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La transformation de Paris au 19éme siècle

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Par   •  24 Janvier 2022  •  Résumé  •  779 Mots (4 Pages)  •  893 Vues

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La transformation de Paris au XIXème siècle

La transformation de Paris s'est faite entre 1853 et 1870 en partie par Napoléon III et le baron Haussmann. La transformation de Paris ne passe pas que par les bâtiments, elle passe aussi par la création de nouveaux boulevards, espaces verts mais aussi par l’agrandissement de la capitale qui passe de 12 à 20 arrondissements. Au début critiqué par les habitants car Haussmann endetté la ville et pour certain il y avait des effets néfaste sur la mixité social et pour d’autre l’inverse.

Comme dit précédemment la transformation passe aussi par la création de boulevards car la priorité de l'empereur et d’Haussmann était la circulation, c’est le Baron lui même qui le dit dans un mémoire publié en 1890 “ L’empereur était pressé de me montrer une carte de Paris, sur laquelle on voyait tracées par lui‑même, en bleu, en rouge, en jaune et en vert, suivant leur degré d’urgence, les différentes voies nouvelles qu’il se proposait de faire exécuter “. En effet Haussmann agrandie de grands boulevards à l’époque créer sous le règne de Louis 14 et il crée aussi des boulevards comme le boulevard Haussmann ( ou Richard-lenoir ). Les quartiers ouest bénéficient d'une opération de prestige : douze avenues, pour la plupart construites sous le Second Empire, se rejoignent à la place de l'Étoile. Parmi elles, l'avenue Foch, bordée de jardins, se distingue par sa largeur exceptionnelle de 120 mètres. À l'opposé de cette dernière, l'avenue de Friedland est la première partie d'un axe qui, après l'achèvement du boulevard Haussmann, joindra la place de l'Étoile au quartier de l'Opéra.

Mais les boulevards doivent être reliés entre eux et rien de mieux que des places ou des carrefours, la place du Châtelet, aménagée par Davioud*, est au carrefour entre les deux grands axes traversant Paris du nord au sud et de l'est à l'ouest. Les travaux d'Haussmann réaménagent d'autres grandes places déjà existantes à travers tout Paris telles la place de l'Étoile, la place du Château-d'Eau (actuelle place de la République) ou la place de l'Hôtel-de-Ville. D'autres sont créées de toutes pièces comme les places Malesherbes, de l'Alma, Pereire, de Puebla, du Prince-Eugène ou bien de l'Opéra.

Comme évoqué dans l'intro, la transformation passe aussi par la création d'espaces verts Napoléon III séduit par les parcs londoniens, confie à l'ingénieur Adolphe Alphand, futur directeur des Travaux sous la République, la création de plusieurs parcs et bois. Le bois de Boulogne et le bois de Vincennes bordent la ville à l'ouest et à l'est.

Mais il ne faut pas oublier que la majeure partie de cette transformation passe par les bâtiments appelés l'architecture Haussmannienne ou l’Haussmannisme. L'Haussmannisme intervient sur l'aspect esthétique des immeubles privés.

Le front sur rue de l'îlot est conçu comme un ensemble architectural homogène. L'immeuble doit construire un paysage urbain unifié avec les autres immeubles. Néanmoins, l'îlot haussmannien est toujours hétérogène. La réglementation et les servitudes imposées par les pouvoirs publics favorisent la mise en place d'une

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