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Les conquêtes d'Alexandre le Grand

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Par   •  10 Septembre 2022  •  Dissertation  •  2 124 Mots (9 Pages)  •  295 Vues

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Les conquêtes d’Alexandre le Grand

Les conquêtes d’Alexandre le Grand

Alexandre Le Grand de son vrai nom Alexandre III de Macédoine, naquit en 356 av. J-C à Pella. Ses parents sont Philippe II roi de Macédoine, de la dynastie des Argéades et sa mère Olympias reine de macédoine et princesse d’Epire. Ses parents se revendiquent descendants de Zeus, son père par Héraclès et sa mère d’Eaque (enfants de Zeus). Il est l’un des hommes les plus importants de l’Antiquité mais aussi l’un des plus grands conquérants de l’Histoire. À 20 ans il devient roi de Macédoine. À 25 ans il porte le titre de Pharaon d’Egypte et il défait la même année pendant la bataille de Gaugamèles le Grand Roi Darius III de Codoman, pour devenir le Roi de Perse. Des plaines montagneuses de la Macédoine jusqu’aux rives de l’Indus, en passant par les déserts persans et égyptiens il va graver son passage et marquer l’histoire à vif.         Comment Alexandre III de Macédoine est devenu l’un des plus grands conquérants de l’Antiquité ? Comment est-il devenu Alexandre le Grand ?

  1. Jeunesse d’Alexandre et le contexte en Grèce
  1. Le personnage d’Alexandre et son éducation

Alexandre va grandir au cœur des tensions conjugales. En effet, sa mère est omniprésente et son père est très peu présent car il est parti en guerre. Sa mère l’élève dans une ambiance mystique puisque, selon elle, il est le fils du dieu Zeus-Ammon et de ce fait il est quelqu’un d’important promis à un grand destin. Alexandre utilise ce titre plus tard, à des fins politiques. A ces 7 ans, Alexandre est enlevé à sa nourrice et mis entre les mains de différents pédagogues. Le premier est Lysimaque, un grec, qui lui apprend à lire et écrire et lui raconte l’épopée des hellènes.  Mais il ne plaisait pas à la mère d’Alexandre, Olympias, qui préfère alors le remplacer par un autre pédagogue du nom de Léonidas, un Epirien comme elle, qui est plus strict et sévère que Lysimaque. Selon lui tout doit se mériter et il faut vivre de façon pieuse et sans excès. Il va beaucoup marquer Alexandre dans sa façon de vivre. En 344 av. J-C, à ces 12 ans dans le livre biographique, Alexandre le Grand de Roger Caratini selon Plutarque dans Vie d’Alexandre, Alexandre aurait dompté le fameux cheval Bucéphale qui avait peur de son ombre. Son père voit cet exploit comme un signe de bon augure pour son fils qui accomplira de grandes choses. Alexandre est vu par son père comme quelqu’un d’efféminé par l’éducation de sa mère, qui se veut celle d’un futur prêtre par l’éducation de Léonidas Mais son père refuse qu’il reste ainsi et désir qu’Alexandre devienne un grand roi car c’est son héritier légitime. Il l’éloigne alors de ces deux personnages et le confie au reconnu Aristote qui sera son dernier précepteur. Durant deux ans, il apprend à Alexandre différents savoirs comme la rhétorique et la philosophie. Il lui fera cadeau à la fin de son enseignement, d’une édition exclusive de l’Iliade annotée et corrigée par ses soins. C’est un ouvrage important pour Alexandre.

  1.  Ses débuts politico-militaires 

Les débuts politiques et militaires d’Alexandre commencent la même année, celle de ces 16 ans en 342 av. J-C. Il est alors régent de macédoine l’un des postes ayant le plus de responsabilité dans l’état macédonien. Cela est dû à l’entrée en guerre de la Macédoine face à l’alliance anti-macédonienne menée par Athènes en 340 av-J.C car le roi Philippe avait passé un traité d’alliance et d’amitié avec le Grand Roi Artaxerxés afin que les macédoniens ne soutiennent plus les ennemis du Grand Roi. Cette guerre durera deux ans et Alexandre assuma complètement sa fonction de régent. Il accueille aussi une ambassade Perse, envoyé par le Grand Roi, afin de régler pacifiquement la question des colonies grecques installées sur la mer de Marmara. Les ambassadeurs lui ont fait beaucoup de louanges sur ses talents et l’ont comparé à son père le roi en disant qu’Alexandre lui est supérieur. Au printemps de la même année, Alexandre mène une campagne punitive face aux révoltes menées par des tribus rebelles implantés dans les hautes montagnes du Strymon, celle des Médariens. Ce fut une campagne victorieuse, ou la cité fut prise par un siège en règle. Alexandre n’imite pas son héros d’enfance mais son père, il chasse ses habitants ou les vends comme esclaves. Il installe ensuite, une colonie macédonienne dans cette ville et la nomme Alexandrie (Alexandroúpolis en grec), elle est la toute première et beaucoup d’autres suivront. Il rentra par la suite triomphalement à Pella, en étant respecté des soldats de l’armée macédonienne.

  1. Son accès au trône

Beaucoup de tensions ont émergé suite aux débuts d’Alexandre en tant que régent. Surtout entre sa mère et son père dont la relation n’était pas la plus saine. Son père se remarie avec la nièce de l’un de ces généraux (Attale), Cléopâtre, qui devient son épouse légitime en 337 av. J-C. Alexandre, l’ayant pris comme une humiliation publique envers sa mère, décide de partir de la cour du roi avec elle. Ils se rendent alors chez le frère de sa mère, le roi d’Épire. Philippe et Attale vont les traquer mais Philippe prend conscience qu’il fait fausse route et qu’il doit pardonner à Alexandre. Alexandre accepte de revenir à la cour mais aux conditions que sa mère soit traitée avec honneur tel que devrait être celle du prince héritier. Philippe accepte et en 336 av. J-C, Alexandre et sa mère reviennent à la cour de Philippe. Au début de cette année, Philippe convoque toutes les cités grecques de la ligue de Corinthe pour annoncer son plan qui permettrait de mettre fin à la puissance Perse. Aux printemps, ils prêtent serment d’alliance. Tout est mis en place, Philippe et ses alliés fêtent en avance ce grand moment qui va marquer le monde pan-hellénistique mais cela est de courte durée car en septembre 336 av. J-C, Philippe se fait assassiner par son garde du corps Pausanias d'Orestide. Alexandre lui succède dans cette ambiance tragique, et reçoit une Macédoine forte et bien plus grande que son père ne l’avait eu au début de son règne.

  1. Début des conquêtes
  1. Les révoltes en Grèce

Selon Diodore de Sicile, a la mort de Philippe II en octobre 336 avant J-C, Démosthène [1], excite le peuple contre Alexandre le Grand. Une période de trouble en Grèce commence alors et Alexandre va devoir user de la force ou de la persuasion pour rétablir l’ordre. Il se rend, tout d’abord, en Thessalie et persuade les Thessaliens en leur rappelant leur lien de parenté avec Héraclès[2]. La confédération thessalienne décrète alors que Alexandre aura l’hégémonie sur la Grèce hériter de son père. Il obtient ce même décret aux Thermopyles[3] au conseil des amphictyons[4], où seuls les Lacédémoniens refusent. Les athéniens, par peur de l’arrivé d’Alexandre en Béotie, lui envoie une ambassade pour lui demander pardon et lui accorder l’hégémonie. Alexandre les persuade également de mener le combat contre les perses en commun à cause des crimes que les Perses avait commis contre eux.

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