Les heurts révolutionnaires français du XIXe siècle

 LE CAS FRANÇAIS : LES EXPERIENCES POL DE LA FRANCE

Relecture historiographique : Voir moodle

Restauration ⬄ monarchie postrévolutionnaire.

Restauration : on reprend le cours de l’histoire.

= téléologique => téléos. :fin. Donc qui obéit à une fin.

Cette historiographie a pour objectif de rectifier des préjugés sur l’histoire politique du XIXe.

Les collections sont relativement marquées politiquement.

L’ouvrage de Goujon débute avec la période qui suit la défaite de l’empire Napoléonien, longtemps appelée Restauration. Aujourd’hui, on l’appelle monarchie post révolutionnaire, dénomination opposée car on montre ici que le régime est le fruit de la révolution, ce qui peut influencer nos analyses.

Ce terme revient volontairement en prenant position sur les préjugés et la relecture téléologique qui concerne cette période (doctrine selon laquelle le monde obéit à une finalité, opposée au hasard. On construit donc l’histoire en fonction de la fin, ce qui est absurde).

Le préjugé de la « restauration » c’est que cette période est rétrograde, càd un retour en arrière à l’ancien régime (soit retour au « mal absolu » » si on le compare au « progressisme » de la RF).

On considère donc que la restauration va entrainer un retour en arrière à une période atroce et donc qu’en 1815 c’est comme si la révolution n’avait pas eu lieu et avait été effacée au moment du retour des Bourbons sur le trône.

 La relecture téléologique est l’idée que la monarchie est condamnée, on va donc sélectionner les éléments qui montrent que les Bourdons ne s’adaptent pas, qu’il n’y a pas d’évolution.

On la construit donc comme une parenthèse avant que le cours lumineux de l’histoire reprenne les choses en 1848.

L’intérêt de se poser la question est de saisir ce qui est conjoncturel ou structurel et la totalité des changements politiques en dépend.

Si on réduit la période à une énumération des royautés, on considère alors que ces royautés sont vouées à l’échec et donc que cette période ce n’est pas l’enracinement des libertés et l’expérience de ces dernières.

Il est donc nécessaire de montrer que cette période est une période d’expériences positives c’est à dire l’expérience des libertés, de l’enracinement des libertés. C’est sous cette période que les Français vont s’habituer à voter, à débattre à la Chambre. C’est cela qui permettra “in fine” la mise en place de la République (cela va permettre à la 3ème République de réussir là où les autres ont échoué, c’est d’ailleurs la seule des trois qui n’est pas née d’une révolution).

La monarchie post-révolutionnaire, c’est montrer comment se traduit le retour des Bourbons sur le trône, le retour des lys et analyser leur échec qui n’a rien de fatal.

Cela nous permettra de montrer la stabilité politique de cette période, soit sa construction mais aussi les intenses mutations entraînant des résistances politiques.

X Restauration mais acculturation à la démocratie. Cette une période d’expérience d’enracinement des liberté (lecture de gauche).

 On va montrer que : cette période post rev n’est pas une période de chaos mais de stabilité. Et que c’est une période de mutations soc et pol entrainant des résistances.

1. Le retour des Lys.

Lys : monarchistes en exile.

1. Le contexte de ce retour, sous le sceptre d’une ancienne dynastie déchue.

La France est vaincue en 1815. Mais elle est forte, elle n’est pas anéantie malgré le poids des dettes et le règlement imposé par alliées pdt le Congrès de Vienne (sept 1814 -jui, 1815).

Malgré indemnité de guerre qu’elle doit verser (700 M de franc d’or).

= les difficultés matérielles ne sont pas un souci pour les dirigeants fr. France honore rapidement ses engagements, l’économie n’est alors pas à terre mais et elle doit faire face à peu de difficultés.

Il faut réinventer un cadre pol pour un pays qui a connu bcp de bouleversement. C’est une mission difficile qui se fait sous la tutelle des vainqueurs qui soumet la Fr à une tutelle politique.

Pour les monarchistes qui doivent le réinventer tâche difficile car mê si Fr soulagés par un retour à la paix => prestige de l’Emp n’est pas mort et son spectre est toujours là. Aussi les idées révolutionnaires restent présents.

+ ¼ de siècle c long. Les Bourbons et partisans doivent apprendre le pays et les Français. D’autant plus que monarchie oubliée. Personne ne connait Louis XVIII.

Aussi il y a la période des 100j : retour de Napoléon 1er au pouvoir. Il montre que les indécis sont nombreux. On les appelle au début du XIX les girouettes. Pas contre retour de l’Empereur.

100j => durcissement de la posture de la coalition simplifie les choix pol.

= la Sainte-Alliance ne fait plus de compromis. Les alliés se mettent d’accord sur le fait qu’il faille une solidarité conservatrice contre toutes les menées révolutionnaires en Europe.

Cela simplifie les choix politique des Lys :

La seule option pol est une pol sans compromis avec les révol.

1. La Charte : 4 juin 1814

C’est d’abord la production d’un document. Qui fait office de texte Constitutionnel C’est la traduction d’un rapport de force (c’est ce qu’il faut analyser : ce rapport de force commence av).

Les plus royalistes que le roi (J. De Maistre) considèrent qu’il faille faire l’économie de la Charte (les plus royalistes : il ne faut pas faire). Pour eux c’est une limite de la monarchie et donc une dérive vers un libéralisme politique.

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