A toi pour toujours, ta Marie-Lou
Dissertation : A toi pour toujours, ta Marie-Lou. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Wissal Essafii • 14 Mai 2022 • Dissertation • 1 109 Mots (5 Pages) • 1 364 Vues
Le Québec a vécu une grande période de changement pendant les années 1960-1970. La révolution qui déstabilise le Québec en entier. Cette époque est marquée par une prise d’importante d’un peuple qui était force à l’aliénation depuis longtemps. Parmi les auteurs de cette époque qui ont publié des œuvres contenant des thèmes qui portent sur le bonheur et la révolution. Michel Tremblay qui est un famous dramaturge québécois, l’écrivain de A toi pour toujours, ta Marie-Lou . Une pièce de théâtre écrite en 1971 qui aborde une de plus les thèmes suivants : la famille, la violence et la religion. Cependant, peut-on affirmer que tous les personnages de la pièce de Michel Tremblay celui de Carmen soit effectivement le seul qui s’en sort? À notre avis, la réponse est oui. Nous allons tout d’abord dénoter que Carmen a trouvé son bonheur. Par la suite, nous démontrons que Carmen s’est débarrassée de son passé.
Premièrement, dans la pièce théâtrale, nous explorons le bonheur de Carmen lorsqu’elle est devenue chanteuse. En premier lieu, Carmen n’effraie pas de chanter des chansons de cow-boy, car elle aime ça :
Carmen : Y’en a qui trouvent ça niaiseux, une chanteuse de
chansons de cow-boy…Mais quand c’est ça que tu voulais
faire, pis que t’as réussi à le faire.(P.51)
Ici ,on voit à quel point Carmen apprécie ce qu’elle fait, peu importe ce que les gens croient, d’elle, l’importance pour elle, c’est de faire ce qu'elle aime. En second lieu, la sensation du bonheur et de la joie que Carmen dégage pendant elle monte sur le stage sont mises en valeur grâce à l’utilisation de cette antithèse qui illustre bien la scène :
Carmen : Quand j’monte sur le stage, le soir, pis que j’me
place devant mon micro, pis que la musique commence,
j’me dis que si y seraient pas morts, eux autres, j’s’rais
probablement pas la… Pis quand j’commence ma
première chanson de cow-boy, chus tellement
heureuse qu’y soyent mort! (P52)
Tous ses sentiments de jouissance, régal et plaisir envers les chansons de cow-boy n’étaient pas arrachés, car Carmen s’est révoltée d’après tout ce qu’elle vécut dans son passé. D’autres termes, comme ses mentionnés, si jamais ses parents ne sont pas morts, elle ne pourrait jamais se sentir son bonheur en chantons les chansons de cow-boy. Par ailleurs, dans cette pièce de théâtre Michel Tremblay utilise le champ lexical de bonheur . L’emploi de mots tels que « heureuse », « contente », « réussi », « j’aime ». En fin de compte, Carmen s’en sortit en trouvant son bonheur.
Deuxièment, Carmen s’en sort en oubliant son passé. D’une part, Carmen le prouve en déclarant lisiblement qu’elle se révolte contre son passé :
Carmen : Pis chus tellement contente de m’être
débarrassée de tout c’qui s’est passe dans c’te maudite
prison-la… (P52)
Nous remarquons que l’utilisation de l’adjectif indéfini « tout », elle veut introduire l’accent sur l’indifférence complète de sa situation misérable. De plus, l’adverbe superlatif « tellement » révèle le niveau élevé d’une sensation de réconfort. En outre, Carmen utilise ce mot pour mettre l’accent sur l’accomplissement de se libérer de cet état détestable. De plus, elle rapproche la maison de ses parents à une prison, comme si c'était un lieu pour emprisonner les personnes dénuées de liberté. Alors, il faut affronter ou se révolter, pour pouvoir s’en sortir. Sans nier de mentionner que l’ajout de l’adjectif « maudite » pour souligner la non-satisfaction qu’elle ressent envers sa famille. D’autre part, Carmen a pris une décision de commencer sa vie à nouveau en oubliant tout son passé :
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