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« À qui donc sommes-nous » - Partie 2 « Aujourd’hui », livre quatrième « Pauca Meae », poème VIII

Étude de cas : « À qui donc sommes-nous » - Partie 2 « Aujourd’hui », livre quatrième « Pauca Meae », poème VIII. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2023  •  Étude de cas  •  1 171 Mots (5 Pages)  •  299 Vues

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« À qui donc sommes-nous » - Partie 2 « Aujourd’hui », livre quatrième « Pauca Meae », poème VIII :

Introduction :

Accroche et contexte :

Le poème VIII, « A qui donc sommes-nous ? » est situé dans la deuxième partie de Les Contemplations, « Aujourd’hui » 1843-1855 dans le livre quatrième intitulé « Pauca meae ». Ce poème se situe après la rupture marquée par une ligne de points entre le poème II, « le 15 février 1843 » et le III « trois ans après » qui symbolise la mort de Léopoldine. C’est un poème en quatre strophes de six vers composées en deux alexandrins, un sizain puis deux alexandrins et un sizain.

Les rimes suivent le schéma AABCCB.

Problématique :

La lecture linéaire de ce poème va nous permettre de montrer comment s’exprime le doute du poète sur l’ordre du monde et la destinée des hommes

Annonce de plan linéaire (découpage en mouvements)

Après s’être interrogé sur le sens de l’existence humaine (vers 1 à vers 12), l’auteur propose un récit fantasmagorique (vers 13 à vers 18). Pour finir, le poète manifeste son empressement à trouver une réponse (vers 19 à vers 24)

1er mouvement :

Tout d’abord, les deux premières strophes évoquent la quête de sens.

Première analyse

1) La présence répétée de dix phrases interrogatives témoigne du questionnement insistant de l’auteur sur le sens de la vie. Cette insistance se transforme en supplication avec au vers 3 l’interjection « oh » dans une phrase exclamative associée à l’impératif « parlez » afin que le poète ait une réponse.

2) Dans le premier vers, l’auteur emploie les formes verbales être et avoir. Le sens de ces verbes est très large et invite à réfléchir sur des concepts originels qui sont le fait d’être et le fait d’avoir. Cet emploi donne une idée de l’ampleur des interrogations du poète au lecteur.

3) Dans ce poème, l’auteur parle à la première personne du pluriel, le pronom est répété deux fois et présent tout au long du poème, « nous », rappelant ainsi la phrase présente dans la préface, « quand je vous parle de moi, je vous parle de vous ».

4) Cette interprétation est confirmée par la présence de l’apostrophe du quatrième vers de la seconde strophe, « O vivants ».

5) Le poète généralise son expérience personnelle dans ce poème. Dans ces deux premières strophes c’est le présent qui est employé, un présent d’énonciation qui permet de rendre compte du caractère actuel et pressant du questionnement.

6) Au vers 2, l’association du vautour à la fatalité dans une métaphore « vautour fatalité » crée l’image du destin funeste, l’image d’un charognard dont la proie serait la « race humaine » déjà morte en position de complément du verbe tenir dans le vers 2. Cette association trouve son écho dans le même vers de la deuxième strophe, « Destin, lugubre assaut ».

7) En effet le vers 3 de la deuxième strophe évoque le poids de la destinée dans une phrase exclamative en l’associant à une attaque dans une périphrase.

8) À partir du vers 3 de la première strophe, l’auteur évoque le caractère infini de l’âme humaine, « sans fond », ce caractère infini mis en relation avec l’infinité de l’espace comme en témoigne le champ lexical de l’espace, « cieux » au vers 3, « étoiles » au vers 4, « rayon » au vers 5 et « soleil » au vers 6 pour rendre compte au lecteur de cette immensité.

9) L’auteur insiste sur les liens qui unissent les deux avec la présence du verbe « tenir », « tientelle » au vers 4, « liant » au vers 6 et la présence du mot « fil » vers 5.

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