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Commentaire Antigone Anouilh 1942

Commentaire de texte : Commentaire Antigone Anouilh 1942. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  889 Mots (4 Pages)  •  1 279 Vues

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En 1942, le célèbre dramaturge français Jean Anouilh crée son œuvre majeur et reprend le mythe d’Antigone. Il propose une réécriture de la pièce de Sophocle. Cette pièce reprend l’histoire classique de la légende grecque, où Antigone, fille d’Œdipe, se révolte contre son oncle, nouveau roi de Thèbes et contre la loi qui interdit d’enterrer le corps de son frère. La pièce est constituée de différentes confrontations qui mèneront irrémédiablement à la mort d’Antigone. Cette scène est le point culminant de la pièce est présente un tête-à-tête entre les deux principaux protagonistes. Comment le conflit se développe-t-il en tant que confrontation tragique dans cet extrait ? Nous étudierons dans un premier temps la dimension politique de la confrontation entre Créon et Antigone, puis nous nous concentrerons, dans une seconde partie, sur l’héro tragique qu’est Antigone.

Dans cet extrait, le dialogue prend une dimension politique tragique.

Tout d’abords, Créon apparait ici comme un personnage et comme un roi tyrannique. Il est dans un premier lieu très calme et détaché de la situation. Il est cynique et réponds à Antigone par des réparties, ligne 1 « Ecoute-moi » et ligne 5 « Tu m’amuses ». Il est dans l’argumentation et essaye de convaincre Antigone de se rendre en renonçant à la mort et ainsi de diminuer ses actions en l’appelant à la pitié par des impératifs comme ligne 20 « aie pitié de moi ». Il évoque également à de nombreuses reprises le fait qu’il agissait et agit contre son gré, il se détache de ses actions en employant la forme passive ainsi que le conditionnel, ligne 10 « J’ai peur d’être obligé de te faire tuer si tu t’obstines. ». Progressivement, ce roi pers son calme et devient violant comme le prouve les didascalies ligne 23 « la secoue soudain, hors de lui ». Cr2on est ainsi un personnage tyranique et justifie ses actes.

Enfin, cette confrontation est le point culminant de la pièce et fait monter les charges émotives et tragiques en imposant des enjeux déterminants. Antigone et Créon ont deux visions différentes de la façon de gouverner. Ainsi interviens Créon qui, a fin de justifier ses actes, emploie dans sa longue tirade une allégorie sur le courage et la juste manière de gouverner par l’image de la barque, ligne 25-26 « qu’il y en ai qui mènent la barque ». Ce conflit est simplifié par l’emploie distinct de deux mots opposés qui symbolisent les opinions contraires d’Antigone, ligne 22 « Non », et de Créon, ligne22 « Vous avez dit « oui » ». Ils ne s’écoutent pas, représenté par les didascalies, ligne 10 « sourdement » et ligne 39 « secoue la tête » qui voue à l’échec leurs différentes argumentations.

Avec ces échanges, la pièce une dimension d’autant plus politique, sujet de conflit principale pour les tragédies. Mais ils présentent également un héro voué à l’échec, un héro tragique.

Premièrement, face à Créon, Antigone est la figure de l’innocence, de la liberté et du sentiment. Elle semble fort naïve face au pouvoir de Créon, ligne 24 « petite idiote ! ». Elle se refuse aux différents impératifs du pouvoir, par un parallélisme de construction, elle s’oppose aux idéaux de son oncle, ligne 24 « essaie de comprendre » et onc ligne 39 «

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