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Commentaire de texte Jean Venette, Chroniques

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Par   •  5 Décembre 2016  •  Commentaire de texte  •  906 Mots (4 Pages)  •  1 414 Vues

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L’œuvre des capétiens a été permise par la stabilité et la continuité de la dynastie et cette continuité résulte de ce que l’on appelle le miracle capétien, c’est-à-dire l’absence de troubles dynastiques pendant des siècles. Au début du 14ème siècle ce miracle prend fin et c’est l’occasion de préciser les règles de dévolution de la couronne, ainsi celle de l’hérédité se substitue au principe électif et passe en forme de coutume sous Philippe auguste, quand à celle de la primogéniture, elle permet donc l’indivisibilité de la royauté car elle est établie au profit du fils ainé, il ne faut pas oublier qu’en France ces règles ne diffèrent pas beaucoup du droit commun successoral des fiefs. Mais entre le 14ème et le 15ème siècles apparaissent de nouveaux principes donnant à la succession royale un caractère statutaire, c’est-à-dire un corps de règles s’imposant au toi lui-même. Jean de Venette, l’auteur, est un chroniqueur religieux du 14ème siècle, il a continué une chronique latine entamée par Guillaume de Nangis. Ce texte intitulé « chronique » illustre l’apparition de nouvelles règles dont l’exclusion des parents par les femmes à la succession du trône. Ce texte pose deux questions connexes. Dans l’incertitude concernant l’existence d’un héritier appelé à assurer la garde du royaume et en l’absence d’héritier direct quels sont les règles permettant de désigner le successeur au trône ?

Il parait nécessaire d’étudier en premier lieu …. (I) Avant de s’intéresser à …. (II).

I- La garde du royaume

A- Un cas d’espèce pour la dévolution de la couronne.

« À la mort du roi Charles les barons furent convoqués pour traiter de la garde du royaume » dans l’attente d’un héritier éventuel, il faut assurer le gouvernement du royaume, il s’agit d’une décision importante car celui à qui sera confié la régence aura vocation à devenir roi de France.

« Comme la reine était enceinte … royales » « surtout en raison … prérogatives royales » En 1328 Charles 4 meurt en laissant pour lui succéder une fille âgée de deux ans, la situation se trouve compliquée du fait que la reine est enceinte, il faut donc attendre la naissance pour régler la succession, si un fils venait à naitre, alors tous les problèmes seraient résolus par la simple application de la règle de la primogéniture traditionnellement admise. « Si la reine ne mettait pas au monde un enfant male » il s’agit donc de déterminer quel est le parent le plus proche du roi défunt afin de savoir à qui la garde du royaume sera transmise, c’est donc la règle de l’hérédité qui doit s’appliquer.

B- L’application du principe de l’exclusion des femmes.

Il s’agit dans les faits d’un cas comparable à celui qui a eu lieu en 1316, Louis 10 n’avait laissé en mourant qu’une fille prénommée Jeanne et deux frères Philippe et Charles. A cette date également, la reine se trouvait enceinte et la succession était figée dans l’attente de la naissance. A l’époque, le duc de bourgogne avait protesté en soutenant que la couronne devait revenir à sa nièce Jeanne, de fait il faut rappeler que dans beaucoup de grands fiefs les femmes étaient reconnues aptes à succéder et

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