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Commentaire de texte Hugues Maret; sortir les cimetières hors des villes

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Par   •  7 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  3 943 Mots (16 Pages)  •  832 Vues

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La connaissance tient une place importante même centrale dans le vie culturelle et intellectuelle française au XVIIIe. Les sciences font de plus en plus l'objet d'un véritable engouement du public → phénomène intellectuel et social autour des sciences.

Les publications se multiplient ainsi que les lieux d'enseignement, des lieux d'exercices, de spectacles de science qui favorisent une large diffusion des thèmes et des pratiques. Le siècle est aussi celui les académies provinciales : plus vraiment de fondations royales, la dernière est l'Académie de chirurgie en 1761. Mouvement académique qui se diffuse à l'intérieur des provinces françaises sur le modèle des académies parisiennes.

Une vingtaine de fondations provinciales : Lyon (1700), Bordeaux (1712), Toulouse (1746). Une trentaine à la veille de la Révolution → le siècle d'extension des académies.

De plus, la population connaît une croissance considérable, surtout depuis 1770. En effet on une augmentation démographique passant de 22 à 27 millions entre 1750 et 1800 même si la polpulation urbaine reste en dessous des 20 %.

Le XVIII est comme nous le savons, le siècle des lumières . Et ce siècle correspond donc à ce que l'on peut nommer la vulgarisation des sciences. L'engouement que les sciences suscite font d'elle une disciple aux frontières pas clairement tracées . On retrouve des savants philosophe écrivain . En effet, depuis le XVII ème siècle qui est lui considéré comme étant le siècle d’avènement de la science, ns voyons de nombreuses correspondances scientifiques qui ne sont pas destiné à une seule personne mais des lettres ou des ouvrages destinées à etre lu publiquement , on en lit a la cour de France par exemple . Le XVIII ème siècle est alors marqué profondément par cette volonté de mettre les sciences sur le devant de la scène et ceci va jusque dans la remise en cause de l’organisation des villes . Ici nous avons un texte d Hugues Maret destiné aux officiers municipaux de la ville de Dijon mais aussi donc à tous le peuple  .

Hugues Maret (Dijon, 6 octobre 1726 - 11 juin 1786) est un médecin et érudit français.

Lorsque Hugues Maret naquit, il y avait plus d'un siècle que ses ancêtres pratiquaient la médecine ; il suivit la tradition familale et fut reçu docteur à la faculté de médecine de Montpellier mais s'intéressa aussi aux mathématiques, à l'astronomie, la chimie, la physiologie, la littérature et l'histoire. Plusieurs sociétés savantes telles que l'académie des sciences de Paris et celle de Stockholm inscrivirent son nom sur leurs registres.

Membre de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon dont il fut secrétaire perpétuel de 1764 à sa mort.

Ici donc nous avons un texte qui explique la nécessité de faire sortir les cimetières des églises mais aussi de l'enceinte des villes . Selon la préface du document, ce Texte répond à une demande des Fabriciens de la paroisse Notre Dame de Dijon, les fabriciens sont nos Marguillier actuels c'est à dire ce qui tiennent les registres, ils demandent donc de créer un cimetières pour les maisons de force car celui de la Ville est trop rempli et cela devient toxique pour les hommes . Ici donc ce texte dont nous avons le début de l'ouvrage et la fin car il est fait sous forme d'article et nous commençon notre étude au 64 est une demande faite à l'auteur par les officiers municipaux pour savoir ci cela est réellement dangereux. L'auteur en arrive à la conclusion grâce a la sciences, qu'il est nécessaire de placer les cimetières hors des villes et les sépultures hors des églises.

En quoi l'auteur témoigne t'il de la nécessité de mettre les cimetières hors de l'enceinte des villes et des églises en s'appuyant sur des expériences scientifiques et des faits et en quoi ce texte est alors profondément inscrit dans la pensée des lumières, ici, plus particulièrement celle en lien avec l'urbanisation ?

I. La nécessité de mettre les cimetière hors des églises et hors de l'enceinte de la ville

 

a. Les risques pour l'Homme

Idée  1 : comment sont les villes

Ligne 3 4 «  et lorsque ces abus compromettent la santé des hommes il est du devoir des médecins de s 'élever contre eux » = introduction de son propos  ,

En effet, selon l'auteur, qui comme nous le verrons par la suite démontre profondément son propos il est impossible de continuer ainsi ligne 11 à 13: lire  

Dans la suite de cet article 64, ville pas conçu pour avoir des cimetières en leur sein, par rapport à l’étroitesse des villes de province qui même en XVIII restait profondément similaire au ville médiévale ; : étroit et bas et aussi pas compatible avec la connaissances nouvellement plus precise sur la direction des vents et ce que cela induit du déplacement de la matière ( ici on parle donc de matière animale putride )  comme on le voit lorsque l'auteur dit : ligne 14 – 15 : Lire

À partir de 1740, sous l’influence de la vulgarisation médicale, beaucoup sont persuadés que l’étroitesse des rues étouffe et emprisonne. Il émerge alors une volonté de rupture avec la ville existante issue de l’époque médiévale, on veut des rues droites et larges pour faciliter la circulation des biens, des hommes et de l’air ; on préserve aussi la salubrité avec des jardins, le pavage ou l'empierrement des rues, on interdit les encorbellements, le XVIIIe voit notamment la création des premiers éléments du réseau des égouts souterrains parisiens, et enfin on rejette hors de la ville ce qui est perçu comme source de pollution (cimetières, hôpitaux, prisons) cmme nous avons l'exemple ici du rejet des cimetières

Idée 2 : Les choses néfastes provoquée par les cimetières

De manière très scientifique, que nous détaillerons en dernière partie , l'auteur nous donne un description des effets que provoque le faits de placer des cimetières dans l'enceinte de la ville ou dans les églises.

Déjà ligne 16 : LIRE , c'est selon lui l'humidité des cimetières qui ne permet pas de les installer dans des lieux  car l'humidité rend encore plus nocif de part sûrement le fait que les matières animale pourrisse plus vite avec de l'humidité . Il utilse un anaphore avec aussi pour accentuer le fait que ce soit donc cette humidité constante dans les cimetières qui fait que cela n'est pas bon de les avoir dans l'enceinte des villes car avec les vents qui conduise jusque dans les maisons les matières animale putride cela est fortement dérangeant pour l'odeur et car cela altère donc les aliments consommés = dangereux pour la santé des habitants  lorqu'il dit donc ligne 17 18 : LIRE

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