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Marcel Aymé, la Vouivre

Commentaire de texte : Marcel Aymé, la Vouivre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2023  •  Commentaire de texte  •  1 242 Mots (5 Pages)  •  115 Vues

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Commentaire linéaire la Vouivre Marcel Aymé :

Intro :

Au 20eme siècle le roman s’impose et se diversifie ; avec des roman autobiographique, policier, de guerre mais Marcel Aymé se démarque avec une écriture tout à fait atypique, dans laquelle il mélange les registres en déclinant[a]  le fantastique. Parmi ses romans les plus connus passe muraille ou La Vouivre. La Vouivre est un personnage mythologique du Jura, elle arbore un rubis très précieux, très rechercher. Ce passage nous présente Arsène entrain d’observer la Vouivre en train de se baigner[b]. *commentaire Comment se déroule la rencontre entre Arsène et la Vouivre ? Dans un premier temps nous présenterons la Vouivre, ensuite nous parlerons de l’attitude et des pensées d’Arsène, enfin nous expliquerons cette scène de suspens.

  1. a. Le décor

b. Son portrait

a. Le texte commence in medias RES, « il grimpa » (l.1) qui désigne Arsène le héros de ce roman « il » => point de vue interne. On remarque qu’il recherche une position dominante « grimpa », « tertres » pour découvrir la vouivre. La description concerne d’abord le décor présenter de façon réaliste, on a effectivement plusieurs compléments circonstanciels de lieu. « Montant la vanne » « moins de 100m » tout est précis (sorte de zoom sur la zone). Il y a le champ lexical de la nature qui est très présent car la vouivre est un personnage de la nature et on ne la retrouvera jamais dans l’urbain. Elle cherche à se cacher/ être discrète comme l’indique les modalisateurs[c] « petite », « abrité ». La deuxième phrase précise le décor et en fait un cadre paradisiaque, => elle veut se mettre en valeur. « Eau pure », « Solare » Toponyme[d] fait songer au soleil.

b. On remarque qu’il y a le champ lexical de l’eau et on sait que la Vouivre est étroitement liée à cet élément. Il n’est donc pas étonnant  qu’elle soit présentée dans cet élément. Elle est présentée dans son état naturel « nue les coudes sérés au corps » elle met en évidence son coté humain ne présente que la moitié de son corps. Le portrait se focalise ensuite sur ça tête on a une métaphore « la couronne de ses cheveux » lui donne une certaine noblesse et une certaine forme de pouvoir. Cette Vouivre nous est présentée dans l’action comme l’indique le champ lexical du mouvement « jetée » « mouvement » « nager très vite ». elle est alaise dans cet élément. Elle se dérobe de son regard comme l’indique les deux compléments circonstanciel de lieu « massif de roseau » « trainée de brouillard » La vouivre est présenté de façon réaliste dans son cadre naturel, elle se veut séductrice. On va voir que Arsène n’y reste pas indifférent. 

  1. a. L’attitude d’Arsène

b. la description du rubis

c. Le dilemme d’Arsène

  1. Arsène et la Vouivre se livrent à un petit jeu de cache-cache Arsène est toujours dans l’action et il tente de la suivre verbes d’action « avait traversé » « marchait ». On suit parfaitement sa progression avec des indices spatiaux « traversé la vanne » « le bord du ruisseau » sorte de zoom avant pour focaliser sur un endroit bien précis, l’endroit ou la Vouivre s’est arrêter.

  1. Ce rubis est mis en valeur dans la phrase suivante on assiste a la présentation du rubis qui est très théâtralisé, jeu de lumière qui le met en valeur « le soleil, jouant à travers le rubis » on a une personnification qui met en valeur la pierre qui donc attire le regard et par la comparaison « comme un jus de groseille » on voit que le soleil augmente l’intensité du rubis il est aussi mit en valeur par le contraste du lin blanc et par le reflet rouge présentation métonymique de la Vouivre par la présence de son vêtement et son joyau.
  1. On sent chez Arsène de la tentation « il se penchât pour admirer le joyaux » et on s’aperçoit qu’il se livre à une autoanalyse, le point de vue omnitien du narrateur nous permet de rentrer dans sa pensé, on voit qu’il résiste comme l’indique la tournure négative « il n’eut pas le désir de se l’approprier » on a ici une négation partielle montre qu’il résiste à la tentation et en fait il s’étonne lui-même « un tel désintéressément lui parut singulier » le mot singulier signifie étrange, inhabituel et implicitement on comprend qu’il a déjà songé a voler se rubis, « il se demanda si la crainte des serpents ne le disposait pas à la sagesse » il analyse cette nouvelle attitude on a ici une interrogation indirect qui met en relief les serpents qui ont pour rôle de protéger le rubis qui sont aussi très liée au corps de la Vouivre étant mi femme mi serpents. On a ici un personnage persévérant bien décider a découvrir la Vouivre plus précisément et peut être cédera t’il a la tentation.
  1. a. la fonction de l’analepse (retour en arrière dans le récit)

b. le bon choix

  1. Matérialisé par un complément circonstanciel de temps qui est dans son enfance, on comprend qu’il connaît la Vouivre depuis longtemps « il avait rêvé à la chance ». Cette analepse nous permet de comprendre qu’il a toujours voulu s’emparer du rubis, on remarque que le verbe « pourrait » est au conditionnel. On a une opposition entre le passé matérialisé par l’enfance et le présent. Dans la proposition suivante on a une répétition a deux reprise « honte » ce qui nous fait comprendre que c’est un désir en lui que de voler ce rubis, il n’envisageait pas un échec. Par son attitude on comprend qu’il est toujours en proie au dilemme la personnification « mouvement paresseux » montre qu’il hésite de plus en plus il comprend clairement que c’est la peur des serpents qui va le protéger « menace d’une vipère » « sans doute les serpents jouaient ils le jeu » « attendant pour lui donner la chasse » => danger latent (qui est présent mais ne se montre pas). La Vouivre est en train de tester Arsène et donc s’il fait le mauvais choix il murera

  1. Dans la phrase suivante il y a une opposition entre le rubis qui représente la richesse et la robe de lin blanc qui est une métonymie qui représente la Vouivre, elle se fait de façon tactile « sa main avait effleuré » « sa main s’y attarda » « le toucher de se tissus léger » scène sensuelle il montre clairement à la Vouivre que c’est elle qui l’intéresse et pas son rubis. La dernière proposition oppose deux notion « la tiédeur de la vie » qui renvoie à la vouivre et la périphrase « desseins » qui rappelle sont projet de voler le rubis on comprend qu’il a fait le bon choix.

Conclusion : la rencontre s’effectue de façon progressive sur un registre fantastique car Arsène risque ca vie et est soumis a un véritable test de la part de la Vouivre entre le rubis et elle-même, le choix de la Vouivre lui a donc sauver la vie. On peut faire un parallèle avec une nouvelle de Théophile Gautier, la morte amoureuse dans laquelle le personnage est un curé doit faire le choix entre l’amour et son statut de curé.

[a]Mélanger le fantastique et un autre genre

[b]Lire le texte

[c]Petit mots qui en nuances d'autres

[d]Nom de lieu

...

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