l’hyperbole et l’euphémisme en nommant ses diverses tâches grotesques « gammes épistolaires » (p.13), « carrière prometteuse » (p.26), « vocation » (p.26), « gloire » (p.28), « promotion » (p.106), « poste » (p.27), « ministère » (p. 105) et « nomination » (p.107). Elle se moque du fonctionnement de l’entreprise puisque les supérieurs de l’entreprise japonaise lui confient des tâches pour lesquelles, Amélie-san est surqualifiée et elle trouve cela absurde de ne pas utiliser ses talents. Bref, Amélie tourne en dérision le monde du travail japonais puisqu’elle se moque du vice-président de l’entreprise, de sa supérieure ainsi que du fonctionnement de l’entreprise.

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