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Le Japon supergrand, Robert Guillain

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Par   •  9 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  2 136 Mots (9 Pages)  •  482 Vues

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Le Japon super grand, Robert Guillain

 

En 1970, le contexte économique du japon est très positif. En effet, dès la fin de la guerre et sous l’occupation des Etats Unis, le Japon connait une forte croissance et ne tarde pas à devenir la troisième puissance mondiale. On parle dès lors de miracle économique. C’est pourquoi des auteurs se sont intéressés à l’histoire de l’industrialisation du japon sous l’ère Meiji jusqu’à sa modernisation sous l’influence occidentale pour arriver sur le podium des plus grandes puissances capitalistes. Le texte que nous étudions est un extrait du livre Orient extrême, une vie en Asie de Robert Guillain. Robert Guillain était un reporter français correspondant en Asie pendant près de quarante ans, il a écrit de nombreux livres sur les régions d’Asie notamment la Chine et le Japon. Comment dans ce texte, l’auteur explique l’ascension du Japon, mais n’oublie pas que son économie n’est pas infaillible ?

Nous verrons dans une première partie que l’auteur met en avant les qualités économiques du Japon et explique pourquoi il est devenu une si grosse puissance. Ensuite nous constaterons que l’auteur montre que ce n’est pas une puissance assurée et qu’il ne pourra pas résister à certaines menaces.

Dans un premier temps, l’auteur décrit très clairement le fait que le Japon soit devenu 3ème puissance mondiale. Il en parle à travers l’expo 70, une exposition universelle qui a eu lieu à Suita (en banlieue d’Osaka), au Japon de mars à septembre 1970. Le thème de cette exposition était « le progrès et l’harmonie pour l’humanité » et était pour la première fois situé au Japon. L’auteur dit bien qu’avec cet évènement, le Japon veut montrer au monde qu’il est « dans la course vers l’an 2000 et dans le peloton de tête des grandes puissances ». Il se sert de l’exposition pour montrer les progrès de la mécanisation du pays, il parle de nouveaux records en matière de transports ; « par exemple les records du superexpress Tokyo-Osaka : il transporte pour l’expo entre 200 000 et 350 000 voyageurs par jour ». Grace à cette exposition, le Japon s’affirme et montre toute sa puissance. Il s’agit là d’une démonstration de réussite non seulement aux autres pays mais aussi aux japonais eux-mêmes, qui ne réalisent toujours pas. En effet, le développement économique du Japon a été particulièrement rapide. Après la guerre, les Etats Unis « investissent » dans le pays, ce qui permet a l’économie Japonaise stoppée pendant la guerre de redémarrer. La proximité du Japon et des pays endigués dans la guerre froide plus l’augmentation de la main d’œuvre plus une spécialisation des ingénieurs dans le secteur militaire permettent au Japon d’être en première ligne pour les fournitures militaires. Des investissements importants sont consacrés à l’énergie électrique, le charbon, l’acier et les produits chimiques. Le Japon veut miser sur sa capacité industrielle. Le Japon booste ses exportations. On parle d’un développement en vol d’oies sauvages ; c’est-à-dire qu’un pays commence à se spécialiser dans un produit à faible technicité, puis lorsqu’il marche et est exporté, le pays l’abandonne pour un produit à plus haute valeur ajoutée. En parallèle cela permet à un autre pays de commencer son industrialisation (comme ensuite les Philippines ou la Malaisie). Pendant les années 60, le PNB croit à un rythme annuel de 11,5%.  Tout a été très vite, c’est pourquoi les japonais ont été si surpris de cette réussite.

C’est une exposition époustouflante. 77 pays participent. Le progrès technique est au centre de des présentations, des simulations aux robots en passant par des véhicules spatiaux, tout est là pour faire rêver. L’auteur nous décrit aussi combien l’architecture est novatrice ; il la qualifie de « révolution ». Les pavillons sont originaux et surprenant : « le Français, une balle de golf. L’Américain, un édredon. Le Japonais, deux tambourins. » Cela montre une réelle évolution des façons de construire et des normes en vigueur.

Il y aussi des œuvres venant du monde entier rassemblé dans le musée d’art, une place pour les festivals, des scènes de théâtres ou de concert… Lors de cette exposition, tout est mis en place pour que les visiteurs soit admiratif des beautés du monde entier mais particulièrement de la Puissance du Japon qui n’aurait pas pu organiser cet évènement sans l’argent et les collaborateurs nécessaires. L’auteur nous montre donc a travers l’expo’ 70 toute la force du Japon.

        Au delà de l’exposition, Robert Guillain nous fait part de ses impressions sur la modernisation du pays. Il en parle aussi a travers son expérience vu qu’il habite à Tokyo. Il décrit cette ville comme une ville moderne et « vieux Japon » a la fois. Il y a une partie qui n’a pas encore été touché par cette renaissance, un quartier avec des jardins, de temples, un quartier tranquille avec des maisons. Il est comme soulagé de constaté qu’il y a encore des artisans, des rues marchandes, des antiquaires dans une capitale qui est devenu mondiale. Il distingue donc cette espace traditionnelle et pas encore touché par le modernisme des espaces reconstruit. Il parle de Tokyo comme d’un « énorme chantier » (avec les travaux des immeubles, du métro…) La encore il est surpris par les progrès techniques des Japonais face par exemple aux catastrophes naturelles comme les tremblements de terre qui touche souvent la ville. En effet, les immeubles sont désormais construits de sortes que lorsque le sol tremble, ils ne soient pas impactés. Il s’agit là d’un perfectionnement incroyable qui évitent de nombreux dégâts.

Il évoque a quelle point le Japon évolue vite et se développe a la manière des pays occidentaux ; expansion des villes, développement des aménagements de transports, industrialisation des campagnes, modernisation des usines… Le Japon est en perpétuel quête de puissance, il veut s’étendre comme le montre Guillain avec la construction de polder. Le Japon est aussi le premier pays a avoir mis en service une ligne a grande vitesse avec la ligne entre Tokyo et Osaka, en 1964 que nous avons évoqué précédemment. Le pays ne cesse de produire plus : « la production d’acier est le double de ce qu’elle était il y a 5 ans ». Le Japon a tous les atouts pour continuer son ascension ; modernité des équipements, productivité de la main d’œuvre, exportation dans le monde entier…

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