Abécédaire sur les Fables de La Fontaine

M

comme Mesure

La mesure est une qualités mis en valeur dans une bonne partie des fables des livres 7 à 11 de La Fontaine. En effet, ces fables paraissent à la fin du XVIIe siècles, sois dans la période du classicisme. Ce mouvement culturel fixe un idéal humain : « l'honnête homme », celui-ci porte une grande qualités de l'époque qui est la mesure, définit par la raison, le respect et l'humilité.

On retrouve ces traits de caractères par exemple dans la fable « La tortue et les deux canards ». Dans celle-ci, une tortue meurt puisqu'elle ne reste pas à sa place, elle cherche à être autre chose que ce qu'elle est. La mort est ici un sanction infligé à la tortue pour sa démesure.

On retrouve également le même défaut dans les personnages de l'Ours et du Singe dans la fable « La cour du Lion ». En effet, l'Ours, trop franc, est envoyé chez Pluton ; Le Singe, trop hypocrite, fut parent de Caligula. Quant à lui, le Renard se montre mesuré dans son discours, il ne fit l'objet d'aucune sanction. Le texte se termine sur ces vers :

« Ceci vous sert d'enseignement :
Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,
Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. »

La fontaine dissocie la mésure de la démesure à travers des sanctions explicites.

R

comme Religion

La Religion chrétienne prend place dans beaucoup des fables de La Fontaine. En effet, on remarque de nombreuses référence à Dieu comme dans la fable « Le gland et la citrouille » avec une morale implicite qui nous dit que l'homme ne doit pas juger Dieu, ni se croire plus fort, dans cette fable l'auteur condamne la prétention humaine. Le thème de la religion revient également dans « Le curé et la mort ». Dans cette dernière un curé enterre quelqu'un en se rejouissant des bénéfices qu'il fait de la cérémonie :

« Monsieur le Mort, j'aurai de vous
Tant en argent, et tant en cire,
Et tant en autres menus coûts. »

Mais le curé meurt en se faisant fracturer le crâne par le cerceuil. C'est à travers ce récit apologue que La Fontaine réalise une satire de clergé.

A

comme Animaux

L'animal est essentielles dans les fables de La Fontaine autant en tant que thêmes ou en tant qu'outils puisque ceux-ci sont présent dans une grande partie de fables. L'auteur s'en sert de deux manières:

• Pour plaire. En effet, les animaux sont des êtres plaisants pour le lecteur, que ce soit par affaction domestique (personnage du chat ou du chien) ou par admiration, emerveillement (personnage plus exotique comme le singe ou le léopard, ou majestueux comme le lion ou encore l'élephant). De plus, ceux-ci sont souvent peint avec détails dans des descriptions. C'est par exemple le cas dans la fable Le Héron :

«  Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où
   Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. »

• Pour instruire. Effectivement, ces animaux incarnent des défauts ou des qualités humaines. C'est le cas du chat par exemple qui incarne la ruse, ou encore le singe qui incarne la stupidité. Parfois même ceux-ci représentent des rôles comme le lion qui incarne le roi

Les animaux sont donc des outils importants de les fables apologues de La Fontaine. En dehors du récit, il utilise les animaux également pour échapper à la censure.

F

comme Fantastique

Les fables de La Fontaine peuvent être caracterisé de récit fantastique. En effet, celle-ci présentent des personnages merveilleux comme les devineresses, le cierge (dans la fable du même nom) ou encore le sorcier (dans « La souris métamorphosée en fille »). De plus, des faits surnaturels se produisent dans les différents récits. En effet, dans les fables de La Fontaine, les animaux parlent, se comportent comme des humains, parfois même ils communiquent avec les humains comme dans la fable « Le berger et son troupeau » ou le berger harangue ses moutons.

L'auteur utilise un univers fantastique afin de plaire au lecteur. En effet, le merveilleuxest toujours quelque chose qui façinne, on peut encore aujourd'hui lire des livres fantastiques ou regarder des films de sciences-fictions.

V

comme Violence

Les fables de La Fontaine sont rythmés par la violence. En effet, des récits comme « Les vautours et les pigeons » où ces deux races d'oiseaux se font la guerre est un bonne exemple. Les vers suivants prouvent l'aggresivité de leur combat :

« C'était pitié de voir tomber les morts. »

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