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Le génocide des Tutsi à travers le cinéma

Étude de cas : Le génocide des Tutsi à travers le cinéma. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2023  •  Étude de cas  •  1 608 Mots (7 Pages)  •  116 Vues

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Présentation orale

               Représenter le Génocide des Tutsi au cinéma       5/10 min

- Récapitulatif du Génocide. INTRODUCTION

Du 6 avril au 4 juillet 1994, en seulement 100 jours nous assistons au génocide des Tutsi par le gouvernement Hutu au Rwanda ou environ 800 000 personnes ont été massacrées. Malgré que les faits ont eu lieu récemment il faut savoir que les causes de ce génocide résulte d’une tension bien plus ancienne entre ces deux communautés. Après l’atrocité de ces évènements plus d’une douzaines de long métrage de fictions ont ainsi vu le jour tel que « Hôtel Rwanda » ou encore « un dimanche à Kigali », dans le but de soulever des enjeux d’ordre politique, éthique et esthétique, tant vis-à-vis d’une vérité encore en train de s’écrire que de la mémoire des victimes. Néanmoins, les films qui abordent frontalement le génocide mettent en scène les potentiels limites de la représentation d’un génocide tel que celui des Tutsi et soulève parfois du mécontentement.

- Problématique /  Comment le génocide des tutsi est-il représenté au cinéma?

- Plan /

- 1. La représentation du Génocide à travers le cinéma est une façon d’instruire sur l’histoire à travers la réalité, tout en rendant hommage aux victimes

- 2.  Un Génocide peut être perçu comme quelque chose d’irreprésentable, d’indicible, n’ayant pas réellement sa place au cinéma

- Développement /

1. La représentation du Génocide à travers le cinéma est une façon d’instruire sur l’histoire à travers la réalité, tout en rendant hommage aux victimes

Dans un premier temps les films revendiquent d’emblée au spectateur l’authenticité d’un récit fidèle à la vérité historique.

Ces fictions marque la possibilité de montrer ce qui n’était pas visible.

Cela aide à comprendre grâce à la reconstitution des faits, le vécu de ceux qui n’ont jamais parlé, jamais témoigné.

Ainsi, le cinéma permet de transmettre aux personnes ne l’ayant pas vécu, l’histoire du génocide. Tout en jouant un rôle dans le devoir de mémoire.

Nous pouvons commencer en prenant l’exemple de Raoul Peck auteur du film « Sometimes in april » qui à longtemps été réticent à l’idée de faire un film sur le génocide du Rwanda, car pour lui le monde occidental se nourrit simplement du cliché des Africains qui se massacrent entre eux. Malgré tout, il se résigne à tourner son film dans l’unique but de raconter l’histoire du génocide à travers le regard des rwandais.

D’ailleurs, on constate dans de nombreux films que l’objectif premier des cinéastes est d’ employer une esthétique réaliste, afin d’appuyer véritablement sur la transmission de faits authentiques à travers la fiction; Cela permet notamment à de nombreux Rwandais de s’identifier à l’histoire du film.

 On le verra dans le film d’Eric Barbier, « petit pays », ou 90 % des acteurs sont Rwandais ce qui peut néanmoins paraître étonnant car ce ne sont pas de simple acteur mais les victimes de cette histoire.

Mais nous pouvons contrebalancer cette idée en soulignant que Jean-Christophe Klotz réalisateur du documentaire « retour à Kigali » à lui même des ancêtres juifs qui ont été déportés durant la Shoah et trouve un réel intérêt à la transmission des évènements malgré une douleur profonde en lui.

     

    Dans un second temps, l’avis politique sur la question de la représentation du génocide vise à faire émerger une certaine réalité.

En novembre 2007, Gilles Taurand et Alain Tasma, réalisateur Français du film « Opération Turquoise » ( faisant référence à l’organisation militaire organisée par la France afin de mettre fin au massacres par tout les moyens possibles) font la rencontre du président du Rwanda Paul Kagamé et leur présente le synopsis du film.

Par la suite le président affirme « Il est important que l’on parle du génocide, quelque soit le point de vue que vous adoptiez », accompagné de son ministre de la culture Joseph Habineza qui soutient ses propos et délivre à l’équipe du film un « Laissez parler » ou il affirme que « Le film opération Turquoise, diffusé en France, représentera une occasion importante de faire avancer la prise de conscience sur le génocide Rwandais et de faire œuvre de pédagogie en faveur du « Plus jamais ça » ».

On comprend que si l’avis des politiques est si favorable à diffuser l’histoire du génocide au cinéma c’est avant tout pour montrer une part de responsabilité des Français qui n’a jamais été réellement assumé.

Cela aide à faire prendre conscience aux Français à l’aide d’images proche de la réalité ce qui c’est véritablement passé. Puis contribue à la construction d’un avis propre à chacun sur la situation, qui peut d’ailleurs mener à un soulèvement de la part de la population Française.

Cette diffusion du génocide aux yeux de tous aura d’ailleurs permis aux hommes politique d’assumer leur part de responsabilité dans l’histoire, comme l’a fait le président Emmanuel Macron en 2021 qui c’est rendu au mémorial de Kigali ou il a affirmé : je cite « je viens reconnaître nos responsabilités».

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