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La Citoyenneté à Rome Et à Athènes

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Par   •  11 Novembre 2012  •  Cours  •  1 151 Mots (5 Pages)  •  1 620 Vues

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Un citoyen est celui qui a le pouvoir de décision concernant les affaires de la cité. Il a aussi comme devoir de la défendre et d’honorer. Ainsi, la citoyenneté a vu le jour à Athènes, au Vème siècle avant J-C. À l’époque, seuls certains habitants étaient citoyens, les conditions d’accès étant limitatives. Malgré les nombreuses contraintes, le concept était né. Il fut repris un peu plus tard par les romains, durant l’Empire, de -27 avant notre ère jusqu’à sa chute en 476. Certes légèrement différente au niveau de ses droits et de ses conditions d’accès par rapport à Athènes, la notion n’en était pourtant pas étrangère, de celle des grecs mais d’aujourd’hui également.

Qu’est-ce qui définissait donc le citoyen à Athènes et sous l’Empire romain ?

Pour répondre à cette question, il conviendra de présenter dans un premier temps les conditions d’accès à la citoyenneté, les privilèges qu’ils obtenaient, puis les droits et les devoirs qu’ils avaient alors et finalement la vie politique de l’époque. Le tout achevé par une conclusion mettant en lumière le lien entre le citoyen d’avant et celui d’aujourd’hui.

Durant l’Antiquité, chez les grecs et les romains, obtenir la citoyenneté n’était pas aussi simple qu’aujourd’hui. D’après un décret de Périclès en 451 av. J-C, un citoyen grec devait être libre, de sexe masculin, avoir au minimum 18 ans et fait son service militaire, appelé éphébie, puis être né d’un père citoyen et d’une mère fille de citoyen. Ainsi se retrouvait exclus la plupart de la population de l’époque dont les femmes, les enfants, les étrangers libres (métèques) et bien entendu les esclaves. C’est également pour cela que les citoyens grecs, si peu nombreux, pouvaient tous se réunir dans un bâtiment, l’Ecclésia. Imaginez cela aujourd’hui avec la France, et ses 65 millions d’habitants environ. Impossible.

En ce qui concerne les romains de l’Empire, qui a duré de -27 jusqu’en 476 avec la chute de l’empire romain d’occident, l’accès à la citoyenneté s’est progressivement développé et a été facilité par les empereurs. Au début, seul ceux qui ont servi dans l’armée pour 20 ans, rendu un service personnel à l’empereur ou occupé une magistrature dans une cité pouvait devenir citoyen. Les autres étaient soit des pérégrins, soit citoyen de naissance, grâce à un père citoyen ou affranchi. Il devait tout de même vivre à Rome ou, un peu plus tard, dans toute l’Italie pour obtenir leurs droits. Ensuite, plusieurs lois élargirent ce droit à tout l’empire. L’empereur Claude le donna, durant l’année 48, aux notables gaulois, puis Caracalla fit de même, 150 ans plus tard, en 212 précisément, en l’offrant à l’empire tout entier, excepté les déditices, les barbares considérés trop éloignés de la culture romaine. Derrière cette loi se cachait trois buts précis : rendre un culte à l’empereur, simplifier les procédures et mieux intégrer ces personnes à l’Empire et donc favoriser la cohésion. Ainsi, une grande majorité des habitants de Rome ont soudainement été projeté dans la vie citoyenne grâce à cet édit. Ce qui reste assez exceptionnelle, que ce soit la Grèce antique ou l’Empire romain, d’avoir tout deux utilisé cette notion de citoyenneté comparé aux nombreuses oligarchies, monarchie ou tyrannies présentes partout ailleurs sur le globe.

Avoir la citoyenneté signifie que l’on obtient également des droits et des devoirs. Ainsi, un athénien étant citoyen devait siéger à l’Ecclésia, qui se situait sur la Pnyx, une colline d’Athènes.

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