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Régimes stalinien et nazi, étude critique

Étude de cas : Régimes stalinien et nazi, étude critique. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2017  •  Étude de cas  •  910 Mots (4 Pages)  •  709 Vues

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Étude critique régimes Stalinien et Nazi

Dans une période de troubles perpétuels, de violences et de répressions au coeur des régimes soviétiques et nazi, la vie des civils opposants reste constamment en danger, dans une époque précédant, en parallèle et succédant à la Seconde Guerre Mondiale.

Les martyrs de ces répressions et auteurs des documents sont Evguénia Guinzbourg, victime des purges soviétiques dans les années 1937, et Margaret Buber-Neumann, du goulag au camp de Ravensbrück.

Les documents présents sont des extraits de leurs romans à témoignage comme Le Vertige mais aussi Déportée en Sibérie.

Ces passages témoignent de l’horreur vécue dans les camps de concentration ainsi que de la peur perpétuelle d'éminentes arrestations, dans une période de Grande Terreur Stalinienne ainsi que l'enfer nazi.

Comment la condition d’un individu traduit t’elle des systèmes totalitaires Stalinien et Nazi?

D’abord nous étudierons la répression en URSS ainsi que le but et les marques de dégradation de l’individu à l’oeuvre dans les camps Staliniens , ensuite nous analyserons la peur perpétuelle des individus dans les camps nazi, et sa raison.

Entre 1936 et fin 1938, les Grandes Purges entraînent l’exécution de 680 000 personnes et la déportation de centaines de milliers d’autres. En août 1937, Staline autorise personnellement le recours à la torture dans les prisons, et ne l’interdit à nouveau que fin 1938.Le pays traverse donc une intense période de terreur, de délation et de suspicion généralisée qui brise les solidarités amicales, familiales et professionnelles. Après le premier procès de Moscou, en août 1936, c’est l’année 1937 qui marque le vrai lancement de la « Grande Terreur ». Dans l’extrait des mémoires de Mme Guinzbourg, une sorte d’effroi du gouvernement et de la police communiste est représentée “lèvres tremblent”, “ le visage pitoyable” ou encore “le moment de mon arrestation”, mais aussi une sorte de rappel qui évoque à chacun que personne n’est à l’abris de la politique extrémiste de Staline. Ainsi, toutes traces d’un quelconque passé qui pourraient avoir de nuisibles répercussions sont éradiquées “vide dans notre bibliothèque”, “brûlâmes”, ce qui traduit encore une fois de l'épouvante liée au NKVD. De plus, dans ces camps de concentration, la dégradation de l’individu est évoquée au travers des détenus eux mêmes “Oui, cétait bien des êtres asexués, que ces robots aux pantalons de ouate, aux pieds enveloppés de bandage en loques, aux cheveux de fourrure enfoncés dans les yeux, aux visages couleur de brique…”. En effet, ces personnes plaisantant sûrement auparavant comme le font la narratrice et son mari, ne sont devenus que “robots” et “asexués” depuis leur vie au camp, montrant une partie dans un premier temps physique dégradée , puis dans une deuxième facette une partie morale “Mais, plus nous observions attentivement les colonnes de ’travailleurs’, moins nous avions envie de plaisanter.

Ainsi, ces marques de dégradation de l’individu à l’oeuvre des camps a pour but d'effrayer les populations, mais surtout de les marquer

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