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Étude Grand Palais de Constantinople

Commentaire de texte : Étude Grand Palais de Constantinople. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2021  •  Commentaire de texte  •  2 050 Mots (9 Pages)  •  373 Vues

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Présentation du Grand Palais de Constantinople et de son architecture.

La Chalcé.

Le Sigma.

La chambre sacrée.

Les chapelles palatine : La Chapelle de la Très Sainte Mère de Dieu du Phare.

Un palais magnifique où chacune des représentations ont un sens.

Des mosaïques qui représentent la religion et l’enseignement.

Des mosaïques qui représentent les événements victorieux de l’Empire.

Une architecture fondée sur l’or, l’argent, le bronze et le marbre.

        

INTRO :

Bonjour à tous, aujourd’hui je vous vous présenter une étude sur le Grand Palais de Constantinople au temps de l’Empire Byzantin. Cette étude sera composé d’une étude de quatre textes.

Le premier est un texte descriptif issu de l’œuvre de Procope, De aedificiis, qui va nous faire découvrir « La Chalcée », une des parties du Grand Palais. On estime que cet œuvre est une œuvre qui rassemble de nombreux textes et qui aurait été écrite vers l’an 560 mais c’est difficile de trouver tous les détails nécessaires.

Ensuite, il y a un petit texte, « Le Sigma » de Théophane le Continuateur qui ferait partie des chroniques de Théophane : l’ensemble de celles-ci serait appelées Théophane Continué.

Le 3e texte « La chambre sacrée » fait également partie de ces chroniques : Vita Basilii est le 5e livre de cet ensemble, écrit par l’Empereur Constantin Porphyrogénète lui même.

Enfin, le dernier texte est un texte qui évoque les Chapelles Palatines issu de Nove eccl. descript. de Photius.

Il est difficile de dater toutes ces œuvres mais grâce à leurs auteurs, on peut estimer qu’elles ont été écrites aux alentours du 9-10e siècle. Procope est l’auteur le plus ancien, celui-ci datant du 6e siècle. Il est considéré comme l’historien de Justinien, en effet, Procope est le témoin direct de cette période avec notamment les nombreuses conquêtes de l’Empereur Justinien et ses guerres face aux Goths, aux Vandales ou encore face aux Perses. Plus tard, on parle de période mésobyzantine avec notamment donc Photius, Théophane le Continuateur et Constantin Porphyrogénète. Cette époque sera celle dite de l’Apogée Macédonien.

Ainsi, en quoi ces différents textes nous informent-ils sur la puissance et la magnificence du Grand Palais de Constantinople.

Pour répondre à cette problématique, nous verrons ce que nous apprennent ces textes sur l’aspect architectural avant de se concentrer sur la magnificence de ce Palais et les différentes représentations.

