La faculté de juger de Kant analyse

1/ Dans la critique de la faculté de juger publiée en 1790, le philosophe Kant

différencie trouver « quelque chose de beau » ou « quelque chose d'agréable ». En effet,

selon lui lorsque l'on trouve une œuvre, un objet … agréable nous allons accepter la

diversité des goûts tandis que lorsque l'on trouve une œuvre, un objet … beau, nous

attendons que les autres aient le même avis que le nôtre .

Kant commence par analyser le fait de trouver une chose agréable (ligne 1 à 11).

Lorsque nous disons qu'une chose est agréable, cela nous implique c'est donc une opinion

personnelle et subjective ”n’a de valeur que pour sa personne “ (ligne 2) , cela est dut au

faite que nous ressentons un sentiments qui nous permet de juger agréable une chose ou

pas, ce sentiment nous est propre et ne peut donc pas être ressenti à l' identique par d’autre

individus qui ne peuvent alors pas avoir un jugement semblable. Par exemple, je n'aime pas

les épinards, je ne peux pas dire « que ce n'est pas agréable » car cela signifierait que mon

jugement serait alors universel alors que je suis seule à ne pas aimer je peux donc dire

« que ce ne m'est pas agréable. » car cela implique que ma propre personne, mes propres

goûts. Nous pouvons également parler de ce qui nous est agréable en fonction de nos goûts

visuelles ou auditif par exemple j'apprécie les photographies de Robert Doisneau alors que

d'autre ne vont pas y trouver quelque chose d'agréable ou alors il peut être agréable pour

une personne d'écouter de la musique classique alors que pour une autre il est agréable

d'écouter de la musique country. Kant ajoute que nous ne pouvons pas contredire le

jugement d’autrui et encore moins le juger car celui-ci est particulier et basé sur une

sensation ressentie propre et différente selon chaque individus “ Ce serait de la folie de

prétendre contester ici et accuser d’erreur le jugement d’autrui “( ligne 8 à 9). Chacun est

donc libre de trouver ce qu’il souhaite agréable tout en tolérant que les autres n'aient pas les

mêmes goûts.

Afin de bien distinguer l'agréable et le beau, Kant en vient alors à analyser plus

précisément ce que signifie trouver quelque chose de beau (ligne 12 à 25), selon lui cette

notion s’oppose à l'agréable. En effet, on ne peut pas parler de la beauté si nous sommes

seule à trouver une chose belle “Car il ne doit pas appeler beau ce qui lui plait “(ligne 15)

cette notion n’est donc pas une notion unique et propre à chaque individu contrairement à

l'agréable. Kant ajoute que lorsque nous jugeons une chose belle nous jugeons pour tout le

monde, les autres doivent ressentir les mêmes sentiments et la même satisfaction que nous.

La beauté est considérée comme la première qualité des choses. Donc lorsque nous

trouvons une chose belle, nous évoquons un jugement universel car il exige que les autres

confirment que cette notion est une vérité. En effet, selon Kant, si autrui n’a pas le même

jugement que le mien, je vais le juger de manière négative, être déçu… “ je les blâme, je

leur refuse le goût" (ligne 22), car je souhaite que les autres partagent ma vision du beau,

cependant même si je trouve qu’ils ont de mauvais goûts car nous n’avons pas la même

vision

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