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Un effroyable jardin

Commentaire d'oeuvre : Un effroyable jardin. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 346 Mots (6 Pages)  •  998 Vues

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LIVRET DE LECTURE « EFFROYABLES JARDINS »

Présentation de l’œuvre :

Titre : Effroyables jardins

Auteur : Michel Quint né en 1949. Il écrit ce livre à la mémoire de son grand-père  Leprêtre, ancien combattant de Verdun, mineur de fond, et à celle de son père, ancien résistant, professeur, qui lui ont ouvert en grand la mémoire de l’horreur et fait pourtant apprendre la langue allemande. Et à la mémoire de Bernhard Wicki.

Dates de parutions : 2000 pour la première édition, 2004 pour l’édition Gallimard

Éditeur : Gallimard

Cette œuvre est un roman historique, ayant pour genre littéraire un récit autobiographique, puisque le narrateur parle à la première personne du singulier « je », « mon », « m’ », « moi »…

Résumé :

   Le narrateur a longtemps détesté les clowns. Cette haine provient de son enfance, où son père André, instituteur dans la région de Roubaix, faisait le clown. Des moments en famille gâchés, à cause de ces actions de clown, que le père faisait subir à la famille. Il était minable, portait un costume horriblement moche, avait un maquillage ridicule. La mère, le narrateur et sa sœur Françoise accompagnaient le père de goûters d'anniversaire en fêtes de famille, et le fils voyait le pire des clowns, son père, détruire sa réputation. Même la voiture de la famille était ridicule : « une vieille Dyna Panhard jaune canari, bruyante, un véhicule digne d’un clown ». Le narrateur aurait préféré n'importe qui  comme père plutôt que cet « auguste » ridicule. Toute l'enfance du jeune garçon représentait cette tristesse pleine de honte.

Un jour toute la famille est allée au cinéma. Le film racontait l'histoire d'adolescents allemands, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui se sacrifient inutilement pour protéger un pont de l'invasion des troupes alliées. En sortant de la salle, Nicole, Françoise et la mère du narrateur s'éloignent, alors que le père, Gaston et le jeune garçon s'installent au bar du cinéma. Gaston s'assied, et lui raconte alors le récit qui va conduire le narrateur dans le jardin secret de son père : un effroyable jardin.

C'était en fin 42 et début 43. Gaston et le père du narrateur, avait rejoins un petit groupe de résistants. Ainsi, un soir, ils font sauter le transformateur électrique de la gare de Douai. Douze heures plus tard les soldats allemands les trouvent dans une cave, ils pensent qu'on vient les checher car on les a vus ou dénoncés. Or, s'ils ont été dénoncés, c'est pour une autre raison : on les a désignés comme otages. Selon la loi du 14 août 1941, « tout attentat contre les Allemands entraînera l'exécution d'otages pris dans la population civile ». Et c'est en otages qu'on les fait monter dans un camion après les avoir traînés brutalement dans les rues du village.

La cause de la situation ne leur échappe pas : « on va les fusiller si les auteurs du sabotage du transformateur ne se dénoncent pas ». Et les auteurs, c'est eux.

Au lieu des coups et de la torture qu'ils craignent, on les jette au fond d'une fosse, un trou assez profond pour qu'ils ne puissent pas en sortir. Il pleut, ils n'ont rien à manger, il fait froid. Le camion les laisse là, avec Henri et Émile, deux autres otages. Les jeunes hommes se connaissent, ils jouent ensemble au foot. Ils apprendront qu’ils ont été dénoncés par des supporteurs d'une équipe adverse. Henri et Émile se doutant que les saboteurs sont Gaston et André, aimerait les dénoncer pour ne pas mourir . C'est alors qu'ils découvrent qu'il y a un garde au bord du trou. L’homme se penche au-dessus d’eux et leur fait une grimace. Puis il fait comme s’il sortait un morceau de pain de sa poche et mime une lutte entre le pain et sa main, sous les yeux envieux des otages. Finalement, ce sont quatre tartines qu'il sort de ses poches, et il se met à jongler avec elles, si maladroitement qu'il a l'air ridicule, et les prisonniers étonnés finissent par éclater de rire devant ce gardien spécial qui laisse échapper les tartines qui tombent dans les mains des quatre otages affamés.

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