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L'unification italienne synthèse

Synthèse : L'unification italienne synthèse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2022  •  Synthèse  •  597 Mots (3 Pages)  •  295 Vues

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        Au début du XIX° siècle l’Italie n’a pas d’unité. Elle est morcelée en plusieurs États. De plus, l’Autriche a annexé en 1815 la Lombardie- Vénétie. Ainsi, le sentiment national italien s’affirme de plus en plus, surtout après la répression des révoltes dirigées contre l’Autriche en 1848. C’est donc ainsi que Victor Emmanuel, roi de Piémont Sardaigne et son premier ministre Cavour cherche le soutien de la France dans leur lutte contre l’Autriche. Alors une alliance est scellé le 28 Janvier 1859. Mais quelles sont les conséquences de cette alliance entre la France et le royaume de Piémont-Sardaigne ?

        Afin de mener le projet d’unification de la péninsule, Le roi du piémont-Sardaigne s’allie avec la France en 1859. C’est alors que la France s’engage à soutenir le royaume de Piémont-Sardaigne au niveau militaire, en contrepartie le roi Victoire-Emmanuel cède à la France les territoires de Nice et de la Savoie.

        Napoléon III envoie donc des troupes françaises combattre puis en 1859 l’alliance permet la victoire de Montebello, Magenta, Solferino. L’engagement militaire de la France a permit à l’Italie de devenir une nation. Suite à ces victoires des traitées d’annexion de Nice et de la Savoir sont signé en mars 1860 à la France. La France prend donc ces territoires.

         C’est en effet la contrepartie du soutien militaire de la France au royaume de Sardaigne dans le cadre de l’alliance diplomatique qui lie les deux État. Cette alliance répond à des intérêts politiques pour les deux Etats. Pour la Sardaigne, il s’agit d’avoir un appui militaire pour s’assurer une victoire contre l’Autriche afin d’annexer la Lombardie et la Vénétie dans le prolongement de sa politique d’unification italienne.

        Pour Napoléon III, l’objectif est de replacer la France sur l’échiquier diplomatique européen et d’obtenir de nouveaux territoires Nice et la Savoie. Napoléon III et Victor-Emmanuel II défendent le principe du droit des nationalités c’est-à-dire le fait que les individus d’une même nation doivent bénéficier d’une autonomie et indépendance politique.

        Toutefois, l’intégration de Nice et de la Savoie à la France semble remettre en question ce principe. En effet, selon Cavour, Nice est culturellement plus proche de la Sardaigne que de la France. Des voix s’opposent également contre le rattachement en Savoie. En apparence, le choix final est pourtant bien laissé aux peuples avec le plébiscite du 15 et 16 avril 1860. Reste que ce plébiscite a été très encadré par les autorités du Second Empire de manière à assurer une large majorité d’adhésion à l’annexion en faveur de la France (130 533 oui/130 839 en Savoie) et (25 743 oui/ 25 933)

        Dans un premier temps, cette politique d’appui des unités nationales est un succès, notamment en Italie. En échange de son soutien à l’unification italienne, Napoléon III obtient le rattachement de Nice et de la Savoie à la France. De nouveaux États se créent en Europe et la France prend une place cruciale dans le concert des nations.

        Cependant, cette politique se retourne contre l’empereur : les Italiens achèvent leur unité sans le soutien français et n’aident pas Napoléon III lorsqu’il est en difficulté. Surtout, l’unité allemande se fait contre la France : la guerre franco-prussienne de 1870-1871 mène à la perte de l’Alsace-Moselle et à la chute du Second Empire (défaite française de Sedan, 1870).

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