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Le Scaphandre Et Le Papillon

Note de Recherches : Le Scaphandre Et Le Papillon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2013  •  2 553 Mots (11 Pages)  •  1 875 Vues

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Le Scaphandre et le Papillon est un ouvrage autobiographique de Jean-Dominique Bauby paru en 1997.

Il y raconte sa vie avant son attaque cérébrale et son expérience du locked-in syndrome qui l'a enfermé dans un corps ne répondant plus à son esprit, d'où la métaphore du titre. Il a écrit son livre en dictant chaque lettre à Claude Mendibil1 par le seul moyen de communication qui lui restait : le clignement de son œil gauche.

En mai 2007, une adaptation au cinéma, également titrée Le Scaphandre et le Papillon, réalisée par Julian Schnabel, est sortie en salles.

Résumé

Prologue : l’auteur nous raconte ses premiers moments dans son L.I.S. (L.I.S.= locked-in syndrome = Syndrome d'enfermement). Il nous décrit les souvenirs de ses proches. Il nous parle de sa paralysie en nous disant que seule sa paupière gauche peut bouger. Il nous raconte aussi le début d’une journée type dans la chambre 119 à l’Hôpital maritime de Berck. L’auteur nous fait comprendre que seul son esprit peut « bouger » car son corps est totalement paralysé. Il raconte le moment où l’infirmière vient le réveiller : il est 7 heures du matin.

Le fauteuil : Il nous confie qu’il n’avait jamais vu autant de blouses blanches et il ne comprend pas encore le lien entre lui et un fauteuil roulant. Plus tard dans le chapitre il comprend qu’il est en fait un « handicapé ». Il demande ensuite à une « blouse blanche » de lui allumer la télé pour regarder Des chiffres et des lettres.

La prière : il nous dit qu’à Berck ils ne sont que 2 personnes ayant un L.I.S. J.D peut pivoter la tête. Il espère pouvoir récupérer une alimentation plus normale pour manger sans une sonde gastrique et pense qu’à long terme il pourra reparler. Il raconte que les parties de son corps sont dédiées à toutes sortes de culte (l'œil droit à un marabout camerounais par exemple).

Le bain : A 8h30 la kiné Brigitte vient faire bouger ses bras et ses jambes gagnés par l’ankylose. Il a perdu 30kg en 20 semaines. Il peut désormais faire pivoter sa tête à 90°.

La séance de kiné se termine par un massage facial. Il prend un bain par semaine. A 10h30 il doit se diriger vers la salle de rééducation.

L’alphabet : Son alphabet est E S A R I N T U L O M D P C F B V H G J Q Z Y X K W, ce qui est en fait l'ordre des lettres de la plus courante à la moins courante en français. On lui lit l’alphabet et lorsqu’il entend la lettre il cligne de l’œil gauche.

L’impératrice : Il nous informe que l’impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, était la marraine de l’établissement. Et il nous parle de la galerie de l’Hôpital Berck. Il y a eu une visite impériale le 4 mai 1864. L’auteur s’imagine aux côtés d’Eugénie. Un jour il voit un reflet qu’il trouve moche : bouche tordue, nez accidenté, cheveux en bataille, et ensuite il comprend que cet homme c’est en fait lui. Il se rend compte qu’il est handicapé mais aussi moche.

Cinecita : c’est en fait une région imaginaire, inventée par l’auteur, de l’hôpital maritime de Berck. Berck se situe dans le Pas de Calais. L’hôpital a été créé sous le second empire. J.D. est dans le pavillon Sorel. Il découvre un coin de l’hôpital où l’on peut voir un phare, l’auteur nomme ce coin Cinecita.

Les touristes : J.D. nous dit que l’hôpital a abandonné ses fonctions pédiatriques pour s’occuper des misères de l’âge. Il y a vingt comateux dans l’hôpital, des vieillards en déshérence et on y trouve quelques obèses. Les touristes sont ceux qui ne restent pas longtemps dans l’hôpital, qui viennent juste pour réparer leurs membres brisés, comme les sportifs, les accidentés de la route, etc. Pour lui la salle de kiné est le meilleur poste d’observation des patients qui suivent une rééducation, il nous décrit certaines de ces personnes. Et toutes les personnes détournent leur regard lorsque J.D. les regarde.

Le saucisson : Ses essais alimentaires ne sont pas des réussites car un peu de yaourt s’est égaré dans ses voies respiratoires. Sa seule façon de manger est une sonde reliée à l’estomac qui lui donne à « manger » une substance brunâtre pour son apport en calories journalier. Il pense que lui il cultive l’art des souvenirs. Ensuite il nous raconte comment il se remémore des souvenirs en se servant d’une image : en faisant la cuisine (« si je fais la cuisine, c’est toujours réussi », « selon mon humeur je m’offre une douzaine d’escargots », etc.). Le saucisson est un souvenir qui est ancré dans sa mémoire. La femme qui lui vendait les saucissons a aussi épousé son grand-père.

L’ange gardien : La femme qui a conçu l’alphabet qui permet à J.D. de communiquer est Sandrine, l’orthophoniste. Il dit que seules Sandrine et une psychologue arrivent à pratiquer son alphabet et que même si ses amis l’ont appris, ils ne le pratiquent pas. Il raconte que quelqu’un qui lui rendait visite lui a éteint la télé alors qu’il regardait le match de foot Bordeaux-Munich. Il était rédacteur en chef du journal féminin ELLE. Au téléphone, sa fille Céleste (9 ans dans 5 mois) lui raconte des ballades à dos de poney, son père traverse sa 93ème année (c’est-à-dire qu’il a 92 ans).

La photographie : la dernière fois qu’il a vu son père c’est la semaine avant l’accident, il le rasait. Dans ce début de chapitre il décrit son père. J.D. était un cancre. Son père lui téléphone de temps à autre. La photographie est une photo d’un mini-golf ou il était allé avec ses parents s’aérer, dans une bourgade venteuse et pas très gaie pendant un week-end de printemps. Au dos il était écrit Berck-sur-Mer, avril 1963.

Une autre coïncidence : L’auteur s’identifie à Noirtier de Villefort, personnage du Comte de Monte-Cristo, car ce personnage est sur une chaise à roulettes et doit cligner 1 fois de l’œil pour dire oui et 2 fois pour dire non (en fait c’est le premier L.I.S apparu en littérature). Il aurait voulu écrire une transposition moderne de ce livre mais où Monte-Cristo serait une femme. Certains soirs il a l’impression que « bon papa Noirtier » vient patrouiller dans les couloirs.

Le rêve : Il se souvient d’un rêve dans lequel il neige à gros flocons, et où son ami Bernard et lui essaient de regagner la France qui est paralysée par une grève générale. Ensuite ils ont rendez-vous avec un puissant homme d’affaires italien qui a installé son QG dans le pilier d’un viaduc loin des regards indiscrets. En entrant dans

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