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A une passante, Baudelaire. Comment l'auteur parvient-il à mettre en scène la rencontre amoureuse?

Commentaire de texte : A une passante, Baudelaire. Comment l'auteur parvient-il à mettre en scène la rencontre amoureuse?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2013  •  Commentaire de texte  •  330 Mots (2 Pages)  •  1 985 Vues

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uteur/contexte : Charles Baudelaire est un poète français, né à Paris en 1821 et mort dans la même ville en 1867. Il est connu pour sa vie de bohème. Auteur torturé, il publia une seule œuvre, Les Fleurs du mal. Son recueil de poème fut censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel. Il occupe une place qui lui est propre dans l'histoire littéraire du XIXe siècle.

Œuvre : Son recueil de poème, Les Fleurs du mal, publié en 1857, est l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, empreinte d’une nouvelle esthétique où la beauté et le sublime surgissent. L'œuvre exerça une influence considérable sur Verlaine, Mallarmé ou encore Rimbaud.

Extrait (TEXTE 2) « À une passante » (XCIII) est un sonnet qui raconte la rencontre fugitive entre Baudelaire et une belle qui passe dans une rue, laissant le poète seul avec son émotion.

Lecture

Problématique : Comment l’auteur parvient-il à mettre en scène la rencontre amoureuse ?

Annonce du plan :

I. La violence de la rencontre

1. Le contexte agressif de la rue

2. La violence du coup de foudre

II. L’image de la femme, sa beauté et son mystère

1. La beauté de la passante

2. Une femme mystérieuse

III. L’échec amoureux programmé de cette rencontre

1. Le mouvement de la belle, l’immobilité du poète

2. La solitude du poète

I. La violence de la rencontre.

1. Ce contexte, ce cadre agressif qui marque le tumulte de l’espace urbain se traduit essentiellement dans le premier vers avec deux mots qui se répondent : l’adjectif « assourdissante » prépare l’arrivée du mot « hurlait ». Ce verbe « hurler » fabrique une figure de style, la personnification, qui donne de la chair à cette rue qui apparaît comme un personnage. Cette personnification permet d’insister sur la force du cri, la rue devient ainsi un personnage du poème qui prépare...

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