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Nuit et Brouillard

Commentaire d'oeuvre : Nuit et Brouillard. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  811 Mots (4 Pages)  •  489 Vues

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Nuit et Brouillard

Nuit et Brouillard est un documentaire français réalisé en 1955 par Alain Resnais. Ce film témoigne des atrocités dans les camps de concentration lors de la seconde guerre mondiale. Avec les images rassemblées par Ghislain Cloquet, et le témoignage de Jean Cayrol, qui est un ancien déporté, ce documentaire cherche à faire prendre conscience des horreurs et de l’extermination de masse qui a eu lieu lors de cette guerre. Ce film est un moyen métrage qui a obtenu en 1956 le prix Jean Vigot.

Les images en couleurs ne nous montrent que le décor, certains lieux de ces camps (dortoir, bâtiments..) en 1955. Désormais en ruines et inoccupés. Alors que les images en noir et blanc nous dévoilent les camps dans leur période d’activité. On peut y voir la vie intérieure des camps, et donc se rendre compte des conditions dans lesquelles vivent les déportés. On constate une différence de rythme entre ces 2 images. Celles en noir et blanc défilent assez rapidement contrairement à celles en couleurs. Ce procédé sert à présenter le maximum d’informations en peu de temps, car ce sont les images en noir et blanc qui montrent la vie menée par les déportés. La musique est paradoxale dans ce documentaire. Ce film qui dénonce la violence des camps est accompagné de musique douce.

Dès 1933, on commence les déportations vers les camps de concentration comme Dachau, Buchenwald, Gurs. Il y a même un camp réservé aux femmes, Ravensbrück. Le pire d’entre eux reste Auschwitz-Birkenau où il y a eu le plus de morts. Arrivé au camp, le déporté est traité comme un animal : on le livre nu, il est rasé, tatoué, numéroté. C’est ainsi que l’on différenciait un déporté d’un autre, avec son numéro. On le revêtait d’une tenue bleu rayée commune à tous les prisonniers.

Il existe une hiérarchie au sein des camps, il y a tout d’abord les triangles verts (déportés de droits communs), puis les triangles rouges (déportés politiques). Il y a au dessus le kapo(Kommandoführers) chef d’un kommando de travail. Il existait des tensions interne entre triangles verts et rouges pour les postes de kapo. Il y a ensuite les SS puis tout en haut le commandant (Lagerkommandant), un officier SS d’un grade élevé.

On retrouve dans ces camps des choses surprenantes, inattendues. Il y a par exemple des zoos, des orphelinats éphémères, des blocs pour invalides, des orchestres symphonique, des serres où Himmler entretenait des plantes fragiles. Ces éléments sont incohérents dans ce milieu, quand on sait que le but de ces camps est d’exploiter la force de travail des déportés et les exterminer. Buchenwald a même été construit autour du chêne de Gœthe dans le but de le préserver.

Les hôpitaux présents dans les camps ne soignaient pas réellement les malades. Ce qui s’y passait se rapprochait plus de la torture. Les malades y étaient utilisés comme cobaye pour tester des médicaments. Ou bien des expériences inutiles comme des mutilations, des amputations, et cela sans anesthésie. Les médecins testaient le temps qu'un corps humain pouvait endurer sans être nourri, en étant brûlé...ou bien ils testaient les produits toxiques que leurs envoyaient les grandes usines chimiques.

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