Le Scaphandre Et Le Papillon

Introduction:

Le scaphandre et le papillon est un livre autobiographique de Jean-Dominique Bauby écrit durant son hospitalisation suite à un accident vasculaire cérébral en 1995. Né en 1952, journaliste, Jean-Dominique Bauby était rédacteur en chef du magasine "ELLE". Il est décédé le 9 mars 1997. Complètement paralysé à la suite de sa maladie, il ne peut communiquer avec l'extérieur que par un mouvement de sa paupière gauche. L'auteur nous raconte son locked-in syndrome (=Syndrome d'enfermement) en nous décrivant sa vie quotidienne mêlée à ses souvenirs personnels avant de sombrer dans la maladie. Le livre s'organise en 29 chapitres courts qui nous amène à nous interroger sur le combat de cet homme entre son corps, ne répondant plus et son esprit, toujours en éveil. D'où le titre le scaphandre, sa prison et le papillon, sa pensée.

Résumé:

Jean-Dominique Bauby tout au long de son ouvrage nous parle de sa paralysie et nous décrit ses journées à l'hôpital maritime de Berck (Pas-de-Calais) dans sa chambre 119. Au moment où il sort d'un long coma, il se rend compte qu'il est "paralysé de la tête au pied enfermé à l'intérieur de lui même avec l'esprit intact"(p.10). Dans chaque chapitre se mélangent avec réalisme et ironie, soins et flash back sur sa vie. A la sortie de son coma de six mois, l'auteur découvre le milieu hospitalier dans lequel il vit désormais. Le matériel, comme le fauteuil roulant dans lequel il est installé, l'univers de sa chambre, et toutes les blouses blanches du personnel qui l'entourent et s'occupent de lui jours après jours. Ainsi, il nous parle de son bain, de ses séances de kinésithérapie dans la salle de rééducation. Il s'aperçoit du regard des autres pensionnaires sur lui qui se détourne par crainte et n'osent l'affronter. En effet, un jour il voit son reflet et comprend l'attitude de fuite des autres patients. Il ressemble à un "épouvantail" et ne se reconnait pas et n'est plus le même homme qu'avant. Par chance, face à son handicap physique qui le paralyse entièrement, il développe en lui une envie de communiquer et crée un alphabet avec Sandrine son orthophoniste. Dans sa solitude, il peut ainsi échanger qu'en clignant avec son œil gauche. Seulement peu de personnes arrivent à pratiquer ce "hit-parade de la langue française"(p.25). Cela lui permettra d'écrire ce roman qu'il nous a laissé en témoignage de son épreuve. Enfermé dans son carcan, Jean-Dominique Bauby, dans sa détresse, a du mal à accepter sa situation. Dans son état d'impuissance, son esprit vagabonde. Il se remémore plusieurs étapes de sa vie de jeune adolescent avec son père, de son premier flirt avec Joséphine et de son escapade à Lourdes. Ainsi au fil des pages, Jean-Dominique Bauby nous apprend qu'il était un "cancre professionnel"(p.50), qu'il aimait le saucisson et que dans sa vie de journaliste, il aimait voyager. A ses souvenirs personnels se mêlent des illusions, des rêves et des méditations. Le réalisme de sa maladie prend de plus en plus de place dans son quotidien. En effet, le personnel du service, le considérant plus comme un "légume" que comme un être humain, ne sont pas toujours

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