Effroyables jardins, Michel Quint

Devoirs Maison : Effroyables jardins, Michel Quint

1er mouvement :

1. Maurice Papon était un homme politique français et un haut fonctionnaire. De 1978 à 1981, il était Ministre du Budget de l’État, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, il a joué un rôle très important car à ce moment là, il a décidé de lancer un contrôle fiscal sur un journal. Les personnes qui s’occupaient de ce journal rétorquèrent en révélant un article dans lequel il était écrit que Maurice Papon avait un rôle considérable dans la déportation juivelorsqu'il était fonctionnaire sous le régime de Vichy (1942-1944). Après cela, une bataille juridique a débuté, elle a duré 17 ans et s'est terminée par un procès puis une condamnation en 1998, à 10 ans d’incarcération pour complicité de crime contre l'humanité. Après 4 ans, il sort pour des raisons de santé ; jusqu’en 2007, il est assigné à résidence. Le 17 février 2007, à la clinique de Pontault-Combault, Maurice Papon décède à cause de problèmes de cœur.

2. Le régime de Vichy a été instauré le 10 juillet 1940 après la défaite de la France face à l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, les pleins pouvoirs sont donnés au maréchal Pétain. Le maréchal Pétain s'installe à Vichy, en zone libre, avec son gouvernement ; il apparaît comme «l'homme divin », le héros de la Première Guerre mondiale, qui permettra à la France de se remettre de la défaite face à l'Allemagne qui a pris possession de la moitié nord et ouest du pays. Le 20 août 1944, le régime de Vichy prend fin, lorsque les Allemands quittent la France avec l'arrivée des Alliés et que le général de Gaulle prend la présidence du Gouvernement provisoire de la République française.

2ème mouvement :

1. Le narrateur enfant ressent un sentiment de gène et de malaise envers son père car le narrateur déteste les augustes. En effet, on peut lire « Et cela ajoutait à mon malaise » (l.15 p .17) ou encore « Plus que tout j'ai détesté les augustes.[ …] plus que n'importe quelle torture d'enfance » (l.3 à 6 p.15)

2. Le père renvoie une image ridicule et stupide à son fils. On peut le voir à la ligne 2 et 3 de la page 17, « contraint de s'infliger tout seul des baffes et des coups de pied au cul. » ou encore « Et moi j'avais honte de lui, je le reniais, l'ignorais, je l'aurais donné au premier orphelin si j'avais pensé qu'un seul eût pu l'accepter » (l.9 à 12 p.18). Cette image s'oppose à sa situation professionnelle car le père est instituteur, il est très apprécié par les élèves et très pédagogue. Son métier de clown le rend malheureux. En effet, on peut lire « Mon père était le plus triste des clowns tristes » (l .10 p.20) ou encore « justement de cette navrante et inhabituelle vocation comique chez un honorable pédagogue » (l.7 à 9 p.20)

3. Le narrateur enfant porte un regard critique, blessant et hautain sur Nicole et Gaston. En effet, on peut lire « Gaston. Un bon à rien […] marié à une Nicole potelée » (l.5 à 7 p.25)

3ème mouvement :

1.

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