Socialisme, Communisme Et Syndicalisme En Allemagne Depuis 1875

Socialisme, communisme et syndicalisme

en Allemagne depuis 1875

Le monde ouvrier à travers la lutte ouvrière ainsi qu'aux espoirs qu'on peut donner à deux idéologies semblables. L'influence du mouvement ouvrier (= acteurs sociaux = les syndicats, les ouvriers, les partis politiques...)

I. La naissance du socialisme de 1875 à 1918.

1) La fondation du parti socialiste Allemand.

• Contexte : industrialisation. Exode rural. Les ouvriers agricoles devient des ouvriers qui travaillent dans des usines. Ouvriers prennent peu à peu conscience qu'ils peuvent devenir force politique. Revendiquent peu à peu des salaires plus élevés, des temps de travail diminués... La question sociale naît. Elle interpelle des intellectuels qui réfélchissent sur l'organisation de la société (comment se fait-il que les enfants, les femmes travaillent?) Cette question donne naissance au socialisme. L'idée est de balayer l'individualisme pour le remplacer par des valeurs de progrès (solidarité, l'association) : reconnaître que tout ce qui est collectif a du bon, a du sens. Néanmoins, il s'agit d'une idée et pas d'une action. Les ouvriers s'organisent pour être des interlocteurs pour faire face au patronnat. Au départ, nous avons plus courants socialistes : ils ne sont pas unis. La plupart ont une approche révolutionnaire : ils se reconnaissent du Marxisme. Tout change en 1875 : congrès à Gotha. Les différents courants socialistes se réunissent et décident d'en créer un seul : SPD. Ils demandent des réformes pour améliorer la vie des ouvriers. Ils souhaitent un changement dans la légalité, mais il existe une petite part qui désire une révolution (dénonce l'exploitation des proléteurs par la bourgeoisie.) Ce sont des interlocteurs crédibles. L'allemange est un empire : territoire dirigé par un empereur de façon autoritaire. Les socialistes sont des plus en plus nombreux et ils constituent désormais une menace. Ils cherchent donc à désarmés leur pouvoir par la répression (interdit journeaux, la prise de parole des dirigeants, les associations). L'état propose des lois sociales afin que la classe ouvrière adhère à la classe empériale. Une loi est voté pour la création de l'assurance maladie, une loi est votée en faveur d'une assurance vieillesse. L'idée est d'attirer les partisans sans que les socialistes n'interviennent. Cependant, les ouvriers n'adhèrent pas tous et en 1890, le SPD est de nouveau autorisé en Allemagne (interdit en 1878).

2) La montée en puissance du mouvement ouvrier.

• Le parti est de nouvau autorisé et reprend toute sa place. Le parti est lié aux opérations syndicales : les syndicats est le bras armé du parti. Le mouvement syndical se développe à nouveau. Des syndicats sont liés au parti socialiste. Le parti a des réseaux dans toutes les usines. En 1892, les syndicats se regroupent et forment un syndicat unifié : la confédération générale des syndicats Allemands. Ceci leur donne du poids politique. Le syndicalisme choisit de réformer dans la légalité. Une approche réfléchie des questions sociales est crée : on gère les affaires en bonne intelligence. Ce qui n'empêche pas des grèves très dures par moment (par exemple, la grève des mineurs en 1905.)

Ce qui fait la qualité de cet interlocteur politique, le SPD est une organisation très rigoureuse. Des associations font parties du parti, des bibliothèques, des troupes de théâtre, des coopératives de consommation. Ces associations emploient des personnes. Cela provoque une notoriété importante (un parti qui s'intéresse à la vie des ouvriers, dans tous les sens du terme.) Le SDP en tire des bénéfices éléctoraux considérables. En 1914, 1 allemand sur 3 vote SPD : c'est le premier parti allemand avec un 1 million d'adhérents. C'est le plus puissant parti socialiste en Europe.

Les syndicats comptent 2 million 500 mille membres d'adhérents. Le nombre de personne permet de créer un projet politique. Les socialistes pensent qu'ils peuvent changer les choses. Les ouvriers ont réussi à s'organiser en Allemagne dans le cadre dans un parti de masse.

3) Le mouvement socialiste à nouveau divisé au moment de la WW1.

• Rupture au moment de la WW. On pense que la guerre va durer seulement trois ou quatre mois. Les partis politiques adhèrent au projet de faire la guerre (pas en France.) Les députés socialistes votent les crédits de guerre. L'intérêt national a été jugé supérieur au pacifiste socialiste. Le SPD avait adhéré au rassemblent international des ouvriers. Seulemens, ils auraient dû être contre.

• La guerre s'installe et dure pendant des mois. Pendant ces mois, un débat apparaît : faut-il continuer à soutenir… ? Une minorité de socialiste se soulève et se fait entendre. Ils considèrent que la guerre est une trahison à l'idéal socialiste. Tout bascule pendant la guerre : les idées révolutionnaires apparaissent et Lénine est particulièrement actif en Russie (= la guerre serait la révolution pour un nouvel état.) En Allemagne, ce courant contestataire est menée par Rosa Luxemburg et Karl Leibknecht. Ils sont contestataires avec des idées communistes : ils sont révolutionnaires. Ils sont exclus du parti en 1915 puis emprisonnés. Ils vont se préparer à la sortie, se motivant à faire ce qu'ils devaient faire avant d'être envoyés en prison.

En 1916, un parti révolutionnaire naît : Spartacus. Ils sont peu nombreux mais on un idéal supérieur. Rosa et Karl vont adhérer à ce parti puis devenir les chefs. Il y a une ébullition politique. Peu après, la révolution Bolchévique éclate qui a aboutit à l'abdication du Tsar. Un gouvernement provisoire a été mis en place et, ils ont commis l'erreur de continuer la guerre. En 1917, la révolution d'Octobre est organisée et Lénine prend le pouvoir puis signe les quatre décrets. C'est la naissance d'un premier état communiste. En Allemagne, on se dit qu'il possible de faire les mêmes choses. Le parti Spartacus crée une révolution.

En janvier 1917 a été crée l'USPD (parti socialiste démocrate indépendant.)

• A la fin de la guerre, aucun soldat allié n'avait mis le pied sur le sol allemand. Ce qui veut dire que la terre allemande est encore inviolée : les soldats ont été suffisamment efficace pour déplacer le front. Pourtant,

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