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Les critiques du fonctionnement démocratique de l’UE

Dissertation : Les critiques du fonctionnement démocratique de l’UE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2021  •  Dissertation  •  870 Mots (4 Pages)  •  480 Vues

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Développement construit : Les critiques du fonctionnement démocratique de l’Union européenne.

De nos jours, l’Union européenne compte 27 pays membres répartis sur tout le territoire européen. Il est donc évident que les avis concernant cette organisation divergent selon chaque pays européen. Indubitablement, à mesure que le temps passe, les critiques du fonctionnement démocratique de l’Union européenne se font de plus en plus nombreuses. Ainsi, puisque ce sujet se trouve au cœur du débat, pouvons-nous alors nous demander si l’Union européenne est réellement démocratique. Pour répondre à cette question, nous allons tout d’abord étudier le faible impact des électeurs malgré eux, et par la suite, nous pencher sur l’effritement de l’idéal européen : de l’euroscepticisme à la déconstruction.

        Dans un premier temps, nous allons étudier le faible impact des électeurs malgré eux.

Tout d’abord, l’opinion publique est nettement ignorée par les dirigeants de l’Union européenne. Cela se constate alors par une forte baisse de la participation électorale dans l’ensemble de l’UE. En effet, les électeurs inscrits sur les listes électorales, votent de moins en moins. En d’autres termes, ces derniers préfèrent s’abstenir plutôt que de voter. Ainsi, si l’abstention en 1979 ne dépassait pas les 38%, en 2014 elle atteignait les 58%. Ces chiffres alarmants sont bel et bien révélateurs d’une perte de confiance entre les électeurs et les dirigeants. Il est évident que les électeurs ne sentent plus leur avis pris en compte par les politiciens de l’Union européenne. Ils sont donc convaincus que leur vote n’a aucun impact, alors ils s’abstiennent de participer aux élections. Mais quelle est la cause de ce changement ?

L’évènement déclencheur de ce déclin s’est produit au début des années 2000. Effectivement, en 2005, le traité constitutionnel européen s’est vu être rejeté par la population française et néerlandaise avec un référendum résultant un « Non » fortement majoritaire. Néanmoins, deux ans plus tard, le traité de Lisbonne, reprenant une forte proportion des principes et éléments du traité constitutionnel, est adopté sans référendum cette fois-ci.

De plus, la participation des électeurs européens face au processus décisionnel est très limitée. En effet, ces derniers ne peuvent agir que lors de référendums de façon directe, ou alors en élisant un député au Parlement européen de façon indirecte, et ce dans le but de modifier, adopter ou bien rejeter les propositions législatives de la Commission européenne. Par conséquent, non seulement les citoyens européens ne disposent que de deux moyens pour participer à la vie politique de l’Union Européenne, mais en plus de cela, leurs votes ne sont pas totalement respectés et leur opinion ne semble pas toujours entendue, ce qui conduit à la progression de l’euroscepticisme.

Dans un second temps, nous allons nous pencher sur l’effritement de l’idéal européen : de l’euroscepticisme à la déconstruction.

Tout d’abord, l’accroissement de l’euroscepticisme et du souverainisme en Europe est la conséquence directe d’un sentiment d’impuissance et d’inefficacité chez les électeurs. Mais qu’entend-t-on par ces deux termes ? Déjà, ils sont tous deux opposés à l’Union européenne, même si leurs doctrines diffèrent. Ainsi, d’un côté, le courant eurosceptique est fondé sur l’idée que cette organisation ne serait ni viable, ni utile ; et de l’autre, le courant souverainiste, souhaite préserver la souveraineté nationale d’un état face à une Union Européenne au pouvoir dit supranationaliste.

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