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La royauté franque

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Par   •  8 Décembre 2012  •  940 Mots (4 Pages)  •  2 830 Vues

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La royauté franque

Bien que pendant longtemps, on ait insisté sur la rupture, il existe en réalité une réelle continuité entre l’empire romain et la royauté franque.

Au IIIème siècle, l’empire romain connaît une crise grave. Il subit de nombreuses invasions barbares. Il n’arrive pas à les contenir. Elles cessent au IVème siècle, mais reprennent par vagues successives au Vème siècle.

Dans le royaume, les barbares dont il est question, viennent du Nord. Ce sont des Germains. Ils connaissent la culture romaine et ne veulent pas détruire l’empire romain, mais y entrer afin de partager. Cette période est donc une période de partage et d’influence des cultures entre germains et romains. Pendant un temps, une coexistence pacifique s’installe entre ces deux peuples. Malgré tout, les différentes crises demeurent et l’empire romain d’Occident s’effondre en 476.

L’Eglise chrétienne se retrouve alors seule. Il lui faut alors une nouvelle assise au temporel. Un nouvel allié. Cet allié sera le peuple franc. Clovis va alors être choisi pour unifier la Gaule et la sauver de l’hérésie arienne. Il va réunir toute la Gaule et sa dynastie, les Mérovingiens règnent jusqu’en 751 suite à un coup d’état de Pépin le Bref qui instaure sa propre dynastie, celle des Carolingiens caractérisée par le règne et le sacre de Pépin à Soisson puis de Charlemagne et par la renovatio imperii

Comment les francs conçoivent l'exercice du pouvoir ?

Cette conception varie en fonction de la dynastie. Les mérovingiens véhiculent avant tout les traditions germaniques (I), tandis que les carolingiens tentent de se réapproprier les concepts romains (II).

I – l'apport mérovingien :

La conquête de la Gaule par les francs ne se traduit pas par la disparition de toutes traces de romanité (A). Sur un substrat romano-catholique, se greffe une nouvelle conception du pouvoir (B).

A – Le substrat romano-catholique :


L'influence romaine persiste tant du point de vue idéologique que administratif.

Idéologique : utilisation des titulatures romaines (cf. après la victoire de Vouillé, Clovis reçoit le titre de consul). Présence de conseillers Gallo-romains dans l'entourage royal, la symbolique romaine (cf. la pourpre).
Administratif : (cf utilisation des circonscriptions administratives romaines,) les pagi.

L’Église : Le baptême de Clovis constitue le point de départ des liens étroits entre l'Église et la monarchie. En outre, l'Église commence à définir la fonction royale (cf. Grégoire le grand : « Sans la justice, que sont les royaumes sinon de grands brigandages).

B – L'apport germanique :


Sur se substrat, se greffe la conception germanique du pouvoir. Le roi est avant tout un guerrier (cf. le pavois, les reges crinitii ). Tous les guerriers doivent lui prêter le leudesanium et devenir ses leudes. En contrepartie, ils se placent sous sa mainbour (protection) Cette protection montre le caractère très patriarcal du pouvoir. En outre, le pouvoir est dans le patrimoine du roi. Il

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