  1.  Présentation du Grand Palais de Constantinople et de son architecture.
  • Dans un premier temps, nous allons d’abord nous intéresser au premier texte, « La Chalcé ». Ce premier texte à pour but de nous présenter l’une des parties centrales du Grand Palais de Constantinople : comme nous pouvons le lire à la, « l’édifice central formait un grand rectangle » (l1), c’est en quelque sorte la porte d’entrée du Palais, le vestibule. De plus, on peut évoquer la grandeur de l’architecture byzantine et la hauteur de cette entrée : « quatre murs s’élevaient jusqu’au ciel » (l1). En employant les termes « jusqu’au ciel », il est évident que Pocope veut montrer que ce Palais est très haut et que dans ce cas, il symbolise une certaine puissance architecturale. Ceci peut s’aligner avec le fait que Procope décrit également la beauté de cette architecture comme on peut le remarquer avec la phrase « une construction en pierre parfaitement travaillé » (l4) ou encore « l’harmonie des lignes » (l6), quand il est expliqué que ces constructions en pierre formaient des lignes au niveau symétriques. Enfin, comme le dit Procope, La Chalcé se caractérise aussi par son architecture complexe : en effet, on peut lire les termes « arcs » (l6), « piliers » (l6), « voûte » (l7) ou encore « élévation sphérique » (l7). On peut donc dire que Procope nous montre dans ce texte l’impressionnante architecture de La Chalcé.
  • Le second texte, Le Sigma présente un aspect architectural davantage intérieur, alors que La Chalcé nous présentait des caractéristiques extérieurs. L’auteur s’intéresse ici à la pièce centrale du Palais de Constantinople, « un atrium à ciel ouvert » (l1) car en effet dans le lexique de l’architecture, un atrium est la pièce centrale d’un bâtiment, ici du Grand Palais de Constantinople. Il est également précisé qu’au centre de cette pièce se trouve « un bassin » (l1), qui sert à offrir à manger à ceux qui sont présent dans la pièce. Enfin, le texte nous informe sur des détails intérieurs : « près de ce bassin existent des escaliers » (l5) ou encore « un porche de marbre appuyé sur deux colonnes légères » (l6). On remarque alors grace à ce texte que l’intérieur de la pièce centrale du Grand Palais est aussi d’une grande qualité architecturale et que c’est également une pièce conviviale, en témoigne le bassin au centre de la pièce.
  • Ensuite, intéressons nous au texte écrit par Constantin Porphyrogénète à propos de la chambre sacrée. Comme nous pouvons l’imaginer, cette chambre sacrée est en effet, « la chambre à coucher » (l1). Elle est considéré comme « un véritable chef-d’œuvre de l’art » (l1). On peut donc dire que l’architecture de cette chambre est exceptionnelle car rien que le mot « chef-d’œuvre » nous le fait comprendre. De plus, la chambre est constitué de « ruisseaux » (l4) qui parcourent la pièce, eux même vont séparer le sol de cette pièce en quatre espaces. Ces quatre espaces vont être l’objet de création : des aigles sont représentés au sol et le texte témoigne de la qualité de ceux-ci : « rendus avec tant de vérité qu’on les croirait vivants et prêts à s’envoler » (l6). Cette phrase illustre encore une fois très bien la qualité et la minutie de l’architecture du palais.
  • Enfin, l’écrit de Photius à propos des Chapelles palatines nous apporte également des éléments sur l’architecture du palais. On peut tout d’abord noter la présence de « portiques extérieurs » (l1). Les portiques sont constitués à cette époque de quatre colonnes, très haute, par lesquelles on rentre dans l’église. Ici, ces portiques font référence à la grandeur de l’église et donc du Grand Palais de Constantinople. On peut relever des mots tels que « l’autel » (l11) ou « le sanctuaire » (l18) qui correspondent à l’architecture d’une église mais il me semble important de relever le mot « coupole » (l13) qui désigne une voûte hémisphérique. À cette époque, construire une coupole était très compliqué comme en témoigne l’effondrement de la couple de Sainte-Sophie en 538, ce qui montre un peu plus que la volonté était de construire quelque chose de grand et splendide, comme ce qui est décrit dans ce texte.
  • Pour conclure cette première partie, on peut dire que ces quatre textes nous informent sur la constitution du Palais avec notamment l’énumération de certaines pièces mais ils montrent surtout la grandeur architecturale du Palais de Constantinople, qui symbolise une forme de puissance.
  1. Un palais magnifique où chacune des représentations on un sens.
