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Abolition peine de mort

Analyse sectorielle : Abolition peine de mort. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2021  •  Analyse sectorielle  •  1 242 Mots (5 Pages)  •  512 Vues

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Le combat pour défendre l’abolition de la peine de mort :

Groupement de textes :

Texte 1 : Le Dernier jour d’un condamné, Victor Hugo, 1832.

1. Dans le tableau ci-dessous relevez les arguments des défenseurs de la peine de mort puis les contre-arguments de Victor Hugo :

Arguments pour la peine de mort :

Contre-arguments de Victor Hugo :

Il faut éloigner de la société les personnes dangereuses.

La prison à perpétuité suffit.

La société doit venger et punir les crimes.

La vengeance est individuelle et la punition est divine.

La société doit donner l’exemple.

Le spectacle de la mise à mort est un contre-exemple de civilisation.

2. Par quelle devise Victor Hugo remplace-t-il la formule : « punir pour se venger » ?

Il lui préfère la devise : « Corriger pour améliorer ».

3. Qu’est-ce qui rend la stratégie argumentative de Victor Hugo particulièrement efficace ? Appuyez-vous sur différents procédés littéraires pour illustrer votre réponse.

L’argumentation de Victor Hugo repose sur la réfutation des arguments de ses adversaires qu’il fait entendre dans son texte en s’adressant directement à eux sous forme d’apostrophe : « Qu’avez-vous à alléguer pour la peine de mort ? »

En outre, il emploie le pronom « nous » en s’exprimant au nom d’un groupe pour défendre ses arguments en leur donnant plus de force.

Les nombreuses phrases expressives telles que les phrases interrogatives ou exclamatives contribuent également à l’efficacité de ce discours qui suscite l’émotion.

Texte 2 : Réflexions sur la guillotine, Albert Camus, 1958.

1. Comment Albert Camus définit-il la loi du Talion ?

La loi du talion se résume par la formule « œil pour œil, dent pour dent » et désigne la vengeance. Albert Camus la définit comme un sentiment personnel, comme une pulsion instinctive et naturelle qui s’oppose au principe de la loi.

2. Pourquoi selon Camus n’est-elle pas une solution ?

La loi du Talion, la vengeance par la peine de mort n’est pas une solution car selon l’auteur, elle fait entrer dans un cercle vicieux de la violence en faisant commettre un autre meurtre.

3. Donnez un titre à chacun des paragraphes de ce texte.

1. La barbarie de la loi du Talion.

2. La peine de mort : un meurtre prémédité.

3.Une souffrance décuplée

4. Quels sont les points communs entre le texte de Victor Hugo et celui d’Albert Camus ?

Albert Camus tout comme Victor Hugo, utilisent les arguments de leurs adversaires pour mieux les contredire. Tous deux emploient le pronom « nous » pour élargir la portée de leur propos et rallier le lecteur à leur cause. Tous deux emploient des procédés rhétoriques variés tels que les questions rhétoriques, les jeux d’opposition et les effets d’insistance pour susciter l’indignation ou l’adhésion de leurs lecteurs.

Texte 3 : Débat relatif au projet de loi portant abolition de la peine de mort, 17 septembre 1982, Robert Badinter.

1. Quels procédés littéraires  Robert Badinter utilise-t-il pour faire l’éloge de la France ?

Robert Badinter joue d’abord sur l’anaphore de la tournure « La France est grande » et « La France » au début des trois premiers paragraphes, puis il énumère ses qualités: « l’éclat des idées, des causes, de la générosité », l3. Il emploie également une propositions subordonnées circonstancielle de cause afin de donner un exemple de la grandeur de la France qui a été la première à abolir la torture et une des premières à abolir l’esclavage : « La France est grande parce que... »l5.

2. Que reproche-t-il à la France?

Par antithèse, la France apparaît comme le dernier pays à avoir aboli la peine de mort.

3. Quelles sont les grandes personnalités qui ont milité pour l’abolition de la peine de mort ? En quoi consiste l’argument qui consiste à les nommer ?

Robert Badinter évoque les  écrivains Hugo et Camus, le défenseur de la République Gambetta, le sénateur, opposant à la colonisation et héros de la première guerre mondiale, Clémenceau,  et le député Jean Jaurès, assassiné pour ses idées pacifistes. En rappelant à la mémoire du lecteur qu’ils étaient tous contre la peine de mort, Robert Badinter utilise l’argument d’autorité.

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