A Marche forcée / Rawicz

Rédaction DM A Marche Forcée

Pendant plusieurs années, Rawicz a vécu entre tribunaux, camps de travail et montagnes gelées, il décrit cette aventure dans son roman A Marche Forcée et parle beaucoup des amis qu’il a rencontré là-bas.

Quelle place l’auteur a-t-il voulu donner à l’amitié dans ses mémoires ?

Nous étudierons cela en passant par l’origine, la description et enfin l’importance de l’amitié à travers le roman.

L’amitié est décrite dans cet ouvrage comme très puissante, l’auteur et ses sept compagnons ont vécus ensemble pendant des années.

Et ces années ne furent aucunement faciles, aussi bien mentalement que physiquement. Ils ont fait face ensemble à la mort de certains camarades, mais aussi ont dû faire des traversées exténuantes comme celle du désert de Gobi, où ils se tiennent tous par la main pour continuer à avancer.

Cette amitié est aussi représentée comme sourde, ils peuvent ne pas se parler pendant des heures voire des jours ; ils ne parlent pas pour se comprendre « nous nous retournâmes vers Kolemenos. Il considéra l’animal, eut un hochement de tête et s’avança. ». Nietzsche dit lui aussi « « Entre amis, il est si beau que le silence est d’or ».

Cette amitié a été fondée sur de mauvaises bases, des moments tristes, déprimants, ce qui aurait pu complexifier l’attachement de ces Hommes, cette amitié a été entre guillemets obligée, par le fait qu’ils vivent ensemble 24h/24 mais non. Elle a été le moteur de leur évasion, l’élément qui leur a permis de ne pas abandonner et de continuer à se battre.

Cette amitié a en effet été le pilier de leur épopée. En effet, seuls ils n’auraient pas survécu, chacun a eu son rôle à jouer, Kolemenos permet de nourrir le groupe par sa force, Rawicz parle le russe et peut dons interagir facilement avec d’autres ethnies rencontrées, Zaro faisait rire le groupe, etc. La nuit ils pouvaient organiser des rondes, etc.

Rawicz conclue d’ailleurs son roman avec une phrase témoignant de la place prise par cette amitié, il quitte ses compagnons probablement pou toujours et dit : « Je me sentais soudain privé d’amis, démuni de tout et esseulé qu’il est possible de l’être »

En conclusion, Rawicz noue son roman autour de cette amitié très forte et primordiale à ses yeux. Nous retrouvons cette vision chez de nombreux autres auteurs comme Voltaire qui écrit : « Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami. »

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