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Paragraphe argumenté sur l'humanisme

Étude de cas : Paragraphe argumenté sur l'humanisme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2021  •  Étude de cas  •  1 892 Mots (8 Pages)  •  3 088 Vues

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Introduction :

Entre le milieu du XVe siècle et le milieu du XVIe siècle, l'Europe connaît une période d'effervescence culturelle et artistique au cours de laquelle les intellectuels cherchent à établir un nouveau lien avec l'Antiquité et placent l’homme au centre de leurs réflexions. Conscients des bouleversements qu’ils vivent, ils conservent de fortes préoccupations religieuses. Certains d'entre eux en viennent à remettre en cause l'autorité du pape et à rompre avec l'Église catholique.  L’homme apparaît au contraire à l'image de Dieu. Cet optimisme et cette foi dans les possibilités humaines bouleversent les conceptions traditionnelles du moyen Age imposées par l'Église, qui faisaient de Dieu le centre de l'univers. Les humanistes, en s'intéressant à l'homme, ont réfléchi à la religion et à la politique de leur temps. Par leurs réflexions, ils contribuent à éveiller un désir de réforme de l'Église, même s'ils ne rompent pas avec le catholicisme. Ils proposent également de nouveaux modèles de société. Pour soutenir ces pensées nous allons débuter en abordant le sujet de l’humanisme, qui premièrement prône un retour aux sources antiques, puis qui place l’homme au centre des connaissances, et enfin constater le rôle de l’imprimerie dans la diffusion des idées. Ensuite en grand 2 nous allons revenir sur la renaissance, ces mutations artistiques, remarquer que l’art est un pilier dans la puissance et enfin découvrir l’ascension de l’artiste dans la société. Pour conclure nous allons aborder l’un des sujets principaux de ce sujet qui est la religion, plus précisément le bouleversement causé par ses réformes, en premier lieu découvrir l’église affaiblie par la critique, puis les réformateurs de nouveaux mouvement religieux, et enfin le chamboulement politique causé par cela.

Humanisme, une nouvelle manière de penser l’homme.

A. Un retour à l’Antiquité.

Le mouvement intellectuel née en Italie au XVe siècle, (même si bien avant au 14e siècle des intellectuels comme Pétrarque reviennent sur les penseurs de l’Antiquité).  Celui-ci prône un retour aux sources antique. Ce mouvement s’accélère grâce à l’arrivée des savants byzantins qui fui les turcs, ils arrivent avec leurs manuscrits antiques qui sont redécouvert par les penseurs occidentaux de l’époque. De nouvelles sources principalement issu de cette période sont donc disponible. Grâce aux historiens grecs comme Hérode et Thucydide la pensée grecque se diffuse et avec l’enseignement du grec qui se repend dans les universités d’Europe.

                 B. l’Homme au centre des connaissances

Sans remettre en cause la place de dieu, l’homme est placé au centre des savoirs. Les humanistes développent une réflexion profonde sur la nature. L’homme n’est plus seulement un être qui doit expier ses pêchées par la prière pour trouver le salu, c’est un homme qui doit se chercher dans son développement intellectuel et de son esprit critique. L’humaniste est aussi un scientifique qui fait progresser la science grâce des expériences sur ce qu’il les entoure (ex : léonard de Vinci, Copernic qui a placé le soleil au centre de la Terre en premier et non la terre), certaines de ses avancés troubles et remettent en cause les savoirs de l’église.

           

    C. Le progrès de l’imprimerie

L’imprimerie conçue en 1450 par Gutenberg, est un processus de pressage de lettres métallique préalablement induit d’encre et alignés dans le but de former un texte. Elle joue un rôle clé dans la diffusion de l’humanisme. Les livres sont vendues moins cher et sont moins rare ce qui facilite son accès. Leur production augmente fortement en 1 siècle (passant de 15 à 200 millions)

La république des lettres, partout en Europe les humanistes entretiennent des relations étroites entre eux, en s’écrivant, se donnant rdv, et s’échangeant en latin (langue commune des intellectuels). La république est un réseau intellectuel qui circule dans les universités, les capitales et les centres d’imprimerie.

La diffusion des idées passe par l’éducation et la transmission des savoirs en langue dite vernaculaire.

II. La renaissance

  1. Mutations artistiques

Au 15ème siècle, les artistes ont le sentiment de vivre une nouvelle période de l’art en rupture avec le moyen-âge. On utilise le terme de Renaissance pour définir cette période. Alors que l’art médiévale s’inspirait des récits de la bible et des saints. L’art de la Renaissance, ne l’oublie pas, mais s’inspire également de la culture gréco-romaine comme par exemple les légendes tirées des textes antique d’Hésiode, d’Homère, de Virgile ou d’Ovide, l’Antiquité devient une nouvelle source d’inspiration et ses ouvres comme les statues sont convoitées, protégées et vendues dans toutes l’Europe.

Des textes anciens sont aussi redécouverts notamment ceux sur l’art de Platon, d’Aristote, et surtout Vitruve (auteur romain du premier siècle) qui sert de base au premier traité d’architecture de la Renaissance de Léon Alberti (1404-1472).

Des innovations permettent à l’art de la renaissance de s’épanouir, comme la peinture à l’huile crée au Pays-Bas, la perspective, ou les proportions, Léonard de Vinci illustre la théorie des proportions décrite par Vitruve (qui place le corps humain dans des formes géométriques ce qui permet de mieux maitriser sa représentation). On se sert des progrès de l’anatomie pour mieux représenter le corps humain. En architecture, on se base sur des faits mathématiques pour bâtir des dômes énormes comme celui de la cathédrale Sainte Marie de la Fleur à Florence de 45,5m de hauteur, conçu par Bruneschelli.

  1. L’art comme pilier de puissance

Des rois, des empereurs, des princes et même le pape se servent des artistes pour renforcer l’image des princes modernes qui défends les arts et les humanités. C’est par exemple le cas de François 1er (1494-1547) qui s’inspire des princes italiens et imite Laurent de Médicis en ramenant le gros lot, léonard de Vinci, à Fontainebleau accompagnés d’architeque, en but de réaliser une Vitrine de la Renaissance. C’est ce qu’on appelle des mécènes, des grands seigneurs de la Renaissance qui mettent leur argent et leurs pouvoir aux services des artistes qu’ils protègent.

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