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La citoyenneté selon les Grecs

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Par   •  4 Septembre 2013  •  Cours  •  592 Mots (3 Pages)  •  677 Vues

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la citoyenneté selon les Grecs.

La spécificité grecque est leur avarice, surtout concernant la concession de la qualité de citoyens. Il y a un cloisonnement de la citoyenneté grecque. On est avant tout citoyen d’une cité avant d’être grec.

Paragraphe 1 : la qualité de citoyen.

Aristote, le citoyen : on définit dans l’usage celui qui est né de deux parents citoyens et non d’un seul. D’autres remontent même plus haut, par exemple jusqu’aux aïeux. Mais, comment l’aïeul était citoyen ? Il l’était s’il participait au pouvoir politique. Pour bénéficier de la qualité de citoyen il faut être né de parents citoyens qui eux-mêmes doivent être nés de parents citoyens etc. Il souligne les insuffisances d’une telle définition ; la citoyenneté par sa naissance ne s’applique pas aux fondateurs de la cité. Ainsi il propose d’ajouter un autre critère : celui de la participation au gouvernement d’une cité.

Lecitoyen pour Aristote est donc celui qui est né de deux parents citoyens et si on participe au gouvernement d’une cité.

Tous les citoyens, au sens juridique du terme, ne participent pas à la vie politique, par exemple les femmes, qui ont pourtant la citoyenneté lorsqu’elles sont nées de père et de mère citoyens, mais elles sont toujours exclues de la fonction publique et politique de la cité. Par ailleurs elles ont une capacité juridique restreinte. Les femmes peuvent procéder à certains actes mais seulement sous contrôle ou avec autorisation du père ou du mari. Elles sont tout de même importantespuisqu’elles donnent les citoyens. Les enfants mâles, sont citoyens puisqu’ils sont nés de parents citoyens mais n’auront une pleine capacité juridique et politique qu’à leur majorité.

A Athènes : Vème – IVème siècle avant JC. A travers cette législation on comprend bien le caractère fermé de la citoyenneté grecque. A Athènes, il ne suffit pas de naître sur le territoire de la cité pour être citoyen. Le critère d’attribution de la « nationalité » ; n’est pas le droit du sol. Le système qui s’applique est le système du droit du sang. En 451 avant JC, l’assemblée du peuple athénien a décidé de ne pas laisser jouir de droits politiques ceux qui ne seraient pas nés de deux citoyens. La situation du droit du sang est poussée à l’extrême : il faut que les enfants soient nés d’un mariage légitime entre deux citoyens athéniens.

L’acquisition de la citoyenneté athénienne dépend avant tout de la légalité de la naissance qui elle-même dépend de la légalité du mariage des parents. Ce qui fait un mariage légitime, est une affaire de famille : la femme doit avoir été donnée en mariage par son père ou par son frère à un homme. Ce n’est pas un mariage qui exige le consentement des époux. Il n’y a pas de cérémonie publique. Un enfant qui nait de deux citoyens athéniens qui ne sont pas mariés, ne deviendra jamais citoyen. On peut être déchu de sa qualité de citoyen. On perd alors le droit de cité, donc tous ses droits politiques (voter, participer aux assemblées) et ses droits de succession.

(Droit su sol : ius soli ; droit du sang : ius sanguinis.)

Les naissances entre un athénien et un étranger

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