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Forces Politiques Et Sociales

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Par   •  9 Octobre 2014  •  9 612 Mots (39 Pages)  •  1 221 Vues

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FORCES POLITIQUES ET SOCIALES

Le champ de l'eurocracie

La République contre la propagande

academia.edu (voir articles du prof)

Outil d'analyse :

la théorie des champs (relève de la compétition des groupes et des partis politiques)

Bibliographie :

indispensable :

Les partis politiques Eric Agrocolansky Les Partis politiques en France au XXème siècle Armand Collin

Daniel Klacksi La démocratie représentative

Michel Offernier Les Partis Politiques (Que sais-je?) Les Groupes d'intérêts Clément Chrestien

Manuels

La construction du champ politique Delphine Dulonze

Bernard Lacroix Le nouveau Manuel de Sciences Politiques chapitre 7 à 9

Jacques Lagroix, Bastien François, Sociologie politique : chapitre sur les organisations politiques et sur l'espace politique

INTRODUCTION

Force :

Le terme de forces politiques et sociales a toutes les apparences dans l'évidence : partis et syndicats, des objets pré-constitués dont on pense connaître la réalité. On réduit la vie politique au plus apparent, les grands partis connus.

1/L'objet « parti » pose problème au sens où il ne va pas de soi que le terme de parti désigne quelque chose de positif. Une série de mouvement politique réfute à s'appeler partis et préfère le terme d'union ou de mouvements. Dans toute parti de l'espace politique le terme de parti est dénié car considéré comme péjoratif.

On peut parler de partis politiques ou de partis dans un sens plus général. Jacques Chirac parlant des Communautés Européennes parlait du parti de l'étranger.

Une série de représentation des partis donne un aspect péjoratif. La V e République s'est construite en rupture aux régimes des partis de la IVème. Toute une parti de mouvement se réclamant du gaullisme refusent d'avoir l'appellation de parti.

Ces différents sens du mot donne à voir que la désignation du terme parti politique, la dénégation de faire parti d'un parti fait parti de la compétition politique.

2/La même chose vaut pour les syndicat. On dit les « organisations patronales » en ruptures aux syndicats salariés. On a une appropriation par une parti de la société du terme syndicat, les autres tentent de s'en distinguer. On classifie, hiérarchise et donc par ainsi disqualifie.

La politique apparaît comme un deuxième problème : une compétition pour la conquête de poste, pour des positions de pouvoirs institutionnels, pour poser sur une revendication institutionnel qui passe par un jeu sur les images sociales et les représentations. Celui qui parvient à faire triompher son interprétation des choses aura une place centrale.

Le pendant de cela est que la lutte politique passe par cette lutte symbolique : le jeu, la manipulation des symboles : tout le sens de la propagande, fait que l'activité politique n'a pas nécessairement bonne presse. Pour beaucoup de juristes et de technocrates la lutte politique perturbe les choses : représentation hégelienne du monde. Il y aurait d'un côté la raison (le droit, l'Etat) et de l'autre côté la société que l'on peut assimiler à une sorte de bête sauvage. Cette vision de la société comme élément de perturbation de la logique a été développée et enrichie à la fin du XIXème au moment de l'essor de la démocratie (cf. Psychologie des foules) : menées par la bourgeoisie inquiète de l'avènement du suffrage universelle. On voit ici que l'objet force politique et sociale est perturbant. C'est à la faveur des jeux et de la compétitions de ces forces qu'apparaîtront les lois, elles en sont le produit quand elles sont en action.

D'autre part, un problème surgit en définissant des mots. La force est toujours relative, sociologiquement cette caractéristique nous amène à la comparaison.

Par ailleurs, la force est en plus d'être relative, est relationnelle. C'est l'idée que le pouvoir revient à la capacité de faire faire à un individu ce qu'il n'aurait jamais pu faire autrement (Robert Dahl).

La force est aussi quelque chose que l'on possède plus ou moins. On peut essayer de métaphoriser la force par la ressource et le capital.

Par ailleurs, pour qu'il y ait de la force il faut qu'il y ait du mouvement, ce qui compte dans l'espace politique n'est pas forcément un rapport de force figé : mais précisément leur capacité de mobilisation, de se rallier. Par définition la politique est du mouvement, du jeu avec de grandes précautions, au sens sportif.

Le concept de force alerte tout de suite que ces groupes politiques sont autre chose et que leur force sera relative et relationnelle. Elle ne vaudra que dans le mouvement et dans sa capacité de résistances.

Politiques et sociales :

On s'intéresse également aux interactions entre les deux termes : on peut penser que l'État est l'instituteur du social mais à l'inverse on peut penser le contraire, que la politique n'est que le reflet d'un ensemble de force sociale. Le combat de la dernière élection présidentielle trouverait ses bases dans une opposition ancestrale entre le président des riches et celui des autres classes sociales.

Plan

Les forces dans leur contexte : sociologie de l'espace social et du champ politique :

Concept-clé de l'organisation sociologique : pouvoir en entreprise etc

Concept de l'espace social, du capital, de l'habitus et de champs chez Bourdieu

Sociologie de la compétition politique : capitaux politique et lutte pour la représentation

Les forces politiques et sociales : une topographie – tour d'horizon des forces en présences

Organisation des forces partisanes : histoire

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