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La religion civique à Rome

Cours : La religion civique à Rome. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Janvier 2020  •  Cours  •  1 752 Mots (8 Pages)  •  372 Vues

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Chapitre 4 : La religion civique (p11)

Introduction :

I- Recherche de la Pax deorrum

A) Nature civique de la religion romaine

La religion publique a pour but les bons rapports de la cité avec l’Eglise. Ils appellent ça la paix des Dieux. La religion romaine est polythéiste (ils ont une centaine de dieux).

Des Dieux préférés sont désignés :

--> Des divinités poliades qui protègent la cité

--> La triade capitoline avec Jupiter (roi des Dieux), Junon (déesse du mariage), Minerve (Fille de Jupiter, déesse de l’intelligence des arts).

--> Ce que recherche la religion civique est la prospérité, et le salut de la cité. Le salut individuel n’est pas envisagé

B) Une religion du rite et du contrat

La piété (=pietas) selon les romains est de rendre des honneurs aux Dieux. Il n’y a pas d’idée de croyance, de doctrine impliqués dans cette religion. Il faut faire les bons sacrifices, les bons rituels pour que le dieu soit content. Ces rites sont observés scrupuleusement, le rituel doit se faire toujours de la même façon, il est ritualisé.

--> Par exemple, les saliens (groupe de prêtres), deux fois par an chantent et dansent dans une vieille armure le poème. Si ce n’est pas bien fait, il faut recommencer. C’est ce qu’on appelle le ritualisme.

Caractère contractuel : si l'Homme accomplit bien les rites, il attends que les dieux le protège et accomplisse ses demandes. C’est une sorte de contrat (= do ut des). D'une certaine façon le dieu est obligé de protéger la cité si l'Homme lui a rendu des rites convenablement.

Do ut des je donne pour que tu donnes. Le dieu doit respecter son contrat. Si ce n’est pas le cas, l’Homme peut arrêter de faire des sacrifices.

C) Connaître la volonté des dieux : la divinisation

pour faire ce que les dieux attendre et leur plaire, il faut connaître leur volonté (=divination). Les romains disposent de tactiques, techniques de la divination pour deviner la volonté des dieux, et les consulter sans cesse.

La divinisation est réservée normalement aux magistrats supérieurs : consuls, prêteurs Ils prennent les auspices avant chaque acte politique.

On observe 2 techniques :

--> l'haruspicine : Avant chaque acte politique, il y a un sacrifice, et ensuite il s’agit de consulter les entrailles d'un animal sacrifié (généralement le foie). Si les entrailles avaient un aspect normal, c’est que le Dieu était content. Sinon, on estimait que les dieux étaient mécontents.

--> l'augurat : connaître la volonté des dieux par le vol des oiseaux. On pose une question au dieu, on monte sur une colline et on analyse le vol des oiseaux. En fonction du nombre, de l’espèce, de l’endroit par où ils sont arrivés, leur cri… ils déterminent sa réponse. les Romains avait distingués 16 cris differents des corbeaux

--> Grâce à l’appétit des poulets sacrés

--> Ainsi, les romains connaissent les dieux et leurs volontés. Ces auspices étaient prises avant tous les grands actes politiques et militaires

II- Les prêtres : des citoyens parmi d'autres

A) Le prêtre, un quasi-magistrat

Rome n’a pas de clergé, un personnage séparé des autres hommes. Le prêtre (en latin sacerdos, pluriel sacerdotes) est, dans la religion romaine, un personnage officiel chargé du soin, de la surveillance, du contrôle de tout ce qui concernait les dieux, de tout objet ou de tout être qui leur appartenait, de tout acte qui s'adressait à eux, de tout phénomène considéré comme un signe particulier de leur volonté.

--> Le mot sacerdos vient de l'adjectif sacer « sacré » et dos, mot rattaché à la racine da, qui exprime l'idée de donner.

Au départ les prêtres étaient élus par les anciens prêtres. Mais en -104, la Loi Domitra décide que les prêtres sont élus par les comices tributes. Cependant, les magistrats ont une fonction annuelle, alors qu’un prêtre exerce sa fonction toute sa vie. De fait, les grandes prêtrises de l’état romain sont détenues par des sénateurs en raison de leur appartenance politique. Donc prêtres et sénateurs c'est le même milieu (on est sénateur, magistrat et prêtre). Là ce n’est pas une prêtrise héréditaire.

B) Le système collégial des sacerdoces

Le Sacerdoce est une prêtrise. Pour chacune d’entre elles on distingue plusieurs titulaires.

Il y a 4 grands collèges qui sont les collèges supérieurs de la religion romaine :

--> Le collège des pontifes : Il est composé de 9 membres qui sont chargés de l’administration générale et matérielle des temples et des cultes. Il s’agit du prestigieux des 4 collèges de prêtres romains. Le rôle du collège était de s’assurer que les dieux étaient en accord avec l’Etat.

--> Le collège des augures : Il est aussi composé de 9 membres. Ils sont chargés de la divinisation. Il est aussi un des 4 plus importants de la religion romaine.

--> Le quindenmvirus sacris : Il gère les innovations religieuses (dont l’introduction de nouveaux cultes)

--> Les épulons : Ils sont au nombre de 3. Ils organisent les banquets offerts aux dieux lorsque ces derniers sont mécontents.

--> Ces collèges sont supervisés par le « chef de la religion romaine », c’est-à-dire le grand pontife. C’est à la fois le chef du

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