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Tensions, mutations et crispations de la société d’ordres

Cours : Tensions, mutations et crispations de la société d’ordres. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2021  •  Cours  •  1 035 Mots (5 Pages)  •  412 Vues

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Chapitre 8 : Tensions, mutations et crispations de la société d’ordres.

Introduction :

Depuis les débuts de la société féodale (XIe siècle), le royaume de France abrite une société figée. On l’appelle la société d’ordre.

Schéma de l’exercice 2 p 273.

Comme son nom l’indique, la société est partagée en trois ordres : Noblesse (2% de la pop° française), le clergé (1%) et le Tiers-Etat (97%). Contrairement à une idée reçue, le Tiers-Etat ne regroupe pas que des paysans, c’est un ordre très hétérogène, regroupant des populations rurales et citadines, et de revenues très divers.

Ce qui distingue ces trois ordres ce sont leurs privilèges, les fonctions qu’ils occupent et les possibilités d’élévations sociales (même si c’est très rare).

Cette situation sociale va se transformer au XVIIIe faisant monter des tensions et des revendications. Il est nécessaire de s’intéresser à chacune des « catégories » sociales pour comprendre les divergences de la société française de l’époque.

Problématique : Comment s’organise la société d’ordre et comment évolue-t-elle au XVIIIe siècle ?

I. Un monde rural sous tensions.

Quelle est la fiscalité et les droits seigneuriaux qui pèsent sur les paysans ? Comment leur situation s’améliore-t-elle ?

A. Le poids de la fiscalité et de l’héritage féodal.

P 252-253. Aidez vous des documents pour compléter le bilan.

Bilan :

- Les paysans sont lourdement imposés par l’Etat (Document 3) : Les paysans doivent payer des impôts directs comme la taille (impôt pour le foyer), la capitation (impôt par personne), la corvée, etc. Ou des impôts indirects comme des taxes de douanes ou la gabelle (impôt sur le sel).

- Les paysans sont accablés par les droits seigneuriaux (Document 5 et 6) : Les seigneurs prélèvent des droits seigneuriaux sur les paysans dont ils ont la charge : les paysans doivent donner une partie de leur récolte ; des corvées pour le seigneur ; ils doivent défendre la seigneurie ; entretenir le château ; interdiction de chasse et de pêche ; payer des banalités. Les paysans doivent en plus payer la dîme au clergé.

- Des révoltes de paysans éclatent en France pendant la 1ère moitié du XVIIe, comme la révolte des Va-nu-pieds (Documents 1, 2 et 4). Le surplus d’impôt déclenche des révoltes un peu partout en France, comme la révolte des Va-nu-pieds en Normandie (1639) : celle-ci, très violente, dégénéra provoquant des destructions de biens et assassinats d’officiers du roi ainsi que leurs proches. Ces révoltes sont violemment réprimées par l’Etat.

B. Une faible amélioration de la condition paysanne.

P254-255.

Bilan :

- Les conditions de vie des paysans s’améliorent (documents 2, 4 et 5) : Des routes sont construites afin de permettre l’approvisionnement des régions en difficultés et aussi d’exporter plus facilement les récoltes. Les paysans sont mieux outillé (perfectionnement de la charrue), et les récoltes s’améliorent. Les paysans mangent mieux et vivent mieux (peuvent facilement se vêtir). Il y a moins de famines.

- Cette amélioration reste à nuancer (documents 1, 3, 4 et 5) : Malgré l’amélioration des outils, les techniques agricoles restent peu innovante et produisent peu rapidement (voir l’assolement triennal, document 1 p 254). Malgré une amélioration des récoltes, le taux de mortalité reste assez élevé, la population augmente donc faiblement. Tous les paysans ne bénéficient pas des améliorations technologiques, seuls les paysans riches ont les moyens de s’équiper.

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