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Les Fausses Confidences, Marivaux

Dissertation : Les Fausses Confidences, Marivaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2024  •  Dissertation  •  2 053 Mots (9 Pages)  •  47 Vues

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Dissertation sur les Fausses Confidences

Collecte de citations: précisez bien qui parle à qui...04.5/05

Argumentation:très bon ensemble globalement (sauf rubrique I) 11.5/15=   16/20

  1. Collecte de citations pour illustrer les thèmes suivants:

  • Le stratagème (but et réussite) :

« Voilà tout, et je n’aurais garde de lui confier notre projet, non plus qu’à personne ; il me paraît extravagant, à moi qui m’y prête. […] malgré cela, il t’est venu dans l’esprit de faire ma fortune. » Dorante (I, 2).

« et tu crois qu’elle fera quelque attention à moi, que je l’épouserai, moi qui ne suis rien, moi qui n’ai point de bien ? » Dorante (I, 2).

« Voilà une taille qui vaut toutes les dignités possibles, et notre affaire est infaillible, absolument infaillible. » Dubois (I, 2).

« tous les incidents qui sont arrivés partent de l’industrie d’un domestique, qui savait mon amour, qui m’en plaint, qui, par le charme de l’espérance du plaisir de vous voir, m’a, pour ainsi dire forcé de consentir à son stratagème : il voulait me faire valoir auprès de vous. » Dorante (III, 12).

« Ouf ! ma gloire m’accable : je mériterais bien d’appeler cette femme-là ma bru ! » Dubois (III, 13).

  • Les fausses confidences :

« il vous a déjà vue plus d’une fois chez moi quand vous y êtes venue ; vous en souvenez-vous ? […] Savez-vous ce qu’il me dit la première fois qu’il vous vit ? Quelle est cette jolie fille-là ?» Monsieur Remy (I, 6).

« Hélas ! Madame, ce fut jour que vous sortîtes de l’Opéra, qu’il perdit la raison ; c’était un vendredi, il vous vit descendre l’escalier, à ce qu’il me raconta, et vous suivit jusqu’à votre carrosse ; il avait demandé votre nom, et je le trouvai qui était comme extasié, il ne remuait plus. » Dubois (I, 14).

« Ma foi, Madame, j’ai cru la chose sans conséquence, et je n’ai agi, d’ailleurs, que par un mouvement de respect et de zèle. » Dubois (II, 12).

«  L’événement leur persuadera que vous les avez bien servis ; car, toute réflexion faite, je suis déterminée à épouser le Comte. » Araminte (II, 13).

  • L’amour (se l’avouer/ l’avouer à l’autre) :

« Quand l’amour parle, il est le maître. » Dubois (I, 2).

« Dans tout ce qui s’est passé chez vous, il n’y a rien de vrai que ma passion, qui est infinie, et que le portrait que j’ai fait. » Dorante (III, 12).

« Après tout, puisque vous m’aimez véritablement, ce que vous avez fait pour gagner mon cœur n’est point blâmable : il est permis à un amant de chercher les moyens de plaire, et on doit lui pardonner lorsqu’il a réussi. » Araminte (III, 12).

« J’ai deviné tout. Dorante n’est venu chez vous qu’à cause qu’il vous aimait ; il vous a plu ; vous voulez lui faire sa fortune : voilà tout ce que vous alliez dire. » Le Comte (III, 13).

  • Dubois, valet et metteur en scène :

« L’Amour et moi feront le reste. » Dubois (I, 2).

« Allons faire jouer toutes nos batteries » Dubois (I, 17).

« Ouf ! ma gloire m’accable : je mériterais bien d’appeler cette femme-là ma bru. » Dubois (III, 13).

  • L’argent et les préjugés sociaux :

« Il est vrai que je suis toujours fâché de voir d’honnêtes gens sans fortune, tandis qu’une infinité de gens de rien, et sans mérite, en ont une éclatante. » Araminte (I, 7).

« s’il ne faut que de l’argent pour le mettre dans nos intérêts, je ne l’épargnerai pas. » Le Comte (II, 4).

« Vraiment oui. Monsieur Dorante n’est point digne de Madame. S’il était dans une plus grande fortune, comme il n’y a rien à dire à ce qu’il est né, ce serait une autre affaire : mais il n’est riche qu’en mérite, et ce n’est pas assez. » Dubois (II, 12).

« Cet amour-là lui coute quinze mille livres de rente, sans compter les mers qu’il veut courir ; voilà le mal ; car, au reste s’il était riche, le personnage en vaudrait bien un autre ; il pourrait bien dire’ qu’il adore. » Monsieur Remy (III, 8).

2. Illustrez précisément (en rédigeant deux exemples au moins pris dans Les Fausses Confidences) les analyses principales et secondaires suivantes :

  • 1. Dubois est le meneur du jeu et un vrai stratège

Dubois est le meneur du jeu et un vrai stratège ; dès les premières scènes, il monte le projet, à Dorante, de lui faire épouser la jeune et riche veuve Araminte pour ainsi refaire la fortune de son maître. Dès le début de ce stratagème, il se montre comme le meneur du jeu tel que le montre ce passage suivant : « L’Amour et moi feront le reste » (I, 3), il se représente donc au même niveau que l’Amour et apparaît comme le principal et seul acteur de ce subterfuge. Lorsqu’Araminte confesse son amour à Dorante, ainsi qu’à sa mère et au Comte, et Dubois se félicite de son piège dans cette avant dernière réplique : « Ouf ! ma gloire m’accable : je mériterais bien d’appeler cette femme-là ma bru. » III, 13, et apparaissant comme le meneur du jeu, où sans lui rien ne serait possible, il se prend à s’imaginer en père adoptif de Dorante.

Pour arriver à ses fins, Dubois utilise plusieurs « fausses confidences »pour manipuler les différents personnages, notamment Araminte, comme celle émise dans l’acte I, scène 14 : «  Hélas ! Madame, ce fut un jour que vous sortîtes de l’Opéra, qu’il perdit la raison ; oui, un vendredi, il vous vit descendre l’escalier, à ce qu’il me raconta, et vous suivit jusqu’à votre carrosse ; il avait demandé votre nom, et je le trouvai qui était comme extasié, il ne remuait plus. », Dubois révèle à Araminte qu’elle est l’objet de la passion de Dorante et se livre à un récit vivant, en grande partie inventé, de l’amour fou de Dorante et des circonstances de la rencontre. Cette révélation accroche l’attention d’Araminte et la trouble. Il est le maître du jeu et par cette première confidence, le maître des sentiments d’Araminte. Dubois, tout au long de la pièce, ne fait que de brèves apparitions mais va faire circuler d’autres « fausses confidences » en jouant sur la pitié et sur la jalousie d’Araminte comme l’illustrent passages de la boîte au portrait ou encore l’histoire du tableau. Son stratagème est si efficace qu’Araminte se retrouve à tenter de piéger Dorante dans la scène du billet de l’acte II, scène 13. Stratège?

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