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Histoire les forces politiques à la belle époque

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Par   •  26 Décembre 2022  •  Analyse sectorielle  •  1 002 Mots (5 Pages)  •  156 Vues

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Colle Histoire

La Troisième République face aux crises, de 1875 aux années 1890

AMORCE : Le changement du monde n'est pas seulement création, progrès, il est d'abord et toujours décomposition, crise.

INTRO 🡪 Par cette citation, le sociologue Alain Touraine veut dire que le monde et donc les sociétés qui le compose évolue par des situations de crise. On peut le voir à bcp de reprises au fil de l’histoire comme par exemple avec le sac de Rome en 390 avant J-C par les gaulois qui a considérablement changé la mentalité des romains pour les siècles à venir.

 Année 1875 : ancrage de la République.

- 30 janvier, amendement Wallon -> énonce les conditions d’élections du Président : « le président de la République est élu à la majorité des suffrages par le Sénat et la Chambre, réunis en Assemblée nationale »

« Lois constitutionnelles »

- 24 février -> loi sur le Sénat

- 25 février -> organisation des pouvoirs publics

- 16 juillet -> rapports des pouvoirs publics entre eux

La république en 1875 est donc ancrée avec les lois vues précédemment, mais, elle va connaitre des crises majeures jusqu’en 1900. On peut donc se demander, quelles sont ces crises et qu’est-ce qu’elles nous montrent sur la Troisième République

Crise du 16 mai 1877 :

- Elections de 1876 -> majorité républicaine (360 députés – 155 monarchistes)

- Mac Mahon nomme Dufaure mais plaît pas donc est remplacé par Jules Simon qui essaye de concilier un peu tout et donc laisse Eglise et Ordre moral prendre importance, ce qui va faire monter l’anticléricalisme (Gambetta « le cléricalisme, voilà l’ennemi)

- 4 mai 1877 -> loi contre manifestations ultramontaines

-  16 mai De Broglie et Dupanloup pousse Mac Mahon à réagir, ce qu’il fait en envoyant une lettre à Simon, ce qui va le pousser à démissionner.

- Mac Mahon nomme De Broglie mais 363 députés refusent ce gouvernement -> Mac Mahon dissout l’assemblée. Gambetta « il faudra se soumettre ou se démettre »

Importance de cette crise : savoir qui est prédominant entre le président et les parlementaires dans la troisième république. La suite, avec les élections de 1877, montre que c’est les parlementaires qui sont prédominants car à la suite de ces élections, ce sont encore les républicains qui sont majoritaires. Mac Mahon veut encore dissoudre l’Assemblée mais Sénat refuse donc Parlementaires plus fort.

Donc troisième république se précise et est plus parlementaire que présidentielle.

Crise boulangiste :

Contexte :

- essoufflement du projet opportunistes, notamment car pas avancés socialemen, se voit avec élections de 85.

- bouillonnement patriotique -> mythe de la revanche et armée = arche sainte de la République.

Début des tensions :

- affaire des décorations (1887) Wilson (neveu de Grévy) qui fait du trafic d’influence = insulte à la droiture républicaine 🡪 Grévy démissionne. Début de méfiance du peuple par rapport aux politiques.

La crise en elle-même :

- Boulanger est un républicain convaincu (radical) et veut 1er degrés la revanche.

- 1886 devient Ministre de la Guerre avec soutien de Clemenceau

- Hausse de sa popularité car prend mesures qui plaisent comme port de la moustache, nouveau fusil Lebel. Essaye de concilier armée et peuple en n’envoyant pas armée que pour mater les grèves.

- Affaire SCHNAEBELE -> espion capturé par l’Allemagne, Boulanger s’empare de l’affaire et met en place la fameuse revanche (surnom général Revanche).

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