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Molière, Le malade imaginaire

Fiche de lecture : Molière, Le malade imaginaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2023  •  Fiche de lecture  •  3 380 Mots (14 Pages)  •  175 Vues

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Le malade imaginaire

Question sur l’œuvre

1° Le malade imaginaire est une comédie ballet, cela concerne les pieces du Genre dramatique qui vont être chanté et chorégraphié. La comédie-ballet est inventée par Molière mais aussi par Pierre Beauchamp et Jean-Baptiste Lully en 1661. Une des premières comédie ballet est Les Fâcheux, qui fut donnée en août 1661 au château de Vaux-le-Vicomte lors d'une fameuse fête à l'italienne organisée par Nicolas Fouquet en l'honneur du « plus grand roi du monde ».

Mêlant la musique et la danse dans une action unique (contrairement à l'opéra-ballet, plus composite), la comédie-ballet traite des sujets contemporains et montre des personnages ordinaires de la vie quotidienne. Le mariage en est souvent le thème central (dans le malade imaginaire, c’est le cas concernant Angélique Cléante et Thomas Diafoirus).

Le trio Molière-Lully-Beauchamp créa près d'une dizaine de pièce de ce genre, mais le genre déclina après la mort de Molière dès 1673.

2° Dans cette œuvre, on retrouve 3 scènes de ballet, ce sont des intermèdes. Une première scene de ballet se situe entre les prologues et l’Acte I Scène 1, le premier intermède se trouve entre l’Acte I Scène 8 et annonçant le début du deuxième Acte. Le second intermède clôture l’Acte II Scène 10 afin de débuter le troisième Acte. Pour finir, le dernier intermède met fin à la dernière scène de la pièce mettant aussi fin à l’œuvre.

3° Dans la proposition de mise en scène, les trois intermèdes ont été conservé mais les scènes de ballet (églogue et prologue) n’ont eux pas été représenté.

ACTE 1

Scène 1

Dans la première scène Argan se montre très à cheval sur la médecine. Il entretient de nombreuses relations avec son médecin Monsieur Purgon et son apothicaire Monsieur Fleurant. Tout d’abord, il parle seul, et fait ses comptes. Tout son argent va dans les soins, des somnifères avec de très nombreux lavements et de nombreuses médecines. Il se plains même, dans la seconde partie de son monologue, qu’il n’aurait pas fait assez de lavages (douze ce mois) comparé à 20 lavements le mois passé. A la fin, il se plaint en criant qu’il est toujours seul et qu’il n’y a personne pour s’occuper de lui alors qu’il se désigne comme un pauvre malade. Il insulte alors sa servante Toinette de « chienne » et de « coquine » car elle l’a laissé tout seul. Il apparait vulnérable lorsqu’il se sent seul et lorsqu’il ne subit pas de traitement.

Scène 2

Lorsque Toinette dit à Argan, la réplique suivante : « Ce Monsieur Fleurant-là et ce Monsieur Purgon s’égayent bien sur votre corps ; ils ont en vous une bonne vache à lait ; et je voudrais bien leur demander quel mal vous avez, pour vous faire tant de remèdes. », elle prouve alors qu’elle est plus raisonnable et plus censée qu’Argan, qui veut se faire soigner pour un tout et un rien, elle montre que tous ces traitements ne sont pas nécessaire et que Monsieur Purgon et Fleurant lui soutire juste de l’argent.

Scène 4

Le comique de cette scène se joue sur le contraste entre Angélique, la femme qui vit son idylle amour, et Toinette, celle qui écoute ses histoires. Angélique est tout amoureuse et tout excitée, elle ne voit que par son amant. Tandis que Toinette est amusée de la situation, elle répond aux milles questions que lui pose Angélique. De plus, dans la mise en scène, le contraste se remarque encore plus avec de nombreux comique de geste et de caractère montrant ainsi le décalage entre ces deux femmes.

Scène 5

Le début de cette scène se déroule sur un malentendu, un quiproquo, en effet Toinette et Angélique, dans la scène précédente se demandaient si Cléante, amant d’Angélique allait prouver son amour envers elle en la demandant en mariage au près d’Argan son père. Lorsque Argan, dans la scène suivante, lui annonce qu’un homme veut demander la main de sa fille, Angélique comme Toinette pense que l’homme est Cléante. Argan et sa fille sont alors ravi de cette nouvelle mais le quiproquo s’arrête lorsqu’Argan annonce que l’homme est le neveu de son médecin. Mais Cléante n’a rien à voir avec Monsieur Purgon. Argan comprend qu’ils ne parlent pas du même homme, il annonce enfin que l’homme a qui Angélique vient d’être promise n’est personne d’autre que Thomas Diafoirius, neveu de Monsieur Purgon. Dans la seconde partie de cette scène, on retrouve de nombreux moments comiques, le comique de situation est présent. Lorsqu’Argan a pour seul raison de donner un mari médecin à sa fille, qu’il est malade est qu’il devrait s’entourer de médecin. Toinette qui lui répète sans cesse qu’il n’a rien d’un homme malade mais ne voulant trop l’offenser elle se rétracte. Le comique de caractère est aussi présent, Toinette ne se laisse pas faire et ne prend pas la place de la servante qui se tait devant son maitre qui ne donne pas son avis. Bien au contraire, elle ne mache pas ses mots et se montre en désaccord avec ce mariage. Elle insiste sur le fait que le mari d’Angélique doit être un mari pour elle et non un gendre pour lui. Quant à Argan, il veut se donner une image de père impitoyable, image souvent donnée par Molière mais qu’en réalité Argan est un père aimant et que jamais il pourrait mettre ses menaces à exécution (mettre Angélique dans un couvent). Dans la mise en scène, le comique de geste accentue le comique, dès qu’un des personnages remet en cause la maladie d’Argan, il se met à tousser, comme si il devait prouver au monde sa « maladie ». Toinette se moque ouvertement de Thomas Diafoirius en se prononçant son nom de manière ironique.

Scène 6 et 7

Dans cette scène, Beline, femme d’Argan se montre particulièrement hypocrite. On voit qu’elle joue de la situation, elle fait croire à son mari qu’il est malade, et accentue l’hypocondrie d’Argan. De plus, à la fin, on comprend que sa seule motivation est l’argent. Elle fait mine d’aimer Argan, de ne pas parler de testament, mais est elle-même venue avec son notaire. « Ne me parlez point de bien, je vous prie. Ah ! de combien sont les deux billets ? ». Dans cette citation, on voit bien que Béline joue le rôle de la femme amoureuse, qui ne s’intéresse pas à l’argent, mais que le naturel revient au galop en demandant à chaque fois la somme proposée. Dans ces scènes, on apprend qu’Argan se préoccupe que de sa santé, de sa mort, de ses soins, de ses médecins surtout de Monsieur Purgon.

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