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Naître au XVIIe siècle

Fiche : Naître au XVIIe siècle. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2017  •  Fiche  •  706 Mots (3 Pages)  •  642 Vues

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Naître dans la France du XVIIe

Le XVIIe siècle est tiraillé entre la tradition, due à l'omniprésence de la foi catholique, et l'innovation. En effet, c'est un siècle marqué par des révolutions scientifiques faites par Galilée et Harvey, par exemple. Les hôpitaux restent malgré tout peu nombreux et servent surtout aux très pauvres.

Les naissances sont-elles encore davantage encadrées par la tradition ou faut-il mettre l'accent sur l'innovation ?

I) Les chemins de la naissance

1) Le mariage et l'importance de la procréation

Au XVIIe siècle, le mariage est très souvent synonyme d'enfants. En effet, il y a seulement 3 à 10 %  d'enfants illégitimes dans les villes et 1 % dans les campagnes. La naissance d'un enfant est la représentation de plusieurs choses :

- la continuité du lignage

- un aspect religieux fondamental, l'enfant est un don de Dieu, c'est l'objectif du mariage

La stérilité représente donc un gros problème. Pour résoudre cela, certaines femmes stériles ont recours à des rites superstitieux comme rentrer en contact avec des pierres sacrées.

Contrairement aux idées reçues, les familles ne sont pas si nombreuses.En effet, même si après l'arrivée du premier enfant, qui arrive en moyenne deux ans après le mariage, il y a une nouvelle naissance tous les deux ans, cette forte natalité est compensée par l'âge attardée des mariages ainsi que de la forte mortalité infantile et de quelques pratiques contraceptives.

2) Quand la femme est enceinte

Les femmes sont donc souvent enceintes et cette période de grossesse est une période délicate pour elles. Cette grossesse est souvent ignorée par les femmes qui se basent sur quelques « signes » pour savoir si elles le sont :

- mesurer la taille du ventre

- l'arrêt des règles

- le test de l'ail

La grossesse est marquée par du sacré. En effet, elles portent la vie en elles, on prend donc beaucoup soin des femmes enceintes.

Il y a un peu d'innovations médicales dans les grossesses car la religion et les superstitions y ont encore une place prédominante, la place de la médecine est secondaire.

II) L'accouchement

1) Matrones et sages-femmes

Les matrones étaient des femmes d'âge mûr qui aidait les jeunes femmes à accoucher. Elles n' avaient pas de savoir théorique mais un savoir pratique. Ces matrones appelées sages-femmes ou accoucheuses bénéficient ensuite d'une formation, les hommes deviennent alors acceptées. La matrone est une personnalité reconnue par le curé, car elle est souvent obligé de procéder à l'ondoiement de l'enfant, c'est-à-dire un acte religieux proche du baptême.

2) Influence croissante de la médecine

Au XVIIe siècle, la médicalisation et particulièrement l'obstétrique sont plus répandus. Les femmes, surtout les plus riches, font appel à des chirurgiens pour l'accouchement. Par exemple, en 1663, Madame de Lavallière, une maîtresse de Louis XIV est accouchée par un chirurgien. Il faut attendre le XVIIe siècle pour voir l'explosion de la médecine.

III) Les premiers temps de la vie

1) Les premiers soins à l'enfant

Au XVIIe siècle, un enfant est considéré comme non fini. Dans l'esprit des gens, il faut donc aider les bébés à terminer leur formation. Pour cela, ils pratiquent l'emmaillotage : on met le bébé dans un  « cocon » de maille qui l'empêche de bouger pendant quelques semaines. D'autres rites entourent la naissance :

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