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Révoltes Bretonnes De 1675

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Par   •  17 Mars 2013  •  605 Mots (3 Pages)  •  627 Vues

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Le règne de Louis XIV est marqué par une forte augmentation de la fiscalité touchant profondément le royaume de France, et particulièrement la Bretagne dans les années 1675.

En effet, la Bretagne jouissait de "droits et libertés" garantis en 1532 par sa Charte d' Union entre le France et la Bretagne. Cela faisait d’elle un état provinciaux dans lequel une assemblée provincial (qui se réunissait tous les 2ans depuis 1630), votait les impôts ordinaire c.-à-d. d'anciens impôts ducaux (tels que le fouage: contribution direct levée par feu sur les terres roturières) et accordait au souverain une contribution extraordinaires sous forme d'un "don gratuit" c’est-à-dire sous forme d’une contribution volontaire. Ainsi, tout nouvel impôt devait être accepté par les États généraux de Bretagne C’est pourquoi, ni taille, ni aide, ni gabelle n'avaient été introduit en Bretagne.

Ce système gênait beaucoup la politique centralisatrice de Louis XIV, d’autant plus qu’en 1672, c’est le début de la guerre de Hollande et ainsi, le roi a besoin de nombreuse ressource financière pour faire fasse à cette guerre. C’est pourquoi, Colbert, contrôleur général des finances, prit des mesures décisives pour accroître la charge financière des Bretons, en mettant en place des mesures fiscales touchant tout le royaume. Il met en place de nouveaux impôts notamment sur le tabac et un sur le papier timbré en 1671, qui rapportera près de 3 millions a l’État dès 1674.

Le Parlement de la Bretagne siège depuis 1571 à Rennes, c’est la que les affaires administratives, judiciaire et fiscale de la province sont traitées. Elle représente une puissance redoutable et relativement indépendante du pouvoir central puisqu' il n'y avait pas la présence d'intendant sur le territoire Bretons. Ainsi, pour introduire ses impôts en Bretagne, Colbert créa en 1672 à Rennes, une Chambre du Domaine Royal qui avait pour but de contrôler les affaires de la province. Ainsi, il pû faire enregistrer en 1673, par le Parlement de Bretagne l'impôt sur le timbre, sur le tabac et sur la vaisselle d'étain.

C’est donc suite a ses nouvelles mesures fiscales que les révoltes bretonnes éclata en 1675, révoltes qui portera le nom de révoltes du papier timbré en référence a la taxe imposé par Colbert ou révoltes des bonnets rouges.

A ce moment la, le poste de gouverneur de Bretagne est tenu par le Duc de Chaulnes depuis 1670. Il devait donc assurer, à ce titre le commandement militaire de la province. Il était considéré comme un homme habile, connaissant bien les hommes et les problèmes de cette région. Il ne manquera pas cependant de ce comporté en fidèle défenseur du pouvoir royal.

Ce document évoque ces révoltes bretonnes à travers les correspondances de Mme de Sévigné, adressée à sa fille, la comtesse de Grignan. La marquise de Sévigné est une femme de lettres française, issue de la bourgeoisie, née à Paris en 1626. Rapidement orpheline, elle est élevée par ses deux oncles l’abbé Philippe de la Tour de Coulanges et Christophe de Coulanges le « Bien-Bon ». Ils lui donneront une instruction et une éducation exemplaires. En 1644, elle épouse le marquis Henri de Sévigné avec lequel elle aura une fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan. Elles entretiendront ensemble

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