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Peut-on dire que la montée des eaux est le commencement de la fin du monde ?

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Par   •  6 Janvier 2014  •  1 772 Mots (8 Pages)  •  1 417 Vues

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Introduction :

Aujourd’hui, je vais vous présenter le thème « Géographie ». Tout d’abord, la géographie est une science qui a pour objet la description de l'explication de la nature (la terre) sur les plans physiques, humains et économiques. On a pu voir ces dernières années que certains phénomènes prenaient de l’ampleur telle que le réchauffement climatique, l’augmentation de la population, ou encore la fonte des glaces. Ces sujets ayant une importance majeure pour notre futur, j’ai décidé de vous parler de la montée des eaux.

Des études récentes indiquent que la banquise est en train de se réduire à une vitesse terrifiante. D'une part, les observations satellites montrent que la banquise perd de la superficie dans l'océan Arctique. D'autre part, un amincissement de ces banquises, en particulier autour du pôle Nord, a été observé. D'après les équipes scientifiques travaillant sur ce sujet, cette diminution est due au réchauffement climatique. Le Groenland a vu ses glaciers se réduire de 230 à 80 milliards de tonnes par an de 2003 à 2005, ce qui contribuerait à 10% de l'élévation du niveau des mers. Cette montée des eaux auraient des conséquences vitales pour notre futur. C’est pourquoi nous allons nous demander si la montée des eaux ne serait pas l’élément déclencheur de la fin du monde. Dans un premier temps, nous étudierons les aspects négatifs de cette montée des eaux, puis dans un second temps des aspects positifs.

Problématique : Peut-on dire que la montée des eaux est le commencement de la fin du monde ?

I Les aspects négatifs :

1. Conséquences géographiques

Tout d’abord, la conséquence la plus évidente est le risque des inondations qui pourrait entièrement remodeler notre carte géographique actuelle. En effet, avec la montée des eaux de nombreux espaces risquent d’être totalement submergés en particulier les îles et les littoraux. Les îles de l’océan Pacifique sont sérieusement menacées ainsi que l’océan Indien. On estime que l’île Maurice sera totalement submergée dans les prochaines décennies à venir.

De plus la montée des eaux accélèrera l’érosion des côtes ce qui accentuera la perte d’espace vivable pour l’homme. On estime que le Bangladesh pourrait perdre ainsi 17% de son territoire. De même, de nombreux autres espaces seraient menacés comme les Pays-Bas, les deltas de certains fleuves comme le Nil…

En Europe, on peut observer la disparition totale du Danemark et des Pays-Bas. De plus, de nombreuses zones côtières risquent d’être submergées. En France, la Bretagne sera désormais entièrement séparée du reste de la France et Paris sera inondée.

Les réfugiés écologiques se feront donc de plus en plus nombreux et il faudra trouver des endroits pour les loger. Ces migrations se feront n’ont pas en millions comme aujourd’hui, mais en milliards d’habitants.

2. Conséquences climatiques

a) Généralités :

Cette montée des eaux entraîne aussi de sérieuses conséquences climatiques telles que la modification des courants marins. Ces changements risquent d’entrainer des modifications de températures un peu partout sur la planète. Le Gulf Stream (courant marin de surface qui compte parmi les plus importants) risque de ralentir voir de s’arrêter. Si cela devait arriver, les conséquences seraient terribles.

En effet rien qu’en Europe, le climat océanique à l’ouest du pays ne permettrait plus de réchauffer le continent. Ainsi les hivers doux de la Bretagne deviendront aussi rudes que ceux de New-York. C’est-à-dire que les températures en hiver chuteront de 6° environ et que les étés ne seront plus frais mais deviendront plus sec et chaud. Le nord de l’Europe quant à lui deviendra inhabitable.

b) Phénomène El Nino

Le phénomène El Nino est un phénomène qui résulte de l’interaction entre l’atmosphère et l’océan. Ce phénomène se situe surtout au niveau de la zone tropicale du Pacifique et agit périodiquement, généralement peu après Noël.

Tableau de la périodicité du phénomène el Nino

Ce phénomène se caractérise par une élévation de la température dans la partie EST de l’océan Pacifique. Lorsque ce phénomène apparait, les zones de précipitation se déplacent vers l’est qui a, en temps ordinaire, un climat sec, et l’ouest qui est ordinairement humide devient sec ce qui provoque de nombreux incendies dévastateurs (1997 : Grands incendies pendant 2 mois en Indonésie, rejetant suffisamment de fumée dans l'atmosphère pour recouvrir toutes les régions d'un brouillard qui a atteint le sud de la Thaïlande et les Philippines au nord, la Malaisie et Singapour étant particulièrement touchés. Une superficie équivalente à celle du Costa Rica15 a été entièrement rasée.)

De plus, El Nino empêche les courants d’eau froide de remonter le long de la côte de l’Amérique du sud. Cela empêche l’apport en nutriments de la faune et de la flore de ces eaux, ce qui provoque la mort de nombreux animaux et végétaux.

3. Conséquences sur la biodiversité

La montée des eaux n'aura pas qu'un effet sur la géographie et le climat. En effet la répartition de la faune et de la flore risque d'être modifiée avec ses conséquences :

- Un changement des courants marins entraîneraient une répartition différente des poissons.

- La banquise et l'Antarctique hébergeant des animaux, ceux-ci pourraient bien disparaître puisque leur habitat serait modifié ou disparaîtrait. On recense ici l'ours polaire, le manchot…

De plus, l'augmentation du taux de rayonnement UV affectera les hommes, les plantes et les animaux : des taux élevés de rayonnements UV peuvent perturber les processus photosynthétiques des plantes et avoir des effets

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