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Analyse Antigone, Anouilh

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Par   •  28 Juin 2023  •  Analyse sectorielle  •  557 Mots (3 Pages)  •  132 Vues

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Objet d’étude : Le Théâtre du XVIIe au XXIe siècle

PARCOURS : Crise personnelle, crise familiale

> Texte 2 : Anouillh, Antigone, 1944

Synthèse

Introduction

        Sophocle, auteur datant de 450 avant J.C, écrit une tragédie, Antigone, qui sera repris plusieurs années après par Anouilh durant les années sombres de l’occupation Nazie en France, en 1944.

        La tragédie se rejoint sur les périodes différentes, toutes deux aborde le sujet de la revolte contre le pouvoir et l’injustice. Dans cette reprise, Anouilh l’écrit en un acte. Il fait jouer Antigone, qui veut donner une sépulture correcte à son frère, condamner pour trahison. Seulement, cela vas à l’encontre de la loi.

        Cette extrait semble faire apparaître 2 mouvements :

L.1 – 12 : exposition de la situation, les deux côtés sont sur un pied d’égalité.

L.13 – 27 : Ismène, sœur Antigone, mène le débat et essaie de convaincre Antigone que c’est une idée suicidaire.

L.28 – 35

        Projet :

Ainsi nous analyserons le dialogue entre les deux sœurs et leur différents points de vues et arguments.

        Lecture linéaire :

L.1-5 : Ismène essaie de convaincre Antigone « J’ai pensé/ bien pensé toute la nuit » elle insiste sur ces propos. Dénigre sa sœur « Tu es folle ». Antigone repond par un simple « Oui », comme si elle était déjà condamner.

L.6 : Didascalie. Question rhétorique d’Antigone à l’affirmation d’Ismène « Nous ne pouvons pas »

L.7 : Annonce d’un futur funeste et conséquence dramatique, par une phrase simple syntaxiquement. Désespéré par sa sœur qui n’entend pas raison.

L.8-10 : Destin de chacun pour Antigone « Il doit nous faire mourir, nous nous devons enterrer notre frère »

L.11 : réponse courte. Répond comme si elle n’avait pas écoutée la raison d’Antigone « Il nous fera mourir/Je ne veux pas mourir »

L.12 : Didascalie. Confirmation, Antigone se sait déjà condamner.

L.13-15 : Changement de ton. Ismène se valorise. « Je suis plus pondéré » et utilise son statue d’ainé pour essayer de faire comprendre à Antigone les enjeux, « Je réfléchis »

L.16 : Repond à la négative au propos d’Ismène « Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir »

L.17-18 : La peur d’Ismène du roi. Lui donne raison « je le comprend un peu »

L.19 : Continue de repondre à  la négative au propos d’Ismène « je ne veux pas comprendre un peu » Parallélisme l.15-16 et 17-19

L.20 : Ismène insiste. Appuie sur le statue de leur père et de sa responbalité.

L.21 : Anaphore « Moi » L.19 et L.21. Emphase Antigone se dénigre, gradation de son dénigrement « sale bête, entété, mauvaise ». Elle revendique le faite qu’elle est libre

Conclusion :

        Ici, Ismène et Antigone soit opposée, du faite de leur caractère et de leur facon de pensée. Ismène ne veut pas mourir, Antigone se sait déjà condamner. Cela apporte à la scène cette dimension tragique. Anouilh montre les deux pensées qui s’oppose, sur le sujet de l’injustice et de la révolte contre une figure d’autorité. Dans cette aspect tragique, on peut retrouver le personnage de Phèdre, dans  l’écrit de Racine, qui engendre un tragédie avec un amour interdit.

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