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Paragraphe argumenté : Aux champs, Maupassant

Commentaire de texte : Paragraphe argumenté : Aux champs, Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2023  •  Commentaire de texte  •  676 Mots (3 Pages)  •  368 Vues

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Paragraphe argumenté : Aux champs, Maupassant

Guy de Maupassant est un écrivain français du 19 siècle ayant écrit de nombreuses nouvelles et romans. Nous allons voir comment, dans la nouvelle « Aux champs » qui appartient aux Contes de la Bécasse (1883), l’auteur utilise le réalisme pour refléter la misère du peuple. Nous étudierons, dans un premier temps, les paysans dans leur cadre puis nous nous attarderons sur la manière utilisée par l’auteur pour montrer cette misère.

Dans « Aux champs », les dures conditions de vie des paysans sont dépeintes avec réalisme. D’abord, nous découvrons que les 2 familles, les Tuvache et les Vallin, vivent dans la misère, à la campagne, proche d’une ville thermale, dans deux chaumières au pied d’une colline. Ainsi les termes « chaumière » (L1), « terre inféconde » (L3) « masure » (L 17) nous le montrent.

Ensuite, l’auteur présente les familles en insistant sur leurs similitudes. En effet, elles ont des demeures identiques « chaumières » (L1), le même niveau social « paysans » (L3), les hommes cultivent la même « terre inféconde » (L3), ; les naissances et mariages ont eu lieu en même temps ainsi « les deux aînés avaient six ans et les deux cadets avaient quinze mois environ » (L6/7).

De même, dans sa nouvelle, Guy de Maupassant déshumanise les enfants. Ces derniers sont comparés à des animaux. Par exemple, « Les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d’oies assemblent leurs bêtes. » (L22/23).

Enfin, le travail de la terre est difficile. De fait, « les paysans besognaient dur sur la terre inféconde » (L2/3), la nourriture est peu abondante et simple, en effet les deux familles mangeaient toujours la même chose sauf le dimanche où ils avaient « un peu de viande au pot au feu » (L30) « tout cela vivait péniblement de soupe, de pommes de terre et de grand air. » (L19/20).

On retrouve dans « aux champs » les caractéristiques de la nouvelle réaliste. Maupassant situe son action à une époque et dans une société précise. En effet, les paysans habitent « au pied d’une colline, proche d’une petite ville de bain » à une époque contemporaine de l’auteur. Les personnages sont des gens de la vie de tous les jours des « paysans » (L3) opposés à de riches citadins. Les évènements paraissent vrais et renvoient au quotidien. Ainsi, la description du logement « demeures », « masures » « table en bois vernie par cinquante ans d’usage »(L24/25) et des repas « A sept heures, le matin, puis à midi […] jours » (L29/32) décrivent la misère dans laquelle vivent les deux familles.

L’auteur utilise plusieurs champs lexicaux pour faire ressortir la pauvreté. En effet, on trouve celui de la vie paysanne (« chaumières », « paysans », « terre ») ; celui de la misère (« besognaient dur », « terre inféconde », « masure », « tout cela vivait péniblement » et celui de l’enfance (« marmaille », « naissances », « mariages », « mioches », « moutard », « ainés », « cadets» …).

L’emploi de comparaisons telles que « leurs petits » (L4), « donner la pâtée »(L22), « empâtait »(L29) « des gardeurs d’oies » (l22) permettant la déshumanisation, permettent aussi de souligner la pauvreté.

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