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LE RAPPORT AU CORPS ET AUX ODEURS CORPORELLES

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Par   •  17 Octobre 2016  •  Dissertation  •  3 110 Mots (13 Pages)  •  821 Vues

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LE RAPPORT AU CORPS ET AUX ODEURS CORPORELLES

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SOMMAIRE

L’ANTIQUITÉ ET LES BAINS PUBLICS                                                                           p 3

UN SYSTÈME INGÉNIEUX D’AIR CHAUD                                                                      p 4

UN CHIFFRE ÉDIFIANT DE LA CONSOMMATION D’EAU                                       p 6

L’EAU, UN LIQUIDE INQUIÉTANT                                                                                  p 7

L’INSTAURATION DE LA TOILETTE SÈCHE                                                               p 8

XVIIIe : RÉVOLUTION PERCEPTIVE OU ODEUR SUSPECTE                                 p 9

L’HYGIÈNE DEVENUE UNE PRIORITÉ                                                                          p 10

PURIFIER L’ESPACE PUBLIC                                                                                            p 11

   

ODEURS, SYMBOLES ET REPRESENTATIONS SOCIALES                                     p 12

LA PRISE DE CONSCIENCE DE L'HYGIENE AU XX EME SIÈCLE                          p 13

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L’ANTIQUITÉ ET LES BAINS PUBLICS

Les premiers bains ou thermes (du grec therma, « source chaude avec établissement de bains ») dans la Rome antique étaient privés.

L'histoire des bains publics commence en Grèce, au VIe siècle avant notre ère, avec la pratique de l'entraînement physique (la pratique du sport étant l'une des caractéristiques de la civilisation grecque antique). Les installations sont contiguës au gymnase.

Les thermes romains, gratuits, mêlaient toutes les couches sociales de la population et constituaient l'une des principales sources de loisirs offertes aux citoyens de Rome. Nombreux, très vastes, certains d’entre eux accueillaient plus de mille personnes en même temps, ils étaient solidement construits et décorés de mosaïques, de peintures murales ou de marbre.

Si les Romains se rendaient aux thermes pour l'hygiène corporelle et les soins complets du corps, ces lieux avaient aussi une fonction sociale importante : les thermes faisaient partie intégrante de la vie urbaine romaine.

On s'y lavait, on s'y reposait, on y faisait du sport, on se cultivait dans les bibliothèques contiguës, on y rencontrait ses amis, on pouvait aussi y traiter des affaires ou se restaurer.

Leur entrée était gratuite ou ne coûtait que la modique somme d’un quadran (plus petite pièce de monnaie). On en trouve des vestiges dans tout le monde romain : ainsi ceux de Bath, aux marges de l’Empire romain, à l’ouest de l’Angleterre.

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UN SYSTÈME INGÉNIEUX D’AIR CHAUD

Les thermes se composaient généralement d’un vestiaire (apodyterium), d’un bain froid (frigidarium), d’un bassin ou d’une piscine d’eau chauffée (caldarium) grâce à un ingénieux système d’air chaud (hypocauste) passant à travers des conduits sous le sol et dans les murs, ainsi que de latrines publiques à plusieurs places.

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Les plus grands comprenaient également une pièce tiède (tepi- darium), un bain avec étuve sèche (laconicum), une salle de sudation (sudatorium). Parfois s’y ajoutaient des salles réservées où médecins et masseurs proposaient des services payants de soins corporels (épilation, application d’huiles odorantes et de parfums), des palestres (gymnases), des bibliothèques, des salles de musée et des salles de conférences ainsi que de vastes jardins. Sous l’Empire (à partir du Ier siècle apr. J.-C.), ils pouvaient servir de lieux de rencontre ou de loisirs. Certains étaient mixtes, avec des horaires réservés aux femmes qui disposaient alors de bains spécifiques contigus à ceux des hommes.

Le bain permettait ainsi de se détendre après l'effort musculaire. A l'origine, les bains étaient froids. Les bains chauds ayant mauvaise réputation, suspectés d'amollir le corps tandis que l'eau froide "aguerrit le caractère".

Mais l'usage des huiles et du sable (les athlètes s'enduisaient de sable pour retenir la transpiration) justifient les bains d'eau chaude, c'est les premiers bains de vapeur.

Les établissements de bains grecs étaient des lieux où l'on pouvait se retrouver pour s'adonner surtout à l'exercice physique, mais aussi se restaurer et discuter de sujets philosophiques.

De tous les vestiges encore visibles dans un grand nombre de villes de l'Empire romain, les thermes (thermae, mot d'origine grecque qui signifie chaud) comptent parmi les plus impressionnants témoignages de l'art architectural.

UN CHIFFRE ÉDIFIANT DE LA CONSOMMATION D’EAU

L'existence de thermes fut facilitée par le fait que les ingénieurs romains maîtrisaient déjà bon nombre des principes de l'hydraulique et de la distribution d'eau. Car il fallait beaucoup d'eau pour approvisionner ces thermes gigantesques : la capter, l'acheminer par des aqueducs et la stocker dans de monumentales citernes...

Chiffre édifiant : la consommation quotidienne d'eau par habitant s'élevait environ à 1 000 litres dans la Rome antique... contre environ 137 litres en France de nos jours (source Ifen 2002).

On peut encore aujourd'hui admirer les ruines monumentales des thermes de Dioclétien (qui recevaient plus de 3 000 baigneurs sur 150 000 m2) et celles des thermes de Caracalla.

Les romains n'utilisent pas le savon pour se laver, bien qu'il soit déjà connu. Pour se nettoyer la peau

en profondeur, on transpire, puis on racle la peau avec un strigile (sorte de racloir courbe) et on s'enduit la peau avec de l'huile parfumée.

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