  • Dans cette première sous-partie nous allons voir les différentes décorations qui ont pour représentations la religion et l’enseignement. Pour commencer, dans le texte de Constantin Porphyrogénète qui décrit la chambre à coucher de l’empereur, on trouve dans celle-ci un « travail de mosaïque […] représentant l’auguste ordonnateur de l’œuvre sur son trône avec l’impératrice Eudoxie » (l10). Ici donc, c’est l’Empereur Basile qui est représenté avec son épouse mais l’important viens dans la suite du texte qui stipule que « les jeunes princes tiennent à la main des livres contenant les divins préceptes dans la pratique desquels ils ont été élevés » (l11-12). Basile et Eudoxie sont représentés avec des livres, qui sont donc des livres d’enseignement car c’est avec ceux-ci qu’ils ont été élevés. On retrouve cet enseignement plus loin avec une forte connotation religieuse, « les enfants mâles, mais également ceux de l’autre sexe ont été initiés dans les lettres saintes et ont pris part aux enseignements de la sagesse divine » (l13 à 15) : le texte nous fait donc remarquer qu’à l’époque la religion occupait une place centrale dans l’enseignement et que cette religion conditionnait les esprits. De plus, au plafond, encore des décorations, « on y reproduit au milieu, en verres de couleur verte, la croix qui donne la victoire » (l19-20). Dans le texte qui évoque les Chapelles Palatines on trouve également la religion. « On a reproduit dans la coupole principale la forme humaine du Christ rendue par une mosaïque pleine d’éclat » (l13-14) : la religion est représenté là encore par une mosaïque magnifique comme le précise les termes « pleine d’éclat. » On peut également préciser l’emploi de « formes et couleurs » (l16) pour désigner cette mosaïque, appuyant encore un peu plus sur la beauté de celle-ci. On peut alors voir que la décoration du Palais est magnifique et que celle-ci représente surtout l’aspect religieux et l’enseignement, la religion étant l’un des aspect les plus importants de l’Empire : le christianisme est un des trois éléments fondateurs de l’Empire Byzantin.
  • Voyons à présent les représentations qui évoquent les événements victorieux de l’Empire. Tout d’abord, dans le texte évoquant La Chalcé, on apprend que les mosaïques sont formés « de petits cubes dans les plus brillantes couleurs et nuances » (l9-10), ce qui témoigne encore un peu plus de la magnificence de ce Palais. Mais ces mosaïques sont composées de choses particulières, « de chaque cotés sont représentés les guerres et les batailles, ainsi que de nombreuses villes prises d’assaut en Italie et en Libye » (12-13) : on comprend ici que ces mosaïques ont pour but de représenter les conquêtes militaires victorieuse de l’Empire. Est aussi représenté « Justinien, victorieux grâce à son général Bélisaire » (l13). Ces mosaïques évoquent alors les conquêtes de Justinien, notamment lorsqu’ils reprennent la ville de Rome face aux Ostrogoths. Mais ce n’est pas tout, ces mosaïques montrent aussi la puissance de l’Empire comme l’on voit sur l’une d’entres elles Justinien et son épouse Théodora qui « célèbrent une fête pour la victoire imposée aux rois et aux Druses, ainsi qu’aux Vandales, qui se prosternent à leurs pieds, captifs et humiliés » (l16-17). On peut alors dire que ces phrases nous laissent penser que cette partie du Palais qu’est La Chalcé, représente ces événements victorieux afin de monter à tous la puissance de l’empire au niveau militaire pour que lorsque quelqu’un rentre, que cette personne soit éblouis par ce qui est arrivé. C’est dont un fort symbole de puissance qui se situe dans le Grand Palais de Constantinople.
  • Enfin, nous allons voir à présent que ce palais est un palais absolument resplendissant, notamment grâce à l’utilisation de certains matériaux. Commençons par évoquer La Chalcé. À l’intérieur, « l’édifice est richement recouvert de marbres […] tous le sol est recouvert » (l19-20) : le matériau principal utilisé est donc le marbre, ce qui accentue la magnificence du palais, notamment an rendant l’intérieur blanc, ce qui augmente la luminosité par ailleurs. De plus, le bassin au milieu de l’atrium montré également cette richesse, « un bassin de bronze, dont les bords sont couronnés d’argent et qui renferme un vase d’or en forme de coquille » (l1-2). Encore une fois, le texte nous fais remarquer la richesse du palais avec l’utilisation du bronze, de l’argent et surtout de l’or, matériau qui fait briller la pièce. Dans les Chapelles Palatines, la magnificence est aussi présente : « les tablettes de marbre blanc qui en forment le revêtement brillent d’un éclat enchanteur » (l1-2), donc à travers le marbre présent en grande quantité et qui fait briller la pièce. On peut évoquer également l’intérieur de l’église qui participe à cette magnificence du palais, « l’or et l’argent se partagent presque tout l’intérieur de l’église » (l7), on voit ici que l’église est constitué quasiment que de ces deux matériaux, qui sont des matériaux symbolisant la richesse. On peut donc dire que le Grand Palais de Constantinople rime avec magnificence de part les matériaux utilisés.
  • Ainsi, ces quatre textes nous informent d’une part sur la puissance du Grand Palais de Constantinople grâce à son architecture splendide et imposante ainsi que ses représentations religieuse et militaires, qui mettent en valeur l’Empire. D’autre part, ils nous décrivent la magnificence du Palais notamment grâce aux nombreux matériaux utilisés qui symbolisent la richesse et grâce aux nombreuses mosaïques qui participent à enjoliver certaines pièces du Palais.

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