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La place du peuple dans la Révolution Française

Fiche : La place du peuple dans la Révolution Française. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2024  •  Fiche  •  1 034 Mots (5 Pages)  •  22 Vues

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« La Révolution Française a marqué le début d’une ère de progrès, d’émancipation et de droits fondamentaux pour tous les citoyens » disait Voltaire. En effet, une révolution désigne un changement brusque et radical d’un ancien ordre politique et social ; tous les domaines sont concernés. En 1789, la société d’ordres française divise les sujets en trois ordres : la noblesse, le clergé et le tiers-état. Ce dernier est dépassé par des conditions de vie misérables. Le Roi Louis XVI détient tous les pouvoirs : la France est une monarchie absolue. Les idées défendues par les philosophes des Lumières – que sont la liberté et l’égalité – se diffusent. De ce fait, l’ambition d’une France nouvelle émerge et aboutit à la Révolution Française, s’étendant de 1789 à 1804. Néanmoins, pour qu’une Révolution ait lieu, il faut un peuple qui se soulève. Dans le cas de la Révolution Française le peuple désigne le tiers-état excluant la bourgeoisie, c’est le petit peuple. Effectivement, même si la bourgeoisie fait partie du tiers-état, son implication dans la Révolution est moindre. Ainsi, nous nous demanderons en quoi le peuple occupe t-il un rôle central dans la Révolution Française ?

D’abord, l’année 1798 amorce la révolution : tout le peuple se soulève. En effet, il s’investit dans les nombreux événements révolutionnaires qui jalonnent l’année 1789. Ainsi la prise de la Bastille est le premier événement révolutionnaire auquel participe le peuple. Effectivement, le 14 juillet 1789 le tiers-état parisien passe par les Invalides pour y récupérer des armes puis prend d’assaut la prison de la Bastilles pour y trouver des munitions. Ces dernières leur seront utiles pour défendre Pris et l’Assemblée Nationale des troupes royales qui s’apprêtent à les attaquer selon une rumeur. Lors de cet événement, seul le tiers-état se déplace, prend les armes et risque sa vie. Nous avons ici la preuve que le petit peuple s’engage dans la Révolution contrairement aux bourgeois. Par la suite, entre juillet et août, une nouvelle rumeur se répand dans les campagnes selon laquelle les nobles feraient détruire les récoltes des paysans. En conséquence, ceux-ci brûlent les châteaux ainsi que les titres et droits seigneuriaux des nobles. Les nobles nomment ces épisodes violent la Grande Peur. Là encore le petit peuple s’impose comme protagoniste des événements révolutionnaires. Au contraire, la bourgeoisie apparaît moins dévouée. Des disparités dans l’effort fourni pendant la Révolution naissent entre bourgeois et petit peuple.

La Grande Peur prend fin le 4 août 1789 lorsque l’Assemblée Nationale vote un décret abolissant les privilèges de la noblesse et du clergé. Le 5 octobre 1789, en se rendant au marché, les Parisiennes prennent conscience de la disette. De ce fait, elle entreprennent de se rendre à Versailles pour informer le Roi. Sur leur passage elle rallient des hommes en armes et d’autres françaises portant d’autre revendications. Le cortège revient au Palais des Tuileries le 6 octobre avec la famille royale. Le but étant de rapprocher le Roi du peuple. Les journées d’octobre sont capitales dans la Révolution car elles font intervenir des femmes. En effet, les femmes sont peu présentes dans les événements révolutionnaires : les journées d’octobre sont l’occasion pour elles d’être actrices d’un mouvement révolutionnaire.

Subséquemment, entre 1792 et 1793 les Sans-Culottes s’imposent dans la Révolution Française.

Fin  juillet 1792, le Duc de Brunswick, commandant de l’armée autrichienne et en guerre contre la France menace de subvertir Paris si la famille royale est maltraitée. Conséquemment, le 10 août 1792 les Sans-Culottes prennent d’assaut le palais des Tuileries puis obligent les députés à voter la fin de la monarchie constitutionnelle. Les Sans-Culottes étaient des hommes du petit peuple.

La Prise des Tuileries illustre la radicalité des Sans-Culottes et l’implication indéniable du peuple dans la Révolution. Cependant, la radicalité des Sans-Culottes est à recontextualiser : ils mènent des actions violentes dans une période violente. Effectivement, les exécutions publiques étaient fréquentes et tous les événements révolutionnaires se soldaient par un lourd bilan.

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