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Molière, L'école des femmes

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Par   •  11 Avril 2023  •  Cours  •  820 Mots (4 Pages)  •  199 Vues

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Séance 2 – Scène 5 acte II (l’école des femmes)

Consigne :

  1. Lire la scène
  2. Repérer plusieurs thématiques propres au passage
  3. Construire une problématique sous forme d’interrogation direct et indirect
  4. Trouver un plan cohérent par rapport a la problématique trouvé (titre de parties + sous partie)
  5. Rédiger l’introduction du commentaire
  6. Rédiger une sous partie du commentaire

Problématique : Quels enjeux se révèlent dans cette scène de confrontation ?

Plan :  1ère  partie: La découverte de l’amour par Agnès (enjeux 1 )

Sous partie 1 : la métaphore de l’amour par la médecine

Sous partie 2 : Des sentiments et des sensation plaisante

2ème partie : une remise en question de la société patriarcale du XVIIe siècle

Sous partie 1 : Le ruban : l’obsession de la perte de la virginité

Sous partie 2 : Une image terrifiante du plaisir

3ème partie : Une évolution a l’évolution des mœurs (enjeux 3)

Sous partie 1 : Transformer l’obligation du mariage en plaisir

Sous partie 2 : Transformer les relations sociales entre les deux sexes

Introduction commentaire scène 5 acte II

Dans L’école des femmes, joué pour la première fois en 1662, Molière montre des enjeux de la société, notamment dans la scène 5 de l’acte II avec des confrontation et des quiproquos. Nous pouvons d’ailleurs nous demander quels sont ces enjeux dans cette scène en parant d’abord de la découverte de l’amour par Agnès puis la remise en question de la société de l’époque, et l’invitation a l’évolution de la société.

Problématique interrogatif direct et indirect :

En quoi ce texte est -il une remise en question de la société ? (Direct)

Nous verrons comment le texte remet en question la société / Nous verrons de quelle manière le texte remet en question la société / Nous verrons en quoi ce texte remet en question la société ect (Indirect)

Sous partie 1 : Le ruban : l’obsession de la perte de la virginité (Partie 2)

Dans la scène du ruban, Agnès raconte à Arnolphe qu’Horace lui a prit quelque chose mais qu’elle ne soit pas lui dire quoi ? cette situation poussent Arnolphe a penser qu’Horace a « prit » la virginité d’Agnès

EXEMPLE DE REDACTION DE SOUS-PARTIE

a) La métaphore de la médecine

On remarque qu’Agnès ne comprend l’amour qu’au premier degré, à travers la métaphore de la médecine grâce à laquelle Horace a pu la séduire. En effet, la satisfaction de la jeune fille à être venue en aide à son amant se ressent aux vers 20 et 21, lorsqu’elle annonce à Arnolphe : «[…] comme il était ravi/comme il perdit son mal sitôt que je le vis ». Au-delà de l’anaphore du terme exclamatif « comme » qui souligne le ravissement d’Agnès sur la relation avec Horace, l’utilisation du passé simple « perdit » renforce encore, par sa valeur d’accompli, sa croyance naïve d’un amour à la fois maladie et antidote. Par ailleurs, l’adjectif « sitôt » exprime l’émerveillement d’Agnès sur la rapidité de la « guérison » d’Horace. Etant donné que l’entremetteuse évoquait le déclenchement de la maladie d’amour par les yeux, Agnès renchérit dans cette métaphore, sans en avoir conscience, par le verbe « voir » au passé simple « je le vis ». De plus, le fait qu’Agnès parle à la première personne du singulier indique qu’elle semble se croire responsable de l’état de son amant. En outre, les vers 152 et 153 précisent les inquiétudes d’Arnolphe à propos de l’interprétation de la métaphore par Agnès. En effet, Arnolphe évoque le champ lexical du médical à travers les substantifs « mal, remède » ainsi que les verbes « guérir » et « possède. Le fait qu’il puisse « mimer » les termes probablement utilisés par Horace pour séduire Agnès révèle sa stratégie de manipulation afin que celle-ci révèle tout ce qu’elle a pu mettre en œuvre afin de « sauver » Horace. Par ailleurs, elle proteste de sa sincérité auprès d’Arnolphe par l’expression lexicale « vous pouvez juger », qui indique, par l’utilisation du présent de l’indicatif à valeur d’actualisation, qu’elle prend au sérieux le prétendu « état de santé » amoureux d’Horace. De plus, l’infinitif « secourir » participe encore au topos de la maladie d’amour feinte par Horace, sans même évoquer l’utilisation du conditionnel « j’aurais » qui révèle bien le niveau de dévotion d’Agnès à l’égard de son amant. Par conséquent, la scène fonctionne en partie sur le point de vue dévié d’Agnès autour de la métaphore de l’amour par la médecine.

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