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La démocratie Romantique

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Par   •  20 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 942 Mots (8 Pages)  •  622 Vues

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La démocratie Romantique

1. L’influence politique du romantisme

Le romantisme qui a dominé les élites européennes : c’est une manière de voir le monde et la société, cette vision du monde a profondément marqué l’idée démocratique en Europe. Le romantisme est une vision des choses.

A) définition

Les romantiques ont voulu réagir d’abord aux lumières : pour les lumières c’était l’individu qui est important, qui se libère des préjugés par l’usage de la raison.

Kant : « c’est la sortie de l’homme hors des minorités »

Les romantiques eux vont valoriser deux choses : le sentiment et la communauté.

C’est une réaction face au coté sec des lumières, les romantiques plus religieux que les lumières : ils valorisent les passions, le cœur, tous ce qu’il y a d’irrationnel mais ils vont aussi valoriser l’homme en communauté : la culture populaire, les traditions. Pour les romantiques : chaque peuple à ses traditions, ils sont pour l’évolution : ce sont eux qui vont chercher cette dimension d’héritage(patois etc.)

Ils sont conservateurs, royalistes. Qu’est-ce qui va amener ces romantiques aux idées démocratiques ? Ils vont être déçus par les conservateurs. Pour eux la nation c’est un héritage, une culture et les conservateurs européens ne vont pas prendre comptes de ces dimensions nationales.

B) Evolution

Au congrès de Vienne, ils ne font pas attention a cette dimension nationale : la Pologne est de nouveau partagé, l’Italie est morcelé, l’Irlande dominé par l’Angleterre, l’Allemagne est de nouveau morcelée et les romantiques vont se retrouver attiré par tous les mouvements nationaux qui critiquent le congrès de Vienne. De plus en plus l’idée que les peuples doivent être libres et donc ils vont se rallier petit à petit aux idée de la RF.

V. Hugo, Lamartine, J. Michet : ils évoluent tous.

Comment les romantiques ont coloré la démocratie ?

Les romantiques sont attirés plus par ce qui est culturel.

2. L’idée de peuple et le suffrage universel

A) Définition

Le mot peuple : nation dans son ensemble

Parfois on emploi le peuple pour dire l’ensemble des citoyens.

Or les femmes n’en font pas parti, ceux qui ne peuvent pas voter.

On va opposer le peuple et la bourgeoisie, le peuple et les élites.

Louis Blanc : le peuple c’est tous ceux qui travaillent par leur main : ce sont les travailleurs

Pour les romantiques, le peuple c’est la nation et dans la nation c’est la majorité de la nation, les plus pauvres, ceux qui travail de leur main. Ils vont plus loin : ils ont le sentiment que les peuples sont des grandes familles. C’est une sorte de communauté naturelle avec une unité de culture et qui n’aspirerait qu’a connaître la fraternité. Pour eux les gens aspirent à la fraternité au sein du même peuple. Collectivement, le peuple est bon, il n’aspire qu’a la paix.

B) Espoir et le suffrage universel

Les romantiques vont pratiquement tous demander le SU car pour eux c’est quasiment un principe magique : cette grande fraternité ne demande qu’à apparaître. Plus de déchirant économique, d’intérêts divergent, on serait alors tous frères. Vision du peuple comme un vaste acteur collectif.

Réalisme :Ils estimaient que le SU à long terme c’est la meilleur réponse à la question sociale, à partir du moment où il y a le SU, le gouvernement est obligé de s’occuper du grand nombre, de la misère, de la question sociale.

Ils sont très nombreux à distinguer le peuple de la foule.

L’éducation, idée forte

Le mouvement chartiste : retentissement sur toute l’Europe. Mouvement autour d’une pétition, la charte du peuple, demande qu’on fait au parlement anglais parmi lesquels l’octroi du SU.

Il exprime toute l’attente sociale qu’il y a autour du SU. Aspiration à une démocratie plus directe, demande d’élection tous les ans.

Obliger le gouvernement à avoir une politique sociale.

Idée que la démocratie irait avec la pacification : jamais 2 démocratie ne se sont fais la guerre aujourd’hui.

3. Les vocations nationales universelles

Lien très fort entre démocratie et la nation

En France on réserve la nation au mouvement de la fin 19ème.

Les démocrates de l’époque très attaché à la dimension nationale.

Les premiers conservateurs au 19ème sont plutôt pacifiques

Les démocrates insistent sur l’idée d’identité nationale :

-exemple de Fichte : philosophe prussien : il est marqué par l’enseignement d’un autre philosophe Herder : c’est un des premiers à exalter les cultures nationales mais pas de manière agressive : idée d’avoir plusieurs cultures nationales, chaque culture nationale a une valeur propre et elles doivent toutes s’épanouir pour enrichir la nation. Pour lui toutes ces cultures se valent.

Mais Fichte écrit dans un contexte différent, discours à la nation allemande en 1808, pas d’Allemagne politique encore. 2 ans après, bataille de Iéna qui va vaincre les armées allemandes.

Pour la Prusse humiliation. Cette défaite a agit comme un coup de fouet sur le sentiment national prussien.

Idée que tous les peuples devraient peu être s’unir en un seul état. Dans un contexte où la Prusse est humilié. Ce discours peut être considéré comme un des premiers discours nationalistes allemand.

L’Allemagne devra se battre pour s’unir, son but n’est pas que la domination allemande remplace celle française mais que l’Allemagne unifiée soit un leadership culturel : elle pourrait montrer la voix aux autres peuples : culture allemande porteuse de l’idée de liberté. Il le fait en essayant de valoriser la langue allemande

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