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Du « Baptême Autoritaire » à L'épanouissement Totalitaire : Les Conditions D'installation Du Fascisme Et Du Nazisme

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Par   •  2 Février 2013  •  3 075 Mots (13 Pages)  •  1 082 Vues

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1. Du « baptême autoritaire » à l’épanouissement totalitaire : les conditions d’installation du fascisme et du nazisme

1.1 L’exploitation d’une crise économique et sociale

→ Matrices économiques et sociales chez Bruneteau

1ère guerre mondiale = traumatisme, crise brutale, hécatombe

Guerre comme réaction contre la modernité, promue par l’élite bourgeoise

Guerre comme source d’affirmation de l’ancien combattant, porte-parole de la défaite/humiliation

Perpétuation d’habitudes prises au front dans la société : en Italie, préfigure les faisceaux

Culture nationaliste suite à la guerre- ravagée par les crises qui désorganisent des sociétés déjà fragiles.

Utilisation commune fascisme/nazisme du « désespoir dynamique » des classes moyennes :

→ It- instrumentalise celui des profiteurs de la 2nde R.I : « progressisme »

→ All- instrumentalise celui des vaincus de celle-ci : « pessimisme tragique »

Fascisme et nazisme profitent des faiblesses structurelles de la démocratie : ne transmet pas la volonté nationale, se fait sans le peuple- on impute les dysfonctionnements aux partis traditionnels, mais nouveaux partis non concernés et qui profitent de l’anti partisme traditionnel.

→ Certains veulent les instrumentaliser pour rétablir l’ordre puis s’en débarrasser

Italie-

Crise de reconversion : on sort de la 1ère GM, repasser à une économie de paix.

1914- Non intervention décidée : « égoïsme sacré » (malgré jeu d’alliance avec All + A-H)

1915- Entrée en guerre côté Fr/GB/Ru. Les nationalistes y voient plus de bénéfices + action MI6 sur certains politiques (dont Musso)

1917- Rev. De Ru. Qui la font quitter la guerre, peur de voir l’Italie se désengager mais elle continue sous l’influence de Musso notamment.

« Victoire mutilée » : promesse tenues qu’en partie, amère satisfaction

Peu de dégâts sur le sol it mais pas les moyens pour relancer la machine économique. La lire perd les ¾ de sa valeur de 1914.

+ inflation globale qui oblige à retirer la convertibilité en or- +planche à billet

Industries mécaniques- doivent se réadapter aux demandes du civil ; femmes qui ont pris la place de l’homme durant la guerre, donc les hommes qui reviennent n’ont pas de travail

→ augmentation chômage, 2M en 1919

Pour y remédier, le gvt ralentit la mobilisation → masse d’anciens soldats maintenus sous un encadrement militaire, et cet esprit « anciens combattants » fait qu’ils perpétuent les habitudes militaires dans un contexte civil et de paix.

Militarisation des rapports sociaux à la base du fascisme- « squadrisme », groupes d’anciens combattants qui formeront les 1ers faisceaux.

Ensemble de l’Europe brutalisée à cause de ces résurgences militaires en temps de paix.

Aboutit à des sociétés brutalisées

+ pb de l’immigration : l’It l’encourage pour contenir le chômage ; mais début ~20, les USA introduisent des quotas d’immigration.

Fort contraste entre un nord (→ Piémont-Sardaigne moderne dès 1840) modernisé, industriel, et le Mezzogiorno à dominante rurale (grands propriétaires qui rentabilisent peur leurs terres/paysannerie aux petites terres, frustrée par ce gâchis et la pauvreté) ; rapport quasi colonial qui s’instaure, et qui reste sensiblement identique à avant l’unification.

Le fascisme s’adapte pour plaire tout particulièrement à la moyenne classe de petits/moyens entrepreneurs se sentant lésés.

Certains voient le fascisme comme une étape nécessaire vers une modernité mieux assumée (de Felice qui voit le fascisme comme une étape nécessaire)

Après 14-18 → « Bienno rosso », agitation sociale très forte, grèves et violences

Villes industrielles : grèves …

Campagnes : les paysans commencent à occuper les terres négligées

→ 1919- loi qui autorise à venir travailler les terres négligées + « communisme blanc » (droite religieuse qui revient dans la vie politique sous l’autorité du pape)

Perpétuation du comportement militaire → ceux-ci sont les premiers adhérents au faisceau

Avant, Musso = socialiste dur, ce qui se reflète dans les revendications du 1er faisceau :

- instauration d’une république

- dissolution des sociétés anonymes

- nationalisation des biens de l’Eglise

- cogestion des entreprises (par les ouvriers autant que les patrons)

- remise des terres à ceux qui les travaillent

- taxation des profits de guerre

Mais mesures d’urgence où mènent à doivent mener à des réformes structurelles.

2ème fascisme- nombreuses évolutions

Mauvais score aux législatives, besoin de s’adapter.

Veut donner une apparence révolutionnaire à son programme bien que parfaitement légal.

Mais veut s’appuyer sur le prolétariat, partie la plus saine de la population, et les producteurs (bourgeois vecteurs de la modernisation, et non les rentiers ; classe moyenne qui se sent abandonnée par le gvt) → csq- perte des éléments de gauche les plus authentiques.

Contexte « Bienno rosso »- peur de la bourgeoisie vis-à-vis des faisceaux, mvt milicien.

Pour rassurer, se met au service de l’ordre établi (casser grèves, permettre la porduction)- folklore

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